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    Dernier amour
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    68 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 23 mars 2019
    On a pu voir récemment La Favorite, un superbe film avec une vision audacieuse, on a droit ici à un énième téléfilm académique sans aucune raison d'exister, sans point de vue, sans but... On pensait que c'était difficile de prendre un sujet comme Casanova sans penser au chef d’œuvre de Fellini, et d'en faire quelque chose d'intéressant aujourd'hui... Eh bien, ça se confirme... Sans intérêt. On regarde les scènettes s'écouler les unes après les autres, pendant que les spectateurs quittent la salle les un après les autres, et on se demande à quoi bon rester ? certes les décors sont jolis... Lindon joue bien... (même si sa chérie est fade et pas du tout fascinante, et on se pose la question de ce que peut bien lui trouver)... et après ? combien ça (nous) a coûté ? Pour en faire quoi ? Il n'y avait pas une idée à chercher quelque part dans cette histoire ? Mystère, celui-là fascinant, oui !
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2019
    le film est esthétique , dépeint un Casanova vieillissant...qui s'éprend d'une courtisane qui se joue de lui. belles lumières et images, Lindon est crédible et déploie énormément de charisme , S.Martin est sensuelle et joue la perfidie aisément.
    bon film d'époque.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Benoît Jacquot a déjà réalisé de très bons films. Cette fois-ci, il semble vraiment en panne d'inspiration et donne un film décevant malgré de réels talents dans la mise en scène. La faiblesse du scénario est manifeste. Les scènes se succèdent sans qu'on apprenne vraiment quelque chose de plus dans ce que souhaite montrer le cinéaste. Les dialogues sont très prévisibles et parfois flirtent avec le ridicule. Pourtant, l'histoire d'un amour non consommé dans un univers étranger à la France (notons de belles reconstitutions des cadres de l'époque) est un beau sujet de départ. Cependant, rien ne se passe vraiment. Ce que la femme souhaitée aurait dû être, soit comme un concept ou une image n'aboutit qu'à peu de choses. De plus, Stacy Martin joue mal, à côté, quand elle ne surjoue pas. Dommage, car Dernier amour, dans sa première demi heure, était assez réussi grâce à des personnages secondaires beaux et intrigants, mais ceux-ci ne seront jamais aboutis. Quant à Vincent Lindon, inattendu dans ce rôle, il s'en sort assez bien, avec un jeu pudique et très en dedans. Si les cadres sont très soignés (quelques mouvements de caméra et une belle photographie), cela n'est vrai que lors des scènes extérieures et diurnes. Le filmage des plans nocturnes est raté et hideux. De plus, le film lorgne de manière évidente vers Stanley Kubrick (voir le plan dans le labyrinthe, raté, qui évoque Shining et quelques passages faisant penser à Barry Lyndon (homonyme de Lindon!). Le sujet de l'amour impossible, vu comme concept, n'est pas vraiment traité. Médiocre.
    dominique P.
    dominique P.

    838 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mars 2019
    Il s'agit d'un excellent et très beau film dramatique et romantique.
    La réalisation est superbe, l'interprétation parfaite et que c'est beau à regarder !
    J'ai énormément apprécié.
    C'est plein de sensibilité et de délicatesse.
    J'ai été émue par cette histoire.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    101 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mars 2019
    Le rythme a été trop lent pour moi et je me suis ennuyé ferme. Je trouve par ailleurs que Lindon ne fait pas d'époque. Globalement dans ce style de films là c'est celui que si le moins apprécié.. Donc je ne recommande pas ce film.
    axelle J.
    axelle J.

    118 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2019
    C'est tout à fait le genre de film que j'affectionne.
    J'aime les films délicats, sensibles, chics, où l'on contemple le spectacle et c'est tout à fait le cas ici.
    C'est raffiné, magnifique et d'une très grande émotion.
    Merci au réalisateur pour ce petit bijou, du travail d'orfèvre !
    Claudine G
    Claudine G

    204 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Que de longueurs, les yeux dans les yeux, les silences qui n'en finissent pas, les mains qui se frôlent, tout cela pour arriver à un Casanova suicidaire et ennuyeux à mourir. Le prince de ces dames est pathétique, rien à voir avec celui qui usait et abusait de son charme. Les tenues sont très belles (aussi bien pour hommes que pour femmes) et le décor dans les campagnes magnifique. Par contre les scènes de sexe brutales où les femmes sont traitées comme des morceaux de viande ne m'ont guère plu. Bref j'ai eu du mal à ne pas quitter mon siège.
    colombe P.
    colombe P.

    130 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mars 2019
    Ce film m'a énormément plu, c'est un magnifique drame sentimental.
    Les costumes et les décors sont de toute beauté et la réalisation est très soignée.
    L'atmosphère est envoûtante.
    Les deux acteurs principaux sont parfaits.
    Un vrai régal visuel et émotionnel ce film, tout simplement, voilà ce que j'ai ressenti.
    Yves G.
    Yves G.

    1 464 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 mars 2019
    Au crépuscule de sa vie, exilé dans un glacial château en Bohème, le vieux Giacomo Casanova (Vincent Lindon) écrit ses mémoires. C'est l'occasion pour le célèbre séducteur de raconter son histoire d'amour la plus blessante. Elle a eu lieu trente ans plus tôt à Londres où Casanova, qui ne parlait pas un mot d'anglais, venait de s'installer. C'est là qu'il rencontra une demie-mondaine, la Charpillon (Stacey Martin).

    À soixante dix ans passés, Benoît Jacquot a une longue carrière cinématographique derrière lui. Sa filmographie alterne drames contemporains et films en costumes avec une prédilection pour le dix-huitieme siècle : "Les Adieux à la reine" racontait les derniers jours de Marie-Antoinette à Versailles, "La Fausse Suivante" adaptait Marivaux et Adophe" Benjamin Constant. Ici il s'inspire d'un chapitre du journal de Casanova.

    Comme dans beaucoup de ses films, comme dans "Sade" notamment où Daniel Auteuil prêtait ses traits au vieux libertin, Benoît Jacquot s'intéresse à des héros vieillissants, des hommes ou des femmes (Isabelle Huppert a souvent joué de tels rôles sous sa direction) d'âge mûr qui vacillent dans leurs convictions, qu'une rencontre avec une jeune femme ou un jeune homme fait prendre conscience du temps qui passe.

    C'est le sujet de ce "Dernier amour" au titre et à la lumière volontiers cafardeuse. C'était déjà celui de "Villa Amalia" tiré d'un court roman de Pascal Quignard ou de "L'École de la chair" inspiré de Mishima. Le cahier des charges est honnêtement respecté depuis l'éclairage qui rappelle Barry Lindon et les toilettes Gainsborough. Le tempo n'est pas celui d'une mazurka endiablée mais d'une valse à quatre temps. Si on s'ennuie, c'est avec élégance.

    Le problème vient du choix des acteurs. Si Stacey Martin, comme souvent les jeunes actrices dirigées par Benoît Jacquot (Virginie Ledoyen, Judith Godrèche, Sandrine Kiberlain...), a juste ce qu'il faut d'ambiguïté, Vincent Lindon est un contre-sens absolu. Les yeux lourdement cernés de khôl, le cheveu gras, l'élocution pâteuse, l'acteur n'est ni séduisant ni sensuel. Un comble pour qui prétend interpréter le roi des Dom Juans.
    William Dardeau
    William Dardeau

    32 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2019
    Ce film est difficile à critiquer. Si le thème de "La femme et le pantin" ne vous passionne pas, mieux vaut passer son chemin ! Mais si, comme c'est mon cas, la relation subtile entre un séducteur et une gourgandine insolente vous interpelle, alors il faut voir "dernier amour". Certes le film n'atteint pas le sublime de "cet obscur objet du désir" de Bunuel, mais il est absolument passionnant, et diablement intelligent. Pourquoi Casonova s'entiche t'il d'une jeune et jolie courtisane , lui qui a séduit tant de fois ? Parce qu'elle se refuse à lui, alors qu'elle se donne à tous les autres pour quelques guinées ? Parce qu'il se sent vieillir ? Il prétend l'aimer, alors qu'il veut juste la posséder , c'est en tout cas l'avis de l'intéressée ! Voilà de quoi nourrir nombre de discussions de salon. Au delà (ce qui n'est déjà pas si mal), Benoît Jacquot réussit un film crépusculaire sur la chair (forcément triste !) et les sentiments ambigus. Vincent Lindon est plus que convaincant en Casanova vieillissant et déprimé, Stacy Martin est subjuguante tout en candeur et perversité . La photo est remarquable. A voir absolument de mon point de vue, mais je comprend celles et ceux qui s'y sont ennuyés.
    Dandure
    Dandure

    169 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 mars 2019
    Attention, cet contient ce genre de spoiler: "J'emporte l'oiseau [un perroquet], et je me mets à lui répéter tout le jour: la Charpillon est encore plus c... que sa mère. Au bout de 8 jours, le perroquet avait si bien retenu sa leçon qu'il la répétait du matin au soir en y ajoutant un bruyant éclat de rire." Mémoire de Casanova, tome 4, chapitre 11.
    A l'évocation de Casanova, on imagine un esprit fin et cultivé, une personnalité exubérante et sulfureuse, un homme hâbleur et aventurier, passionné et passionnant, toujours un bon mot aux coins des lèvres. Ici, Lindon campe un Casanova taciturne, peu loquace, presque introverti donc très éloigné de l'image qu'on se fait du personnage historique. Jacquot, lui signe une histoire très éloignée de celle narrée par le chevalier de Seingalt. Dans la version autobiographique, l'épisode "Charpillon" n'est que vénalités, duperies, fièvres et déception amoureuse. La très jeune femme (mineure) se faisait payer mais ne se livrait pas. Elle a ainsi entraîné le séducteur dans un tourbillon de passion, le rendant fou de désir, puis fou de rage avant de plonger dans les affres de la culpabilité. Les moeurs de l'époque s'avèrent trop scandaleuses selon les standards actuel pour être représentés à l'écran de façon crédible...à moins de tourner une comédie cruelle (Ridicule, Mademoiselle de Joncquières, la favorite...). Jacquot n'étant pas un drôle, le réal se borne à vouloir faire de cette "mésaventure" un drame amoureux lent et mou. Le projet avait du potentiel : l'échec de Casanova, la rencontre entre deux fieffés coquins soufflant le chaud et le froid. Mais à l'écran, tiédeurs, rien ne passe. Casanova-Lindon n'est que l'ombre de sa réputation. Avec lui, l'amour lumineux qui fait tambouriner le coeur et les tourments de la déception prennent les mêmes traits. Même "staticité" du côté de Stacy Martin. La vraie Charpillon devait savoir mêler toute sorte d'ambiguïtés pour survivre chez les aristos. Où sont les jeux de la séduction et de l'esprit? Où est le "verbe" de cette haute société plus spirituelle que pieuse ? Où sont les gradations dans le processus amoureux? Où sont les coups tordus que ce sont livrés les deux protagonistes? Bref, décors riches (éclatants costumes d'époque, éclatante vaisselle d'époque, éclatante boiseries d'époque, éclatante bougies...pas d'époque), histoire pauvre.
    Toutanix
    Toutanix

    15 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mars 2019
    Que s’est-il passé ? Comment un film au casting encourageant, réalisé par Benoît Jacquot (qui a habitué le public à de bonnes adaptations littéraires ou à des reconstitutions historiques plutôt réussies) et dont le sujet est attractif (le dernier amour de Casanova) peut-il être autant décevant ?
    Les dialogues sont plats, les personnages ne parlent qu’en utilisant des poncifs (on a quand même le droit, vers la fin du film, à un « il fait beau vous ne trouvez pas ? »), alors que le film a non seulement été écrit à six mains. Et parmi ces mains, celles de Chantal Thomas, romancière et universitaire spécialiste du dix-huitième siècle. Cherchez l’erreur...
    La photographie et l’image ne présentent aucun intérêt ; ajoutez à cela une musique de clavecin monotone, sans âme, digne d’une musique d’ascenseur (encore une fois, le compositeur de la musique, Bruno Coulais, est pourtant un grand nom de la musique de films actuelle !!) et vous obtenez le Barry Lyndon du pauvre. J’irai meme plus loin en citant un ami qui était à mes côtés pendant la séance : le Barry Lyndon du mendiant !
    Ayant travaillé sur le dix-huitième siècle durant deux ans à l’université, je puis à peu près sans hésiter assurer que le film n’intéressera ni les néophytes (qui croiront avoir affaire à un « film d’auteur », avec tout ce que l’expression peut recouvrir de négatif) ni les amateurs de films d’époques ou du dix-huitième siècle.
    Bref, repassez-vous plutôt Barry Lyndon, Tom Jones, Meurtre dans un jardin anglais, ou allez voir La Favorite.
    Ismael
    Ismael

    81 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 mars 2019
    Voici le genre de critique qu’il vaut mieux écrire rapidement après être sorti du cinéma, car c’est vraiment le film oubliable par excellence. Ce n’est pas tellement qu’on se fiche de la dernière histoire d’amour de Casanova (encore que), mais c’est la platitude avec elle est racontée qui est désarmante.
    Le réalisateur visiblement peu inspiré enchaîne des scènes aussi molles que répétitives. C’est très académique et ça manque complétement de vitalité, d’intensité. Pire encore, on comprend mal quel est l’intérêt de nous raconter tout ça. A moins que ça ne soit juste pour offrir un rôle de plus à Vincent Lindon, l’acteur du moment, afin qu’il puisse rajouter le nom de Casanova sur la (longue) liste des personnages qu’il a déjà incarné. Le comédien, qui possède un vrai talent (peu exploité ici), n’étant par ailleurs absolument pas responsable du ratage du film, il faut le préciser.
    Bon allez une étoile pour Stacy Martin qui est très jolie et une demie pour les costumes et les décors. C’est déjà bien payé.
    Serge P
    Serge P

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 mars 2019
    Lindon absolument pas crédible en Casanova. Pathétique et lourdeau. Beaux costumes et décors. Au secours Fellini.
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2019
    À la fin de sa vie, tandis qu’il s’attelle à la rédaction de ses Mémoires, le libertin Casanova reçoit une jeune femme à qui il raconte le seul vrai amour de sa vie mais aussi, du même coup, son unique échec. Car la seule femme que le séducteur ait aimée d’un amour véritable est aussi celle qui s’est refusée à lui. Les autres femmes, il les a séduites et en a tiré un plaisir éphémère, mais Marianne de Charpillon, il en a été l’amoureux éconduit et il a su alors combien l’amour peut être douloureux.
    C’est une bonne idée que d’avoir préféré évoquer le personnage de Casanova par ce biais-là plutôt qu’en énumérant la liste de ses conquêtes. L’homme fragilisé touche bien davantage que le séducteur impénitent. C’est un choix surprenant, mais qui se révèle assez judicieux, que d’avoir offert le rôle du libertin à Vincent Lindon. On a tôt fait, je trouve, de consentir à cette option, d’autant que l’acteur s’arrange bien de ce rôle. Quant à Stacy Martin en Marianne de Charpillon, elle est parfaite, gracieuse et déterminée comme il le faut. À ces deux-là s’ajoute un anglais pur jus du nom de Lord Pembroke (Christian Erickson), dont chaque apparition est mémorable.
    Non, si le film laisse une impression mitigée, ce n’est pas à cause de son casting, mais plutôt du fait d’une mise en scène très conventionnelle, presque académique. Le film offre certes quelques scènes assez savoureuses, mais beaucoup d’autres sont filmées de manière bien peu inspirée. Les scènes attendues et les scènes bavardes abondent et il est difficile de ne pas être saisi de lassitude. Benoît Jacquot a été bien plus inventif dans d’autres de ses films (« Les Adieux à la Reine » par exemple, en 2012).
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