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konika0
27 abonnés
778 critiques
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4,0
Publiée le 14 septembre 2020
Bachotage J’enchaîne Hippocrate avec Première Année, un parcours intéressant. On retrouve notre personnage principal (oui, c’est plus ou moins le même). Cette fois, il est en première année de médecine ou plutôt en troisième première année de médecine. Son rêve, c’est d’être médecin et donc hormis les premières places au concours, point de salut. Il va collaborer avec un gus qui est là sans trop savoir pourquoi. Le scénario de Première Année est bien plus abouti que celui d’Hippocrate. Il y a ce coup-ci une écriture à plusieurs niveaux. C’est une véritable comédie et on rit souvent de situations drôles et finement amenées. C’est aussi un film qui dit beaucoup de ceux qui exercent la médecine aujourd’hui, qui explique comment les critères de sélection ne sont pas forcément les bons. C’est également une belle comédie dramatique sur la question de l’affirmation de son projet quand on a 20 ans. Sur ces trois tableaux, le film vise juste. Le récit est dynamique et le rythme parfaitement maîtrisé. On ne cherchera pas de grain de folie dans la mise en scène car on n’est pas là pour ça. Enfin, l’interprétation est aux petits oignons, grâce surtout à William Lebghil, parfait dans ce rôle de nonchalant brillant et plein de doutes. En bref, c’est une franche réussite que l’on tient là, qui rattrape la sage austérité d’Hippocrate.
La loi de la jungle démarre décidément bien tôt. Comment échapper à cette effroyable machine à laminer et broyer la chair fraiche qu’est cette 1ère année ? Si ce n’est en s’épaulant. De temps en temps il arrive qu’entre concurrents, on peut tomber sur des atomes crochus qui vont se muer en amitié. Elle peut permettre une entraide pour cette traversée d’un radeau de la méduse constamment sur le point de chavirer, grouillant d’étudiants qui carburent au par-cœur et finissent parfois au burn-out. La salle d’examen à Villepinte ressemble à une vaste termitière studieuse, sauf que dans une termitière tous les individus triment pour la communauté, alors qu’ici c’est du chacun pour soi. Celui qui trébuche, on le balaie sans état d’âme d’un cynique : « ça fait une place de plus pour nous ». Y a-t-il un lien de cause à effet entre l’absence du père chir’ au pot qui célèbre la réussite de son fils, et le geste de celui-ci à la fin du film, geste qui apporte une formidable bouffée d’amitié dans ce coude à coude sans pitié ? N’est-ce pas le premier geste humain qu’on aperçoit au seuil de ce long apprentissage qui, dans le temps s’appelait … les humanités ? Vincent Lacoste et William Lebghil collent à leur rôle, sympathiques, attachants et s’en sortent haut la main.
Le film semble tout droit sorti des années 90 et raconte le déterminisme version Bourdieu. Fils de médecin faisant médecine avec des facilités évidentes.
Qques scènes clichés mais qui ne ruinent pas un charme global. C'est très plaisant à voir.
Je dois dire en préambule que quand j'entends parler de suite ou - en occurrence - de préquelle ce n'est pas quelque chose qui m'emballe de prime abord. Je guette alors les notes et n'hésite pas à éliminer tel ou tel film.
Introduction terminée je vais vous expliquer pourquoi j'ai presque mis la note maximale à Première année.
L'explication est simple : Une très TRÈS belle histoire d'amitié, à tel point que je pardonne sans problème un côté un peu trop cliché et une incohérence à la fin.
À part ça il serait dommage de passer à côté de cette pépite. Le film est bon, très bon même. Quasi parfait.
Incroyable de voir à quel point ce film reflète la réalité. En tout cas il y a 15 ans c'était exactement comme cela. Pas la même fac mais locaux de la même époque: même amphis...
Un sujet connu mais très bien traité pour parler de cette année sabbatique. Les acteurs jouent très bien et le choix d'un élève surdoué confronté à un élève qui a moins de facilité est une très bonne idée.
Film illustrant à merveille le monde impitoyable des concours pour lesquels certains étudiants vont jusqu’à tout renier et faire d’immenses sacrifices afin de passer en deuxième année de médecine ! Hormis une fin qui nous laisse un peu sur notre faim, « Première année » nous fait passer très intelligemment et sans temps mort par différentes émotions, tout en nous rappelant nos années étudiantes avec plus ou moins de réussites. Il faut également louer la performance des deux acteurs principaux, proprement géniaux et avec qui l'on vibre ou l'on pleure. Chapeau les gars !
Bande annonce attrayante, et pas cette fois, pas de déception, bien au contraire. Une comédie Française sympa et touchante. Animée par Vincent Lacoste et William Lebghil, 2 formidables acteurs attachants et drôles. Leur histoire fait écho bien sur à tellement d'étudiants qui travaillent dur, et ne sont pas tous des "fils de" ou "fille de"...... Ici l'accent est mis sur le travail "intensif" - on ne voit aucune scène d'amusement ou de lâcher-prise - ça doit être assez exceptionnel (?), car on imagine les besoins de souffler !! Les deux jeunes sont extras et prometteurs.... Un excellent film !! **
Un film qui nous plonge dans le quotidien d'étudiants, ce n'est pas si fréquents. Et ce ne sont pas des fêtards vulgaires ou pédants pour une fois, plutôt intéressant à suivre pour ma part la fin cousue de fil blanc n'était pas indispensable.
Un bon film Français traité simplement et en douceur en évitant le côté sentencieux des sujets de société à la Française. Acteurs nickels. La fin se devine mais n'enlève rien à la réussite du film. Bravo.
Ayant toujours rêvé de faire la paces, je ne pouvais pas passer mon chemin suite à l’annonce de ce film. Je suis allé à l’avant première du film avec la présence du réalisateur à la fin et, franchement, j’ai adoré !
William Lebghil est juste parfait dans son rôle : drôle quand il le faut et avec un caractère qui évolue au fur et à mesure du film ! En effet au début on est face à un jeune homme un peu naïf qui ne sait pas trop quoi faire de sa vie et qui ne s’en donne pas forcément non plus les moyens pour que peu à peu, il s’adapte au véritable rythme de révision et prenne de la maturité. Le personnage d’Antoine quand à lui est assez différent. Ici on est face à une personne qui a toujours rêvé de faire médecine et qui s’est toujours donné au maximum sans jamais réussir. Pour ce qui est du film en général, on est plus sur une fiction que sur un documentaire comme l’a dit le réalisateur. Certains faits des étudiants de la paces sont effectivement exagérés et certaines décisions ou façons d’agir des protagonistes sont parfois littéralement impossibles à voir dans la vraie vie. Finalement je dirais que le point fort de ce film est les émotions qu’il arrive à nous faire ressentir. On a parfois l’impression d’être nous aussi dans ce cadre de révisions constantes sans pauses mais aussi cette impression de stress que ressentent Antoine et Benjamin quand ils sont sur le point d’obtenir leurs résultats.
En conclusion, je dirais que "première année" est un film français comme on n’en voit pas assez souvent. A savoir autre chose qu’une simple comédie ou qu’un simple divertissement. Je conseille fortement à ceux qui n’ont pas vu l’avant première d’aller le voir en septembre. A mes yeux il ne traite pas que de la paces, mais aussi de la pression qu’ont les étudiants en générale pour leur concours de fin de première / deuxième année. Bref, c’est excellent.
Ce film est une réussite , les acteurs sont formidables, leurs jeux subtils. Le genre est difficile, la fin est très belle sans tomber dans le pathos. Bravo
Une belle comédie qui malheureusement se rapproche - pour ne pas dire - de la réalité de l education nationale.... tellement de jeunes que l ecole rebute mais qui sont tellement plus aptent a etre medecin que ces petits genies du par coeur.....
Dans "Première année", la grande réussite, c'est l'apparente simplicité avec laquelle nous est racontée cette histoire, comme si on suivait le documentaire d'un morceau d'existences de deux êtres. C'est un long-métrage très bien écrit et réalisé, dans lequel tous les comédiens sont remarquables car tout en nuances. Les deux principaux personnages sont émouvants par le soutien qu'ils se donnent mutuellement, et leurs trajectoires qui sont pourtant si opposées. De surcroît, le film est aussi très intéressant car il met en valeur (dénonce?) cette compétition pour survivre dans notre société,spoiler: où il s'agit "d'avoir les codes" comme dit l'un des personnages; et cela quel que soit le domaine.