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    Première année
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    Cantin J
    Cantin J

    11 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    Un film simple et réaliste. La narration est juste dans son apport en stresse, en comédie et en émotions. Pas la note maximale pour moi car la fin est en trop pour moi. Je conseil !
    Redzing
    Redzing

    1 150 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2024
    Vous voulez faire des études scientifiques exigeantes ? Ca tombe bien, le cinéma français traite un peu le sujet depuis quelques années, histoire de vous donner un aperçu. En 2023, "La Voie Royale" dévoilait les coulisses de la prépa. Et dès 2018, "Première année" évoquait la première année de médecine (PACES pour les intimes).
    On suit deux étudiants aux profils opposés, qui développeront néanmoins des affinités. Antoine est un bosseur passionné et solitaire, qui rêve de devenir médecin, mais qui a déjà raté deux fois le concours d'entrée. Par dérogation, il effectue une troisième première année. Benjamin est l'archétype du lycéen paumé dans son orientation, et qui débarque un peu par hasard, mais dont les facilités lui permettent de survivre en médecine. Plus social, il est néanmoins écrasé par son père, lui-même chirurgien.
    Il faut quand même avaler la présence de ces deux acteurs, plus vieux que leurs personnages. Avec son physique jeune, les 25 ans de Vincent Lacoste restent à peu près crédibles. Par contre, William Lebghil a 28 ans et je n'ai pas gobé qu'il est un lycéen fraîchement bachelier.
    Mais si on arrive à mettre cela de côté, les acteurs s'avèrent frais, et campent des personnages réalistes et touchants. Beaucoup de situations ont d'ailleurs un côté documentaire, et sentent le vécu (le réalisateur et scénariste Thomas Lilti est lui-même médecin), avec un peu d'humour.
    Car sans verser dans le thriller estudiantin oppressant, "Première année" montre les difficultés de la PACES. Et le fait de manière plutôt touchante, avec un certain rythme. Le réalisateur a confié s'être inspiré de "Rocky", d'ailleurs directement référencé par une scène de course sur des marches !
    Certes, la réalisation est plutôt conventionnelle. Et le final très improbable. Mais "Première année" reste un film estudiantin instructif et plaisant.
    FaRem
    FaRem

    8 817 abonnés 9 651 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    Après "Hippocrate" et "Médecin de Campagne", Thomas Lilti est de retour avec un nouveau film sur la médecine et revient cette fois-ci aux origines et en remontant plus loin que dans "Hippocrate" puisqu'il s'intéresse à la première année de médecine et à son fameux concours qui fait faire des cauchemars à des milliers d'étudiants chaque année. Le réalisateur nous fait suivre un binôme composé d'Antoine et Benjamin qui ont le même but, mais pas la même motivation et encore moins la même façon de travailler. Antoine en est à sa troisième année et joue le tout pour le tout en travaillant d'arrache-pied tandis que Benjamin arrive tout frais avec ses facilités et sa nonchalance. Les deux vont se lier d'amitié et on remarque que Benjamin accepte de travailler avec Antoine uniquement pour se rapprocher de lui, car sinon, les études ne sont pas sa priorité, car il se repose sur ses acquis. Cette différence de mentalité va permettre à l'histoire d'évoluer et d'explorer pas mal d'éléments sur la PACES. Contrairement aux histoires de ses deux premiers films, je n'étais pas, de base, trop intéressé par celle-ci, mais comme Thomas Lilti est talentueux, la première partie est agréable par contre la seconde partie est bien plus réussie et intéressante lorsque le sujet est davantage creusé et que le film s'attarde sur les difficultés, les sacrifices et les inégalités. C'est un film à la fois bien documenté et réaliste qui montre tout ce qu'il y a montrer sur cette première année de médecine, et un film qui raconte une belle histoire d'amitié. C'est le film que j'ai le "moins aimé" de Thomas Lilti, mais c'est tout de même pas mal.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2018
    Film après film, Thomas Lilti met tout son talent de réalisateur au service de l’exploration d’un domaine que, sans doute, il connaît sur le bout des doigts, celui de la médecine. Après « Hippocrate » (2014) sur la médecine en hôpital, après « Médecin de campagne » (2016), voici « Première année » qui s’intéresse à ceux qui entreprennent le parcours du combattant des études destinées à sélectionner les futurs praticiens. L’expression n’est pas trop forte, plus d’une scène du film évoquant réellement des épreuves qu’il faut être très endurant pour supporter, à la fois physiquement et mentalement.
    Cet aspect est d’ailleurs celui qui surprend le moins : on sait bien que les concours de première année de médecine se soldent par un grand nombre d’échecs, ce qui veut dire que, pour passer ce cap, on est obligé de travailler d’une manière quasi inhumaine. Pour résumer cette dure réalité, l’un des personnages du film va jusqu’à comparer ceux qui réussissent à des reptiles plutôt qu’à des êtres humains ! Travailler sans compter, mémoriser des listes impressionnantes de formules jusqu’à saturation, c’est le lot commun des étudiants de première année de médecine.
    Si le film séduit, c’est aussi et surtout parce qu’il déborde ce seul aspect d’un bachotage exténuant pour raconter une histoire d’amitié, avec ses hauts et avec ses bas. Cette amitié, c’est celle qui se noue entre Benjamin (William Lebghil), lui-même fils de chirurgien, qui s’est décidé à intégrer les bancs de la fac, et Antoine (Vincent Lacoste) qui, lui, a réussi à se faire admettre pour son troisième essai en première année de médecine. Entre les deux étudiants se joue quelque chose d’assez complexe, tous deux prenant la décision de s’entraider et construisant, de ce fait, une véritable amitié, mais tous deux se trouvant aussi, surtout quand surviennent les examens, en concurrence, étant donné le nombre limité de ceux qui accèderont à la deuxième année. spoiler: L’amitié, la belle amitié, qui s’est nouée entre les deux garçons se trouvent remise en cause lorsque Antoine traverse une dure période de crise qui le fait craquer de toutes parts. Tout est-il fini pour autant entre les deux garçons ? Peut-être pas. Le film réserve l’une de ses scènes les plus belles et les émouvantes lorsqu’est prononcée une demande de pardon. Rien que pour cette scène-là, le film mérite d’être applaudi !
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2018
    Benjamin est jeune. Il sort du baccalauréat. Ce n’est pas un foudre de guerre au travail scolaire mais sur les conseils d’une conseillère en orientation il accepte de s’engager en première année de médecine. L’enfer du concours s’offre à lui, enfer qu’il va partager avec Antoine, un rare triplant autorisé en première année. Voilà à peu près le sujet de ce film relativement court, mais totalement dense et complet sur l’horreur universitaire en France, particulièrement en faculté de médecine, où le matraquage des étudiants est à la limite de la maltraitance mentale.

    Thomas Lilti connaît bien l’univers de la médecine, étant lui-même à l’origine généraliste. On se souvient du très réussi « Hippocrate » qui mettait en scène un jeune interne dans l’enfer hospitalier des urgences. De nouveau, le cinéaste talentueux s’intéresse aux étudiants en médecine. Le propos est profondément déterministe. Bourdieu guette dans ce scénario où démonstration est faite que la réussite au concours est certes liée à la capacité de chacun à s’abrutir de connaissances, mais surtout aux acquis sociaux qui préfigurent dans certaines familles aisées, de catégories sociales supérieures, où le rapport à la concurrence est totalement intégré. Bien sûr, le propos est un peu simpliste. Pour autant, comme toute représentation figée des choses, on n’en est pas très loin quand on sait le nombre de médecins qui eux-mêmes avaient des parents docteurs.

    « Première année » ne se contente pas de regarder la démolition des esprits et des cervelles de ces étudiants qui doivent tout sacrifier, au profit de leur projet de devenir médecins. Le spectateur ne peut pas s’empêcher d’être emporté dans ce tourbillon de sciences, d’ouvrages et de concepts biologiques indigestes. Néanmoins, le réalisateur décrit la beauté d’une amitié qui va être mise nécessairement à l’épreuve du bachotage, auquel la faculté soumet les deux garçons. Ce choix scénaristique ne manque pas de provoquer un sentiment d’empathie immédiat à l’égard de ces deux jeunes gens. Le film choisit une émotion juvénile qui ne verse jamais dans la grossièreté et la caricature. On regarde ce film comme on lirait un roman d’initiation, avec ses premiers émois amoureux, l’entrée dans le monde adulte, la découverte que la liberté est illusoire, et surtout la révélation que ce monde terrible est celui que les propres parents de nos deux héros ont collectivement façonnés, à l’encontre de leurs valeurs profondes.
    Ashitaka3
    Ashitaka3

    112 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    Le film se regarde bien, les acteurs sont très bons, l'histoire passionnante. Mais l'oeuvre sans réelle musique extra-diégétique, sans réelle profondeur, se contente d'un minimum syndical niveau mise en scène, niveau progression. On arrive à la fin avec un manque d'attachement criant par rapport à nos personnages principaux. Quel dommage! Le film, proche du documentaire, se limite trop souvent à exposer théoriquement ce qui se passe en première année, alors que le ressenti des personnages est éclipsé par cet agglomérat de détails médicaux souvent inutiles, souvent pesants et ennuyeux. Un équilibre mal maîtrisé dommageable et totalement frustant quand on voit l'idée finale somptueuse, gâchée pour le coup.
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2018
    un très bon film dramatique sur les déboires des études de médecines dans les rangs de la faculté. une très belle histoire et belle interprétation des 2 acteurs principaux dont lequel le duo fonctionne à merveille. je pensais que cela serait moyen, et ben non pas du tout c'est un très joli qu'il faut voir, on peut se sentir et où se rappelé des moments passés dans le milieu des écoles supérieurs. j'ai passé un très bon moment cinématographique sans temps mort.
    Seemleo
    Seemleo

    67 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2018
    Thomas Litli est un coquin, cachant bien son jeu. Après le tournage de "médecin de campagne" aux scènes plan-plan et mou du genoux, on pouvait douter de sa capacité à sortir du peloton des réalisateurs tout venant. Le voilà plus avisé dans l'exercice rétrospectif sur sa jeunesse. "Première année" est flamboyant et inspiré. L'auteur nous plonge dans le monde addictif de la vie quotidienne des études hautes perchées, de ses enjeux dignes d'un match de coupe à répétition, de ses névroses et de ses victoires à l'adrénaline équivalente à celle des tirs au penalty.

    Sur une intrigue mince, aucun plan n'est ennuyeux. On passe un excellent moment auprès des étudiants, de leur fraîcheur d'esprit, leur optimisme et leur énergie. La cerise sur le diplôme c'est les deux acteurs principaux bien choisis et habités par leur rôle.

    "Première année" est une réussite qui mérite de passer le concours d'admissabilité des meilleurs films français 2018.
    L_huitre
    L_huitre

    86 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2018
    Le dépassement de soi est un sujet prisé du cinéma. Sportif le plus souvent. Rarement intellectuel. C'est un challenge que de présenter un accomplissement personnel au travers des études. Quoi de plus singulier et d'auto-centré que des études intensives ? Thomas Leltil relève le défi avec ce film sur la première année de médecine au travers de l'histoire de Benjamin et d'Antoine, deux étudiants à la personnalité différente. Ce n'était pas gagné d'avance, mais le pari est réussi. Leltil réussit à nous faire vibrer en montrant l'aventure humaine que constitue cette année d'études, véritable Everest du savoir maximum emmagasiné en un minimum de temps. C'est réussi car le réalisateur nous montre ces deux jeunes lutter pied à pied dans ce combat inhumain. Ils en bavent, serrent les dents et se prêtent au jeu d'un esprit de corps qui fait penser à une secte égocentrique et en même temps solidaire. Hélas, la fin est peu crédible, car elle vire au romanesque. L'histoire se suffisait pourtant à elle-même. Qu'importe !... L'esprit est là. Nous savons maintenant ce qu'ont enduré tous les médecins de notre entourage. Cela force le respect et l'admiration. Ces jeunes médecins sont les chevaliers en armure de notre époque adverse à l'effort.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2018
    Une vraie histoire, rythmée, intéressante, finement filmée, avec des rebondissements et des acteurs excellents: Un très bon film à voir.
    Christophe R
    Christophe R

    29 abonnés 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    " Première Année " est un très bon film, réussi par son réalisme évident (il m'a personnellement fait remonter des souvenirs douloureux...), par son humanisme très fort et par l'excellent jeu des deux principaux acteurs.
    Pour être franc, je ne m'attendais pas à voir un film aussi bon ; totalement dans le ton d'une excellente comédie dramatique, " Première Année " vise juste du début à la fin du film.
    Très belle réussite.
    ptitmayo
    ptitmayo

    37 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2018
    Vu en avant-première à Clermont-Ferrand en présence du réalisateur et médecin Thomas Lilti, "Première Année" est un petit film à la fois drôle et acerbe sur ce que représente ce concours, à savoir une épreuve de vie complètement folle et pas franchement saine d'esprit. Le scénario dépeint bien les étapes chronologiques de cette première année spoiler: (gros amphi, examens blancs, les salles d'examen énormes, le grand rendez-vous pour choisir sa spécialité)
    et ses caractéristiques spoiler: (les épreuves sont de plus en plus fournies, la bagarre pour les places, le raffut des redoublants, les shows décontraction avec les tests blancs)
    et a l'intelligence de ne pas tomber dans l'excès de jargon médical. Toutefois, la principale force du film est de s'attarder sur 2 personnages à part entière (Vincent Lacoste et surtout William Lebghil sont excellents) représentant différents points de vue spoiler: (le triplant qui a la vocation; le nouveau qui fait ça pour gagner l'attention de son père chirurgien (Thomas Lilti a déclaré que c'était du vécu) et cède sa place quand il réalise qu'il n'y ait pas parvenu)
    qui s'additionnent pour témoigner de l'absurdité de cette première année spoiler: (où celui qui a la méthodologie nécessaire d'apprentissage par coeur sera meilleur que celui qui veut comprendre ce qu'il apprend; Il n'y a aucune place pour une vie sentimentale et de loisirs si on veut réussir; l'esprit de compétition prédomine sur tout (le réalisateur a confirmé qu'il avait cet état d'esprit et que ça le gênait))
    , tout en soulignant son apport humain spoiler: (chacun se réalise à travers les épreuves, il y a de l'entraide mutuelle et aussi de la jalousie due à la compétition)
    . En revanche, le film passe à côté de certaines thématiques spoiler: (les prépas inégalitaires (Thomas Lilti a dit qu'il n'en pensait que du mal et qu'il n'avait donc pas le matériel nécessaire pour soulever le débat là-dessus), le défaut initial d'orientation pour Benjamin, la question du Numerus Clausus)
    et se révèle insuffisant sur certains passages durs spoiler: (la dépression d'Antoine est trop survolée, à l'image de son passage express à l'hôpital)
    , au profit d'une légèreté assumée et d'un humour réussi spoiler: (le grattage de nez pendant l'opération, le planning de révision, Benjamin qui mange tout le temps, les pains au chocolat, les maths en guise de pause, les polycopiés qui varie ou non d'une année sur l'autre, la multitude de livres pour aider les étudiants (le vendu, le meilleur, le gros, etc...), les blagues sur les méthodes de triche (répondre que B!!), la démonstration cardiaque dans la rue avec les poubelles et la voisine)
    . Au final, en étant plus une comédie dramatique qu'un drame avec des touches d'humour, "Première Année" n'a pas l'impact d'un film comme "Hippocrate" et se révèle trop court (1h30) pour traiter tous les sujets en profondeur, mais peut s'appuyer sur son humour efficace, un univers bien dépeint et une plongée humaine sympathique et pleine de sens dans la vie de 2 protagonistes bien écrits.
    Fanadri123
    Fanadri123

    28 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2018
    Première Année marque la quatrième réalisation de Thomas Lilti. Médecin de formation, il se lance dans le cinéma avec un premier long-métrage ; Les Yeux Bandés avec Guillaume Depardieu en 2008. Il décrira plus tard le milieu hospitalier ; Hippocrate (2014) puis le quotidien d'un médecin de campagne avec Médecin De Campagne en 2016 avec François Cluzet. Cette année, Thomas Lilti revient à la base des études de médecine en racontant le destin de deux étudiants, Antoine et Benjamin, pour qui le parcours ne sera pas une promenade de santé. Ils devront s'acharner et trouver un juste équilibre s'ils veulent franchir cette violente et compétitive première année. Le projet est né durant la promotion de Médecin De Campagne, le public s'interrogeait sur le manque de médecins dans les campagnes et le réalisateur en est donc venu à la conclusion que le problème n'était peut-être pas les jeunes médecins mais le système qui les forme. Thomas Lilti a ensuite eu une vision très cinématographique de ce que pourrait être son prochain film. Le réalisateur retrouve Vincent Lacoste quatre ans après Hippocrate dans lequel son rôle lui a valu une nomination aux Césars en 2015. Ici dans Première Année, l'idée était de montrer la violence et l'épreuve que sont les grands concours qui déterminent toute une vie. La médecine n'est pas ici un "prétexte" mais plutôt un "contexte", une porte d'entrée qui doit permettre aux spectateurs de comprendre très vite le but des personnages. On y suit le jeune Benjamin découvrant l'univers de la fac de médecine via les conseils d'Antoine, un triplant. Ce qui est intéressant dans l'approche de Thomas Lilti est son choix d'inverser les rôles, dans le sens où c'est le jeune arrivant qui a compris le système, qui s'est fondu dans le moule et qui explique à Antoine des choses qu'il n'a toujours pas intégré en deux ans de temps passé sur les bancs de la fac. L'ironie est que Benjamin semble passer le concours un peu par hasard tandis qu'Antoine est prêt à tout sacrifier pour réussir. Ayant vécu aussi cette première année de médecine, Première Année survole à mon sens un peu son sujet en abordant que très peu la dualité entre les loisirs de la vie étudiante et l'obligation de travailler ardemment, élément qui aurait pu créer un climat émotionnel plus important encore chez le spectateur ; cette confrontation au choix. De même, le réalisateur souhaitait montrer la "violence" de ce concours, il ne s'agit ici que de violence "psychologique" où les personnages se torturent l'esprit, et non d'une violence "physique" comme les jeunes étudiants peuvent subir au cours de cette première année (je parle en connaissance de cause, car j'en ai vu des choses sur les deux "premières années"). C'est plus une version soft, presque censurée de cette épreuve. Peut-être que les choses ont changé en dix ans de temps. Le film pourrait même encourager les étudiants à se lancer en médecine et tenter l'aventure, peut-être pour faire face à la pénurie de médecins ? Le film alterne des moments quasi-documentaires et des moments très cinématographiques avec ses scènes très rythmées et sous tension soulignant l'aspect impitoyable du concours.Néanmoins, le film s'intéresse beaucoup à l'amitié et à l'entre-aide, deux éléments assez rare en première année et c'est là où il marque des points, sur l'aspect humain des personnages. Le final est une belle preuve d'humanité et redonne espoir en beaucoup de choses. Cet aspect est une belle réussite et reste très humble dans la démonstration de ses propos. Première Année fait le job, le film se tient, il est bien écrit et est porté par deux très bons acteurs ; Vincent Lacoste et William Lebghil jouent de manière sincère et juste. Je regrette cependant que le film n'exploite pas plus certains éléments évoqués plus haut pour en faire un film plus complet et riche mais le film explore une autre piste et démontre que dans ce milieu où règne la compétition et l'individualisme, il demeure une once d'humanité et d'humilité.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 885 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    On préfère Hippocrate dans la trilogie médecinale de T. Liti, notamment pour la découverte de R. Kateb, mais ce nouvel opus est très bien, avec le toujours excellent Vincent Lacoste, et l'humour décalé du scénario se conujuge parfaitement avec cette histoire d'amitié qui trempe dans un réalisme social sans manichéisme. Un bon point également à William Lebghil, très crédible. On attend la suite (Médecin de campagne nous avait beaucoup plus également).
    LadyWolverine
    LadyWolverine

    14 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2018
    C'est assez hallucinant ce qui se passe en PACES. Cette grande salle pour de concours, ça fait peur quand on sait le nombre qui vont passer.
    J'ai lu plus bas "en deçà de la réalité ", c'est pas grave car ce n'est quand même pas un documentaire. Le film brosse un univers et la fin, plausible ou pas, on est dans un film avec des personnages. C'est aussi un film sur l'amitié, sur le poids de la famille. Et c'est très bien joué.
    J'ai beaucoup aimé.
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