Nostaligue d'une époque, d'une personne ou d'un objet qui nous rappel un souvenir ou quelqu'un de particulier. "Nostalgia" n'est pas un film choral, ce n'est pas non plus un film à sketchs malgré les nombreuses histoires racontées, mais plutôt un film durant lequel les personnages se passent le témoin si on peut dire. On commence avec un personnage dit principal qui en rencontre un autre qui va à son tour raconter son histoire à travers un objet qui lui est cher. Le deuil, l'amour, les souvenirs, la nostalgie, un film sur la vie quoi. Un film qui avait tout pour me plaire, mais qui ne m'a pas transporté ni bouleversé. Le concept est bon, mais les histoires, pour les plus intéressantes, manquent de développement. C'est clairement ce qui fait défaut au film selon moi, car sinon, le casting est bon et les performances convaincantes. Il y a de belles scènes dans ce film, de beaux moments d'émotion comme avec Ellen Burstyn quand elle parle avec Jon Hamm de la balle de son mari, ou encore à la fin avec Catherine Keener, mais l'ensemble est très inégal. L'avantage avec ce genre de film est que si on décroche pendant une partie, on peut "revenir" dans l'histoire un peu plus tard quand cela nous intéresse davantage, mais une fois arrivé la fin, on a le sentiment qu'il nous manque quelque chose et pour le coup, ce n'est pas parce qu'on a manqué quelques minutes, mais plutôt parce que ces histoires semblent incomplètes. Je suis déçu, car j'avais bien aimé le précédent film de Mark Pellington, "The Last Word" qui était justement un film plein de nostalgie alors que celui-ci m'a souvent laissé sur ma faim.