Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,0
Publiée le 10 juin 2019
Une mise en scène précautionneuse voir trop, après avoir eue l’idée de voir la réalisation « des adieux à la Reine », celle-ci est très en dessous, des cours de danse française entre aristo se contentent à la cour format. Ça m’inspire moins, je préfère la version de Fellini noble baroque choc sur la société mondaine, Donald Sutherland lui va à merveille le rôle de l’homme libido à femmes. Il y a un début et la fin, comme un livre ouvert qui se referme sans déchirure et resté propre.
J'adore le réalisateur et je trouve que Lindon est l'acteur français par excellence, mais quelle déception ! Tout sonne faux : les décors, la musique, les maquillages, les costumes... le scénario ! Un Casanova boulimique, ennuyeux à mourir, alors que le personnage est l'incarnation de la joie de vivre, de la gourmandise... C'est raté, et pas qu'à moitié. Dommage.
Quel plaisir de retrouver Vincent Lindon dans un film... mais le reste n'a malheureusement que peu d'intérêt. L'ennui se profile tout au long du film, sans aucune émotion...
Benoit Jacquot signe un Casanova délicat, fragile et touchant. Au delà du fait que le film est simplement merveilleux à regarder (tout est beau, la lumière est sublime, les accessoires magnifient le tout), il s’agit ici d’un film assez dynamique qui réussit à emmener son spectateur. Si l’on veut voir ici une fresque historique fidèle à l’histoire de Casanova, on sera forcément déçus. Tout d’abord car il s’agit d’un film qui adopte un point de vue sur cet homme et qui tente d’illustrer ce point de vue dans ce film, mais aussi car on se concentre sur une partie de la vie de Casanova qui ne correspond pas à ce qu’on l’imagine de lui habituellement. Mais si vous ne vous attendez à rien, et allez simplement voir ce film car vous vous êtes dits pourquoi pas, vous serez ravis. Le film est efficace, beau à voir; les acteurs sont justes et fonctionnent en tant que couple; et c’est court, on ne s’ennuie pas.
Un Casanova en fin de vie qui raconte son dernier amour qui s'est refusé à lui . La reconstitution historique est réussie mais l'ensemble reste lent et manque cruellement d'émotion notamment de la part de Vincent Lindon .Très moyen .
Enfin un film de qualité, sans violence, sans action, sans truc pétaradant. C'est très agréable et reposant. C'est lent, mélancolique, minutieux et c'est bon. V. Lindon est superbe dans ce rôle de Casanova vieillissant, fatigué, humain, fragile et amoureux. Je mets la note maximale car ce film m'a fait du bien par sa douceur.
Un film historique bien reconstitué mais gâché parkinson qui marmonne toujours autant ne fait aucun effort même pas pour séduire ce qui est un comble et qui est totalement pitoyable en Barbon fatigué amoureux ? d une prostituée Invraisemblable ! !!
En adaptant les Mémoires de Casanova, Benoît Jacquot montre le célèbre séducteur sous un autre angle. C'est peut-être moi qui ne connais finalement que très peu cet homme, mais quand on parle de Casanova, on pense immédiatement à l'amour, à la séduction et au fait de faire la cour seulement, le Casanova présenté ici est bien différent, pendant une grande partie du film du moins. Dans la peau de Casanova, Vincent Lindon a plutôt l'air d'un voyeur et d'un pervers qui veut tout et tout de suite. Loin de la personne qui va tenter de séduire la femme qui lui plait pendant de longues semaines. C'est d'ailleurs ce qui lui déplaît ici, qu'on lui résiste. Ce dernier n'est d'ailleurs pas très charismatique et semble être autant déprimé que fatigué. Le film est donc assez terne et ne dégage aucune passion. Les seuls bons moments interviennent quand Vincent Lindon et Stacy Martin se tournent vraiment autour avec Marianne de Charpillon qui le mène par le bout du nez. Ce sont vraiment les seules scènes où l'on ressent un peu de passion. Avant et après, l'ambiance est morose et l'histoire est ennuyeuse. Finalement, "Dernier amour" est à l'image des derniers films de Benoît Jacquot comme "Eva", "Journal d'une femme de chambre" ou "3 cœurs" à savoir un film très moyen duquel il ne se dégage pas grand-chose.
Inspiré des mémoires de Casanova, voici le dernier film de Benoît Jacquot, raté en salle. Il faut dire que la bande-annonce ne me disait rien du tout, et puis la perruque poudrée ne va pas très bien sur la tête de Vincent Lindon. Passé ce détail, le film, finalement, est une assez bonne surprise. Non pas qu'il sorte vraiment de l'ordinaire, mais l'ensemble est fait avec une certaine élégance. Et puis, on a sans doute jamais vu Casanova sous cet angle dans la pléthore de longs métrages déjà réalisés sur lui dans le passé. La mise en scène est académique mais fluide et assez gracieuse. La direction artistique très réussie, très beau travail sur la photo et sur les costumes. Le casting tient toutes ses promesses. Lindon est comme toujours convaincant, même si sur le papier on a du mal à l'imaginer dans le rôle. Stacy Martin a toute la beauté et la grâce pour incarner la jeune courtisane, tandis que Valeria Golino est toujours aussi fascinante, malheureusement le rôle est très court. Le tout se regarde donc sans déplaisir et nous fait passer un bon moment. Il manque peut être un souffle, une passion, que l'on ne ressent que par moment. Au final, voilà, malgré tout, le beau portrait d'un séducteur qui s’éprit, apparemment pour l'unique fois de sa vie, de la seule femme qui lui aurait jamais résisté. Un beau film sur le désir plus sur l'amour.
Même si l’on ne croit pas une seconde à Lindon en Don Juan, on peut apprécier cette amour tardif et ces jolies scènes avec la jeune femme qui au final est peut-être arrivée trop tard.... « Auriez-vous été le même avec vingt ans de moins? » demande la femme au début. Il aurait fait la cour en séducteur et non en homme attentionné et sincère..... Joli portrait
Ce pauvre Casonava parait bien ridicule dans cette vision de Benoit Jacquot. Vincent Lindon ne joue pas juste; trop mou , taciturne et impotent . Un gros ratage .On n'y croit pas du tout. Cela se voulait probablement une démystification du mythe.Le séducteur à genoux devant une jeune péronnelle qui le mène par le bout du nez. Et en conclusion l'amour incompris. Pourtant les décors et les costumes étaient très soignés, réussis., Mais le scénario trop bancal. Dommage
Après “Les Adieux à la Reine” et “Journal d’une femme de chambre”, Benoît Jacquot revient aux films à costumes en transposant la vie et l’oeuvre de Giacomo Casanova. Cet aventurier vénitien est tour à tour violoniste, écrivain, magicien, espion, diplomate, puis bibliothécaire mais toujours l'homme qui fit de son nom un synonyme de « séducteur ». Vincent Lindon incarne cet homme à une phase de sa vie où le séducteur devient fatigué et ruiné. Stacy Martin est la Charpillon, une courtisane de dix-sept ans qui sait manipuler les hommes. Casanova en tombera amoureux au point d’oublier toutes les autres femmes et de vouloir se suicider. Cet amour manque néanmoins de psychologie puisqu’il avance dans une mise en scène molle et déprimée. Le drame ne nous envoûte pas malgré la délicatesse des personnages. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Benoît Jacquot s'est déjà montré plus habile dans le registre du film dramatique en costumes, notamment avec les Adieux à la Reine. Ici, l'on a bien du mal à accepter ce Casanova anti-séducteur dans sa démarche (un comble), qui se donne un objectif difficilement palpable et auquel le spectateur que je suis n'adhère pas, tellement la mise en scène morne et, plus encore, le jeu minimaliste des acteurs ne soulèvent pas l'enthousiasme. L'écriture du film est plutôt faible et, s'il n'y avait le soin de la reconstitution d'époque et l'illustration des mœurs de ce temps, on ne trouverait pas grand intérêt à ce Dernier Amour.
Vincent Lindon (il n'est pas le seul) n’y est pour rien dans son interprétation empesée. Il doit son travail à la vision du réalisateur. Le ton employé du film lui donne un caractère lourd et pénible. On se perd rapidement. Entendez, j’ai perdu ma concentration par tant d’artifices forcés du langage. Poussif.