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Un visiteur
3,0
Publiée le 18 août 2019
Un buddy movie étudiant qui peut compter sur la connaissance intime qu’a le réalisateur-scénariste de l’univers qu’il met en scène, mais aussi sur le charisme et l’alchimie entre les deux acteurs principaux. Le résultat est très agréable, mais reste quand même en demi-teinte: c’est globalement bien rythmé, la relation entre les deux amis prend bien, la réalisation est plutôt bonne, tout comme les dialogues, la caractérisation des personnages et le choix des décors parisiens, mais l’accumulation de détails réalistes confine parfois au remplissage, la BO est pénible , les scènes ont tendance à toujours durer quelques secondes de trop, le burn-out de Lacoste est traité par-dessus la jambe et la fin a quelque chose de trop « américain » par rapport au ton de ce qui précède. De manière générale, c’est un film très bien ancré dans la réalité qu’il décrit, mais un peu court niveau scénario.
Première année me procure une forte charge émotionnelle puisque j'ai été confronté lors de mes années d'étude à toutes les péripéties qui sont présentés aux deux étudiants Antoine et Benjamin. Si la réalité est retranscrite avec minutie, il ne faut jamais oublier que nous sommes face à une oeuvre de fiction. Et comme toute fiction qui se respecte, nous jouons parfois avec la réalité pour accentuer les traits afin d'interpeller le spectateur. Médecin à la ville, Thomas Lilti s'en est détourné pour devenir un metteur en scène talentueux et incontournable du cinéma français : preuve en est, sa photographie sur Allociné est issue d'une émission de Druker. La reconnaissance est acquise. C'est une oeuvre qui parle à tous les étudiants qui ont été, ici ou là, médecine ou non, face à de terribles épreuves : questionnant les valeurs de l'amitié, du mérite et de la ténacité, Première année fait le job même si je reste absolument convaincu qu'il ne fallait pas forcément se détourner de la promo pour mieux appréhender nos deux personnages joués par Vincent Lacoste et le copain de Kev, William Lebghil. On les isole trop alors que traiter les différentes individualités d'une promo aurait eu un écho plus fascinant. Une mise en scène sans éclat, avec sobriété et classicisme viennent achever Première Année dans la catégorie des films de son temps. Si cette oeuvre fonctionne, c'est tout simplement car elle appelle à la nostalgie/ou terreur (c'est en fonction) du vécu des universitaires/étudiants. Mais est-ce suffisant pour en réaliser un bon film ?
“Première Année“ n’a rien de véritablement surprenant par son sujet et ne nous apprendra pas beaucoup plus sur ce qu’on connaissait déjà: l'impitoyable sélection de certains concours (ici médecine) et l’investissement chronophage à la réussite plus qu'incertaine. Mais le film sait parfaitement s’immiscer dans ce milieu par la richesse de ses anecdotes (le vécu du réalisateur est un atout indéniable) et surtout par l’empathie suscitée par ses deux personnages principaux (très beau duo V.Lacoste - W.Lebghil). Toute la mise en scène sonne juste, l’interprétation est parfaite, et l’ensemble joue adroitement entre un côté réaliste quasi documentaire et quelques séquence de pure comédie dramatique. Exceptée la séquence finale un peu douteuse, “Première Année“ passe l’examen avec une bonne moyenne.
De bonnes choses dans ce "Première année" mais rien de bien extraordinaire non plus. La plongée dans le monde sans pitié de la première année de médecine ultra-sélective qui pousse les étudiants à tous les excès pour pouvoir réussir et à se déconnecter totalement de tout ce qui peut les entourer et composer une vie étudiante normale (sorties, amis, amours etc) est plutôt bien retranscrit. Malheureusement l'emballage est très froid, peut-être une volonté du réalisateur à l'instar de ces jeunes transformés en robot pour réussir, mais le résultat reste qu'on arrive pas vraiment à accrocher au film. Les deux personnages principaux sont très peu développés de sorte qu'on ne s'attache pas du tout à eux quand on ne les trouve pas par moment carrément antipathiques. Quant aux personnages secondaires, ils tombent de nulle part et on situe à peine qui ils sont. Enfin pour le jeu d'acteur, si Vincent Lacoste s'en sort plutôt bien, William Lebghil (Vu dans Soda si son visage vous dit quelque chose sans arriver à le situer) en revanche est aussi expressif qu'un huître. Le tout donne un film intéressant et instructif mais un divertissement facilement oubliable.
Un bon docu-comédie dramatique sur la première année de médecine et l'amitié. Dommage que l'on se sente exclus de leurs préoccupations, faute d'émotion réelle et partagée. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Une année de labeur, d'amitiés, de concurrence, de jalousie à des âges où des choix de vie majeurs s'opèrent. Une vie entre parenthèses pour "réussir" cette première année très difficile, comme le sont les classes préparatoires aux grandes écoles. Les facultés, les capacités, l'énergie et le moral sont mis à rude épreuve. C'est tout le rendu de ce film, la fin détonne toutefois et gâche une partie de la démonstration nous présentant un happy end peu crédible.
On se retrouve a l'université ou l'école supérieur! Vincent Lacoste montre encore une fois tout son talent et montre qu'il fait bien partie de la nouvelle génération d'acteur prometteurs. J'aurais bien vu une suite à ce film dont la fin nous laisse un goût amer ... Chouette moment passé sur les bancs de l'ampi-theatre et des cours de médecines
Un film intéressant et instructif sur l'univers des études médicales en France : le numerus clausus, la charge de travail, la jalousie, la rivalité mais aussi l'entraide. Un peu déçu par le propos qui, je trouve, est resté trop en surface et n'est pas approfondi. C'est lisse, trop sage, attendu et, au final, un tantinet ennuyant. Une sensation de bâclage : on est passé très rapidement de l'apprentissage en fac et autres révisions aux épreuves blanches puis finales. C'est néanmoins un film agréable qui apporte son lot d'émotion, de sentiments.
Un film intéressant, à la limite du docu-fiction. Après avoir signé les très bons Hippocrate et Médecin de campagne, Thomas Lilti, offre avec sa troisième réalisation, une immersion à la fois captivante et intensive du monde des étudiants. Porté par un duo d’acteurs talentueux, Première Année traite son sujet, sur l’amitié, avec justesse. Même si la fin reste prévisible. Un bon moment.
Franchement, ce film est bien sympathique et l’histoire est prenante et universelle. Personnellement, je ne suis pas du tout attiré par le monde de la médecine (bien que mes parents soient infirmiers) mais le récit est super intéressant et l’ensemble des protagonistes sont attachants, d’autant plus que l’intrigue est vraiment touchante.
Un film dénonçant la dangerosité de la compétition absurde que doivent se livrer les étudiants en médecine pour passer le cap de la première année. Amphithéâtres combles, salles d’examen immenses, concurrence acharnée, programmes en constante surenchère, rivalités malsaines, stress destructeur, polarisation conduisant à la hargne ou à la dépression... Seul le dénouement peu crédible mais beau nous rappelle qu’on est au cinéma...
Le réalisateur d’Hippocrate s’attaque à un sujet très peu cinégénique : la folie de la première année de médecine et du système élitiste français en général. Il montre qu’appartenir à une famille de médecins donne un avantage dans ce concours sans cesse complexifié pour ne laisser passer que 15% des candidats en raison d’un numerus clausus absurde. Les images du concours donnent la mesure du nombre impressionnant de candidats. Il est remarquable que le réalisateur arrive à produire de belles images de révisions !!! En plongée au dessus des deux amis entourés d’une forêt de livres... Bon scénario avec une fin étonnante. Vincent Lacoste confirme son talent.
Thomas Lilti nous offre avec Première Année une plongée dans le monde de la PACES remarquablement intéressante. Bien realisé, le film nous présente un milieu étudiant très dur avec un duo d’étudiant bien différents et très attachants. Même si la fin est je trouve trop rapide, les émotions tout au long du métrage, que ce soit les rires ou de la tristesse, sont bien présentes.
Simple mais efficace, Thomas Lilti propose avec « Première année » un film très classique mais terriblement entraînant et plaisant. Le cinéaste français adopte une démarche proche du documentaire en restant constamment à la hauteur de ses personnages, le réalisateur les aime et parvient à nous communiquer cet amour si bien que s’on attache très facilement au duo. Cela reste évidemment très basique, à l’image d’un scénario pas très inventif et prévisible dans son déroulé même si cela ne nuit pas tellement à l’appréciation du long-métrage. On rit et l’on se sent proche des deux étudiants très bien interprétés pas Vincent Lacoste et William Lebghil, c'est suffisant pour nous faire passer un bon moment et l’on n’en demandait pas plus.
Troisième film sur l'univers médical par un médecin devenu réalisateur abordant ici la fameuse première année d'études sanctionnée par un Numerus Clausus impitoyable. Proche du documentaire par son traitement ce film devrait rafraîchir les envies de certains bacheliers tentés par la blouse et le stéthoscope. Mettant en scène le bachotage inhumain (et quelquefois inutile) auquel les étudiants sont confrontés, Thomas Lilti aborde également son thème sous l'angle d'un déterminisme social qui ne dit pas son nom. Une prédisposition naturelle que le formidable William Leghbil par un geste altruiste inespéré tentera de contrecarrer.