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    Première année
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    Kev T
    Kev T

    39 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2019
    Film authentique, tant dans ce qu’il présente (et dans ca manière de le presenter) que dans l’acting. Les étudiants (pas seulement en médecine) ne peuvent que s’y retrouver. Ca ne bascule jamais dans le larmoyant ou dans des péripéties « teenagers », le film tient sa trame sans nous abrutir de termes médicaux ce qui nous permet de ne pas décrocher.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 680 abonnés 12 411 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2021
    « Toubib or not Toubib ! » Vincent Lacoste et William Lebghil (surtout) qui se rèvèle! La rencontre fait tilt! Le parcours de deux ètudiants en première annèe de mèdecine selon Thomas Lilti, un mèdecin cinèaste qui a la facultè de transformer en or tout ce qu'il touche! Ce troisième long-mètrage sur le monde mèdical est une nouvelle rèussite! Le film nous plonge dans l'enfer d'une première annèe de mèdecine! Un monde fou avec très peu de place! On savait que c'ètait difficile mais là on ècarquille les yeux en permanence devant tant de travail, d'efforts et de sacrifices! De plus c'est un film ultra-rèaliste qui collait parfaitement à l'actualitè puisque le gouvernement cherchait à supprimer en 2018 le concours (souvent injuste et cruel) de fin de première annèe! On n'attend de voir quelle rèforme on nous propose car de toute èvidence il faut changer le système (pour beaucoup, ce serait la fin de l'enfer). Un petit coup de pouce salutaire pour le rèalisateur de "Hippocrate" dont on n'attend avec grande impatience les films suivants! Allez on fait une pause...
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    200 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2018
    Grâce à ce film, le réalisateur Thomas LILTI nous plonge efficacement dans l'enfer du concours de première année commun aux études de santé. Celui-ci ne cache rien de l'impitoyable esprit de concours qui règne en première année. Le duo formé par Vincent LACOSTE et William LEBGHIL traduit parfaitement les tourments ressentis par les étudiants en médecine. Les acteurs se révèlent très convaincants et la mise en scène rythmée contribue à rendre ce film intéressant. Cela aurait pu être ennuyant, mais c'est au contraire bourré d'énergie. Un bon divertissement qui tombe à pic en ce mois de rentrée scolaire et universitaire.
    LeFilCine
    LeFilCine

    177 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2018
    Thomas Lilti sera de retour en septembre avec un troisième film consécutif portant sur la thématique médicale, après Hippocrate et Médecin de Campagne. Cette fois-ci il insère un peu de comédie dans son propos, s’essayant donc à la comédie dramatique. Son sujet, la très dure et sélective première année de médecine, offre au réalisateur beaucoup de pistes de comédie et de drame, dans lesquelles il s’engouffre avec justesse. Ses deux interprètes principaux sont parfaits dans ce registre. Même si William Lebghil semble avoir un peu de mal à se lâcher complètement dans son rôle. On le sent parfois un peu absent, là où Vincent Lacoste, semble beaucoup plus investi. Ce qui peut s’expliquer en partie par l’écriture de leurs personnages, aux personnalités bien différentes, ce qui rend finalement la confrontation des deux étudiants assez intéressante. Mais le personnage incarné par Vincent Lacoste aurait sans doute mérité d'être le premier rôle. Sur le fond, Thomas Lilti se fait plus observateur que dénonciateur. Il laisse le spectateur, un peu plus encore que dans ses précédents films, se faire critique ou non d'un fonctionnement presque qu'inhumain. Là où le réalisateur excelle ce n'est finalement pas dans le fond mais dans la forme : sa mise en scène est parfaite, la musique toujours délicieuse, et le rythme parfaitement maîtrisé. Son nouveau film est donc, une nouvelle fois, une œuvre très attachante, qu'on n'aura aucun déplaisir à revoir.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    Si je n’ai pas fait médecine, j’ai tout de même arpenté pendant deux ans les classes préparatoires et je peux donc témoigner de la véracité de ce qui est décrit dans le film. Le réalisateur a su parfaitement s’immerger dans ce microcosme particulier à la manière d’un documentariste. Il en tire un film agréable à suivre, d’autant que le duo formé par Vincent Lacoste et William Lebghil est vraiment attachant. Au passage, le cinéaste démontre bien l’inégalité entre une personne issue du sérail et un outsider qui n’a que peu de chances d’intégrer le cercle restreint des diplômés. Le réalisateur en profite également pour fustiger un système qui privilégie l’efficacité au détriment de la passion et de l’envie d’exercer un métier. Tout ceci est fait avec légèreté et sans jamais se faire juge. Bref, un agréable moment, même si le cinéma est assez peu présent ici.
    Caine78
    Caine78

    6 688 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Ayant (involontairement) vu environ 156 fois la bande-annonce avant de découvrir le film, je craignais que celle-ci suffise à résumer celui-ci dans son ensemble, ce qui est (légèrement) le cas. Fidèle à ses habitudes, Thomas Lilti, l'ancien médecin devenu réalisateur « exclusivement » pour y aborder un sujet qu'il connaît par cœur, fait preuve de cohérence, d'intelligence, se reposant bien plus sur son propos que sur sa mise en scène, convenable à défaut d'avoir des idées. Me concernant, c'est un milieu que je ne connais absolument pas, le jargon médical ingurgité du début à la fin m'ayant paru aussi limpide que le langage mandarin au XIVème siècle. De plus, l'aspect surréaliste et ô combien élitiste de ce concours « interne » aurait mérité d'être mieux mis en avant, restant trop souvent au second plan. Je n'ai pas été non plus convaincu par spoiler: le « burnout » total d'Antoine
     : si celui-ci est logique, le comportement de ce dernier m'a paru l'être nettement moins. Cela écrit, ne boudons pas non plus notre (relatif) plaisir. Lilti connaît manifestement son sujet (le contraire eut été étonnant!!), sait s'y prendre pour rendre ses deux héros sympathiques et proches de nous, cette plongée dans les années facs rappelant de plaisants souvenirs à ceux qui les ont bien connus. Il trouve un joli équilibre entre drame et comédie, sait quel registre choisir au bon moment, s'intéressant aussi bien à ses personnages qu'à l'histoire qu'il raconte. Pas de misérabilisme, juste un constat lucide sur un système inadapté perdurant depuis des décennies, pouvant pousser jusqu'à l'épuisement (physique et psychologique) nombre d'étudiants qui mériteraient pleinement leur réussite au concours, l'interprétation très « force tranquille » de Vincent Lacoste et surtout William Lebghil apparaissant tout à fait adapté au propos, même si l'on devine assez aisément spoiler: lequel l'aura et ne l'aura pas
    , malgré un « twist » très moyennement crédible dans les dernières minutes. Ce n'est pas avec « Première année » que le cinéma français va guérir de tous ses maux, loin de là, mais au vu de la production hexagonale annuelle, celui-ci apparaît tout à fait fréquentable : après tout, c'est déjà pas mal.
    Nico H.
    Nico H.

    16 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Un petit film bien sympa, hyper rythmé et agréable à suivre, mais au final un peu creux. Acteurs au top.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 novembre 2018
    Un film sympathique mais prévisible. La fin se devine quasiment dès le début. Toutefois j’apprécie un film où il n’y a pas d’histoire d’amour qui s’immisce dans le scénario.
    bsalvert
    bsalvert

    405 abonnés 3 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2019
    Le spectateur est entrainé dans cette atmosphère lourde et pesante de la première année de médecine impitoyable où les coups bas pleuvent car il ne faut pas être bon il faut être meilleur. Nos deux héros ne se ménagent pas. Il faudrait en discuter avec ceux qui l'ont vécu pour voir si le film est réaliste.
    PLV : une idée qu'on se fait de cette terrible 'première année'.
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2019
    A travers l'amitié de deux étudiants le Réalisateur Lilti avec son expérience personnel nous décrit l'univers impitoyable de la première année de médecine. Tout le récit est montré avec réalisme presque comme un documentaire avec des amphis bondés, le bachotage perpétuel et la concurrence entre étudiants afin d'obtenir le concours final (qui se déroule d'ailleurs dans un hangar immense et presque kafkaïen ) . Le dénouement spoiler: ou William qui était mieux placé se désiste afin d'offrir une chance supplémentaire à Vincent pour passer en deuxième année
    est un peu tiré par les cheveux . Note entre 3.5 et 4 .
    alex z
    alex z

    23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    un peu surnoté. malgre le tres bon jeu dacteur et le sujet atypique, le film reste assez lineaire et plat. Attention ce n'est pas une comedie mais une sorte de documentaire sur la 1ere anneee de medecine.Qu'attend t'on pour préselectionner les eleves en medecine!
    Redzing
    Redzing

    1 108 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2024
    Vous voulez faire des études scientifiques exigeantes ? Ca tombe bien, le cinéma français traite un peu le sujet depuis quelques années, histoire de vous donner un aperçu. En 2023, "La Voie Royale" dévoilait les coulisses de la prépa. Et dès 2018, "Première année" évoquait la première année de médecine (PACES pour les intimes).
    On suit deux étudiants aux profils opposés, qui développeront néanmoins des affinités. Antoine est un bosseur passionné et solitaire, qui rêve de devenir médecin, mais qui a déjà raté deux fois le concours d'entrée. Par dérogation, il effectue une troisième première année. Benjamin est l'archétype du lycéen paumé dans son orientation, et qui débarque un peu par hasard, mais dont les facilités lui permettent de survivre en médecine. Plus social, il est néanmoins écrasé par son père, lui-même chirurgien.
    Il faut quand même avaler la présence de ces deux acteurs, plus vieux que leurs personnages. Avec son physique jeune, les 25 ans de Vincent Lacoste restent à peu près crédibles. Par contre, William Lebghil a 28 ans et je n'ai pas gobé qu'il est un lycéen fraîchement bachelier.
    Mais si on arrive à mettre cela de côté, les acteurs s'avèrent frais, et campent des personnages réalistes et touchants. Beaucoup de situations ont d'ailleurs un côté documentaire, et sentent le vécu (le réalisateur et scénariste Thomas Lilti est lui-même médecin), avec un peu d'humour.
    Car sans verser dans le thriller estudiantin oppressant, "Première année" montre les difficultés de la PACES. Et le fait de manière plutôt touchante, avec un certain rythme. Le réalisateur a confié s'être inspiré de "Rocky", d'ailleurs directement référencé par une scène de course sur des marches !
    Certes, la réalisation est plutôt conventionnelle. Et le final très improbable. Mais "Première année" reste un film estudiantin instructif et plaisant.
    FaRem
    FaRem

    8 613 abonnés 9 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    Après "Hippocrate" et "Médecin de Campagne", Thomas Lilti est de retour avec un nouveau film sur la médecine et revient cette fois-ci aux origines et en remontant plus loin que dans "Hippocrate" puisqu'il s'intéresse à la première année de médecine et à son fameux concours qui fait faire des cauchemars à des milliers d'étudiants chaque année. Le réalisateur nous fait suivre un binôme composé d'Antoine et Benjamin qui ont le même but, mais pas la même motivation et encore moins la même façon de travailler. Antoine en est à sa troisième année et joue le tout pour le tout en travaillant d'arrache-pied tandis que Benjamin arrive tout frais avec ses facilités et sa nonchalance. Les deux vont se lier d'amitié et on remarque que Benjamin accepte de travailler avec Antoine uniquement pour se rapprocher de lui, car sinon, les études ne sont pas sa priorité, car il se repose sur ses acquis. Cette différence de mentalité va permettre à l'histoire d'évoluer et d'explorer pas mal d'éléments sur la PACES. Contrairement aux histoires de ses deux premiers films, je n'étais pas, de base, trop intéressé par celle-ci, mais comme Thomas Lilti est talentueux, la première partie est agréable par contre la seconde partie est bien plus réussie et intéressante lorsque le sujet est davantage creusé et que le film s'attarde sur les difficultés, les sacrifices et les inégalités. C'est un film à la fois bien documenté et réaliste qui montre tout ce qu'il y a montrer sur cette première année de médecine, et un film qui raconte une belle histoire d'amitié. C'est le film que j'ai le "moins aimé" de Thomas Lilti, mais c'est tout de même pas mal.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2018
    Film après film, Thomas Lilti met tout son talent de réalisateur au service de l’exploration d’un domaine que, sans doute, il connaît sur le bout des doigts, celui de la médecine. Après « Hippocrate » (2014) sur la médecine en hôpital, après « Médecin de campagne » (2016), voici « Première année » qui s’intéresse à ceux qui entreprennent le parcours du combattant des études destinées à sélectionner les futurs praticiens. L’expression n’est pas trop forte, plus d’une scène du film évoquant réellement des épreuves qu’il faut être très endurant pour supporter, à la fois physiquement et mentalement.
    Cet aspect est d’ailleurs celui qui surprend le moins : on sait bien que les concours de première année de médecine se soldent par un grand nombre d’échecs, ce qui veut dire que, pour passer ce cap, on est obligé de travailler d’une manière quasi inhumaine. Pour résumer cette dure réalité, l’un des personnages du film va jusqu’à comparer ceux qui réussissent à des reptiles plutôt qu’à des êtres humains ! Travailler sans compter, mémoriser des listes impressionnantes de formules jusqu’à saturation, c’est le lot commun des étudiants de première année de médecine.
    Si le film séduit, c’est aussi et surtout parce qu’il déborde ce seul aspect d’un bachotage exténuant pour raconter une histoire d’amitié, avec ses hauts et avec ses bas. Cette amitié, c’est celle qui se noue entre Benjamin (William Lebghil), lui-même fils de chirurgien, qui s’est décidé à intégrer les bancs de la fac, et Antoine (Vincent Lacoste) qui, lui, a réussi à se faire admettre pour son troisième essai en première année de médecine. Entre les deux étudiants se joue quelque chose d’assez complexe, tous deux prenant la décision de s’entraider et construisant, de ce fait, une véritable amitié, mais tous deux se trouvant aussi, surtout quand surviennent les examens, en concurrence, étant donné le nombre limité de ceux qui accèderont à la deuxième année. spoiler: L’amitié, la belle amitié, qui s’est nouée entre les deux garçons se trouvent remise en cause lorsque Antoine traverse une dure période de crise qui le fait craquer de toutes parts. Tout est-il fini pour autant entre les deux garçons ? Peut-être pas. Le film réserve l’une de ses scènes les plus belles et les émouvantes lorsqu’est prononcée une demande de pardon. Rien que pour cette scène-là, le film mérite d’être applaudi !
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2018
    Benjamin est jeune. Il sort du baccalauréat. Ce n’est pas un foudre de guerre au travail scolaire mais sur les conseils d’une conseillère en orientation il accepte de s’engager en première année de médecine. L’enfer du concours s’offre à lui, enfer qu’il va partager avec Antoine, un rare triplant autorisé en première année. Voilà à peu près le sujet de ce film relativement court, mais totalement dense et complet sur l’horreur universitaire en France, particulièrement en faculté de médecine, où le matraquage des étudiants est à la limite de la maltraitance mentale.

    Thomas Lilti connaît bien l’univers de la médecine, étant lui-même à l’origine généraliste. On se souvient du très réussi « Hippocrate » qui mettait en scène un jeune interne dans l’enfer hospitalier des urgences. De nouveau, le cinéaste talentueux s’intéresse aux étudiants en médecine. Le propos est profondément déterministe. Bourdieu guette dans ce scénario où démonstration est faite que la réussite au concours est certes liée à la capacité de chacun à s’abrutir de connaissances, mais surtout aux acquis sociaux qui préfigurent dans certaines familles aisées, de catégories sociales supérieures, où le rapport à la concurrence est totalement intégré. Bien sûr, le propos est un peu simpliste. Pour autant, comme toute représentation figée des choses, on n’en est pas très loin quand on sait le nombre de médecins qui eux-mêmes avaient des parents docteurs.

    « Première année » ne se contente pas de regarder la démolition des esprits et des cervelles de ces étudiants qui doivent tout sacrifier, au profit de leur projet de devenir médecins. Le spectateur ne peut pas s’empêcher d’être emporté dans ce tourbillon de sciences, d’ouvrages et de concepts biologiques indigestes. Néanmoins, le réalisateur décrit la beauté d’une amitié qui va être mise nécessairement à l’épreuve du bachotage, auquel la faculté soumet les deux garçons. Ce choix scénaristique ne manque pas de provoquer un sentiment d’empathie immédiat à l’égard de ces deux jeunes gens. Le film choisit une émotion juvénile qui ne verse jamais dans la grossièreté et la caricature. On regarde ce film comme on lirait un roman d’initiation, avec ses premiers émois amoureux, l’entrée dans le monde adulte, la découverte que la liberté est illusoire, et surtout la révélation que ce monde terrible est celui que les propres parents de nos deux héros ont collectivement façonnés, à l’encontre de leurs valeurs profondes.
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