Un film sur un très bon sujet et avec de bonnes intentions.mais desservi par une réalisation et direction d'acteur plutôt naïve. Ce n'est pas un mauvais film, il y a des moments et ambiances fortes.encire une fois l'histoire et intéressante et finalement assez méconnue. Mais dommage que la réalisation ne soit pas à la hauteur. A voir quand même.
Très très chouette film. Glaçant, qui rappelle de tristes réalités toujours actuelles: les enjeux géopolitiques, la corruption, la puissance du pouvoir, et bien sûr la censure (et autocensure) journalistique. Très bien tourné, de beaux décors, de beaux costumes, respectant les langues. L'équipe de tournage est presque entièrement Ukrainienne, et le casting est top. Et au passage: incroyable prestation de James Norton que je connaissais peu. Le sensoriel des gros plans et surtout des sons est bluffante. Un point important à redire tout de même, et qui m'a fait perdre le fil à plusieurs reprises: l'image de la caméra est très souvent peu stable et en tant que spectateur, voir une image "tremblante" sur un écran de cinéma peut donner un peu le mal de mer. Je conçois que ce soit un parti-pris, mais qui personnellement m'a un peu dérangé.
Il fallait une réalisatrice de talent pour raconter en deux heures l'épouvantable dictature de Staline, ses crimes, la peur, le mensonge qui allaient anéantir quelques millions d'innocents en une poignée d'années.Il fallait aussi qu'elle ait vécu sous les emblèmes de la faucille et du marteau pour aborder cette histoire incroyable, pour apporter cette touche de réalisme en montrant l'obsession de la trahison, l'injustice permanente ou l'omniprésence d'une surveillance constante. Et pourtant ce film qui nous raconte une histoire vraie que l'on n'a pas vraiment voulu croire en Occident parce qu'elle paraissait trop inimaginable ou parce qu'elle troublait le jeu diplomatique des grandes puissances, ne nous touche pas vraiment comme elle devrait. Une facture trop classique, une interprétation trop apprêtée, des dialogues trop brillants contrarient l'émotion que l'on s'attendrait à ressentir à l'évocation des exploits de ce Tintin en URSS, à la fois si naïf et si entreprenant.
Ce film relate une période pendant le règne de Staline dont j'ai peu entendu parler, periode qui précède juste la folie nazie qui va être emmenée par Hitler. Cela parle de comment la Russie devient le grenier de l'Europe, et donc ramène beaucoup d'argent et de puissance au pouvoir en place, quite à faire du mal à ses voisins pour l'obtenir. Encore une période bien sombre de l'histoire...
C'est l'histoire véridique de ce jeune reporter qui part à Moscou dans l'espoir d'interviewer STALINE. Parvenu sur place, il découvre une toute autre réalité sur le pays où il découvre que l'on est loin de la vérité connue à l'extérieur. Soucieux de donner au monde cette autre vérité qu'il découvre sur place, il se heurte aux autorités russes et constate également le laxisme de la plupart des autres correspondants sur place. Tout ceci est bien démontré dans ce film. Cependant, la réalisation m'a semblé trop pesante et lugubre lors du visionnage. Dommage, car le côté historique est intéressant à découvrir.
ce n est pas le genre de film que je préfère mais j ai trouver celui la particulièrement long.et fade ...l intrigue paraissait intéressant mais les scènes jouer sont d une longueur interminable et finalement on le film peut être jouer en peu de temps ...
En dehors du réel plaisir à retourner en salle et d'être ainsi le premier film vu en salle après bien trop longtemps, L'ombre de Staline a tout de la grande fresque historique. Relatant un fait historique que je ne connaissais pas du tout, je suis restée bluffée!
Le sujet était potentiellement passionnant et le rappel des faits nécessaires. Malheureusement, ni la mise en scène (trop maniérée voire brouillonne) ni le scénario (qui hésite entre plusieurs thématiques) ne se montrent vraiment à la hauteur des enjeux. Le personnage principal peine à exister, peut-être car James Norton est un peu lisse ? Reste un protagoniste fascinant, l'ambigu journaliste Walter Duranty, interprété avec subtilité et talent par Peter Sarsgaard.
Certes, le sujet est passionnant, on n'en finira jamais de découvrir les horreurs perpétrèes par les régimes dictatoriaux de la planète. Toutefois, on ne saurait nier la faiblesse de l'interprétation. Le film est lourdement démonstratif et le parallèle avec Orwell et La Ferme des Animaux tellement appuyé qu'il en devient gènant. On avait compris, c'est pas la peine de surligner. Bref, j'ai trouvé le film maladroit, parfois ennuyeux malgré un sujet ambitieux.
Retour au ciné dès le 1er jour après plus de 3 mois. Un film dans les années 30 qui suit un jeune journaliste sur la liberté et la manipulation de la presse à des fins politique dans une URSS corrompue, qui affame et appauvrit les campagnes. Très dur, des images poignantes sur la misère, les conditions de vie des paysans de l’URSS.
Un très beau film avec d excellents acteurs et de très belles images sur les mensonges d état qui ont duré 40 ans concernant l effroyable famine en Ukraine orchestrée par les communistes et qui fait étrangement écho aux mensonges d aujourd hui en 2020 à propos de la pseudo epidemie