Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Jean Louis L.
35 abonnés
443 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 1 avril 2021
j'ai eu du mal à me demander si l'histoire était vraie , j'avais l'impression de faire face à des incohérences. on passe d'un lieu , un temps sans trop comprendre le pourquoi et le comment, sinon les acteurs s'en sortent et l'histoire est intéressante, la politique à toujours été la politique qu'elle que soit l'époque
J'aime beaucoup les biopics mais celui-ci est trop bavard avec une image sombre. J'ai malheureusement eu du mal à lui porter un grand intérêt. Très dommage car mieux apportée à l'écran, l'histoire aurait dû être prenante ! 2,9/5
Enfin un film qui rend hommage à ce journaliste méconnu n'ayant eu crainte de risquer sa vie pour lever le voile sur les vérités stalinienne. Que certaines scènes aient des longueurs ou soient dispensables, peu importe. On retiendra surtout le thème et une bonne prestation de J Norton et de Vanessa Kirby
Une claque. Il serait dommage de passer à côté. Ce thriller poignant met à l'honneur le parcours en Union Soviétique de Gareth Jones. La seconde guerre mondiale a a peine commencé et les jeux politiques font rages pour masquer le totalitarisme naissant et les impacts inhumains sur la population.
L'une des époques les plus sombres de l'Histoire. Comment Staline a dupé le monde au travers de la propagande, de la censure, du chantage et de la corruption. Aujourd'hui, on le sait. Et avec ce film, on a une vision très fort du régime communiste stalinien. Là où tout le monde est surveillé. La photographie très sombre mêlée aux très beaux plans quand Jones se retrouve seul permette d'avoir une très belle image. Le casting est bon, de bons acteurs sans être des superstars, et l'ambiance est très noire. Le titre, métaphorique de "l'ombre de Staline" que l'on comprend être Stalino et ce que les gens ne savent pas de lui est percutante. Toute la période sur la famine fait froid dans le dos. Voir Jones connaitre la vérité, mais que personne ne le croit donne une sensation d'impuissance face à un régime corrompu. Quant à Duranty et son prix Pulitzer, les journalistes corrompus ont toujours existé. Mais ce sont toujours ceux qui se battent pour la vérité qui finissent par gagner.
Un film intéressant, bien fait, sur un sujet fort mais qui pêche par son hyper-esthétisation ; les images sont belles, certains plans sont superbes mais ils écartent de l'indispensable réalisme attendu sur un tel sujet. De plus, le regard porté sur l'histoire soviétique est trop simpliste et trop contemporain, mettant davantage en cause le stalinisme que l'essence totalitaire du communisme et portant un jugement facile sur des faits dont la compréhension n'était pas si aisée dans le contexte de l'époque.
Film sombre sur notamment l'Ukraine durant l'époque de l'URSS et la famine qui l'a parcouru, certaines scène sont d'ailleurs assez difficile à voir. Il y a parfois quelques idées dans les plans, le montage est correct bien que le film peine à commencer (à mon avis dû à la pose de décors qui dure un peu longtemps).
Aborde une tragédie sans y toucher, la scénariste ose déboulonner la statue de "Monsieur" Staline mais s'arrête là n'osant pas destituer la dite statue de son pied d'escale.
Au début des années 1930, le journaliste gallois Gareth Jones (James Norton) vient de publier un reportage sur Adolf Hitler, rencontré au cours d’un voyage en avion. Avec aplomb, il ambitionne d’interroger Joseph Staline, alors que la presse internationale loue la modernité du système nouvellement mis en place en Russie. Il se pose une question décisive : d’où vient tout l’argent qui transforme le pays, paré pour une guerre éventuelle ? Visa en poche pour se rendre à Moscou, il s’apprête à découvrir les terribles dessous du régime. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2020/06/27/lombre-de-staline/)
« L’ombre de Staline », couleur bleu d’hiver, gris, sépia montre « l’ombre du totalitarisme » le plus abject. Il fallait qu’une réalisatrice volontaire et très bien documentée, comme la polonaise Agnieszka Holland, filme avec force et détails ce crime contre l'humanité, qui a bien eu lieu en Ukraine et la propagande négationniste de Staline, sous forme d'un polar efficace et glaçant. Elle dirige magnifiquement le personnage de « Gareth Jones », reporter anglais honnête et courageux, magnifiquement interprété par James Norton., qui se fait témoin de cette horreur, partage certaines séquences terrifiantes Témoignage mémoriel, ce remarquable opus interroge la manière dont on forge l’histoire, impressionnant malgré quelques longueurs. un film indispensable.
Bouleversant! Quel horreur! Enfin un film sur cet épisode ignoble de la période stalinienne que des russes d'aujourd'hui qualifient presque de normal surtout par méconnaissance et un peu par aveuglement. Le film est très bien construit, la reconstitution historique permet de nous replonger aussitôt dans cette période. C'est bluffant de réalisme et d'immersion. Seul quelques mouvements de caméras qui veulent suivre l'action perturbent un peu la vision. Par contre, avant de voir ce film, il faut de réelles connaissance historiques sur cette période. Je ne suis pas certain que cela soit le cas de tous les spectateurs. A voir par tous les amateurs de film historique, mais aussi comme sujet dans les écoles lorsque cette période de l'entre-deux guerres est au programme.
Film très intéressant qui retire le collier d’immunité dont bénéficiait le communisme depuis quelques années. Depuis l'archipel du goulag de Soljenitsyne plusieurs générations sont passées et si elles savent qu'Hitl er était très méchant, elle peut avoir tendance à oublier que le communisme a également massacré beaucoup d'innocents. Ici deux pays qui ont bu le communisme jusqu'à la lie, à savoir la Pologne et l'Ukraine remettent bien les pendules à l'heure : à travers une réalisation impeccable, une ambiance enivrante et une bonne bande sonore le film nous montre le massacre des ukrainiens, affamés par Staline durant les années 1932 - 1933. Si certains passages mériteraient d'être raccourcis, le film garde toute sa force notamment grâce à un jeu d'acteur impeccable. J'ajouterai qu'il est utile (mais pas indispensable) d'avoir lu "la ferme des animaux" d'Orwell pour comprendre tout le sens de certaines scènes, pendant que vous y êtes ajoutez "1984" à votre pile de livre. Je recommande chaudement les livres et ce film !
Film intéressant sur un thème peu connu et où les vérités historiques se confrontent à la "Real Politic" de toutes les époques... Le film est plaisant mais pas assez approfondi et survolé alors le thème principal avec des thèmes annexes ou des liaisons historiques que l'on nous laisse associer par des liens fins durant la film... Ce n'est pas un biopic mais l'histoire est porté par un journaliste porté par les justes valeurs du journalisme mais confronté à la dureté du réel sur le terrain et aux discours de façade de ceux qui sont contraints ou désabusés. On croise alors de hauts dignitaires qui en 1933 mollissent face aux poussées d'extremisme en refusant de voir la réalité politique, des journalistes muselés par un pouvoir fort, des pauvres encore plus pauvres que ce qui pouvait être imaginable, un écrivain célèbre qui croit en l'égalité universelle mais qui en reviendra... Mais au final, ça semble être survolé alors que ça aurait pu être plus dense et étayé, comme si la réalisatrice s'était sentie obliger d'epurer pour ne pas accuser trop fort et ne pas faire fuir les spectateurs (et avant ça, les financiers du film) tout en ne voulant pas fâcher les différents pays concernés 85 ans après au vue des tensions actuelles... Mais en même temps, sujet très actuel... "la Ferme des Animaux" d'Orwell est le triste Monde actuel...
L'histoire est intéressante : elle nous plonge dans cet âge obscure des années 30. Mais la narration est poussive ... elle manque d'épaisseur dramatique ; on assiste à une succession d'événements superficiellement traitée. Si le scénario est décevant, en revanche, il y a des scènes cinématographiquement remarquables, notamment celles de la partie ukrainienne : une grande maitrise dans la construction de l'image.
Voici un film convaincant et vivant sur un sujet assez occulté : le génocide ukrainien dans les annee30 par Staline très belle reconstitution de la Russie soviétique de ces années là, acteurs attachants tout en ne surjouant pas, notamment James Norton et Vanessa Kirby.. George Orwell apparaît en train d’ecrire Animal Farm, c.est un petit artifice qui encourage à lire le bouquin On devine que la réalisatrice polonaise ne porte pas les russes dans son cœur, on sait pourquoi Quoiqu’on pense, un grand film