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    Danton
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    Shaigan
    Shaigan

    90 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2014
    Cela fait toujours plaisir de voir Depardieu à l'époque où il était le meilleur acteur français, voire du monde, et sa prestation est en effet exceptionnelle. Le film, lui, est loin d'atteindre ce niveau même s'il ne démérite pas pour autant. La réalisation est pas mal et retransmet une ambiance sombre, oppressante et mouvementée parfaitement réussie. En revanche, il y a clairement un problème de rythme qui rend le film parfois un peu ennuyeux. De plus, il y a un petit côté trop théâtral de la part de nombreux acteurs qui jure un peu avec le réalisme que le réalisateur prétend donner à sa réalisation. Sinon, le principal problème du film (mais là, il s'agit plus d'un débat historique que d'un débat cinématographique), c'est le parti-pris du scénario faisant de Danton le "gentil" et de Robespierre le "méchant", alors que Danton ne valait pas mieux que Robespierre et avait fait lui aussi assassiner un très grand nombre d'innocents. Sans compter que, comme d'habitude pour les films racontant cette période, on n'a le droit qu'à la "surface" de la Révolution Française, les scénaristes ne se penchent jamais sur les banquiers qui ont financé cette révolution (Jean-Frédéric Perregaux par exemple) ni sur leurs objectifs. Quoi qu'il en soit, un dernier mot pour dire qu'on ne peut que constater que le traitement de cet épisode historique a énormément inspiré le film "La Révolution Française", qui sortira quelques années plus tard et qui le traitera exactement sous le même angle, mais avec, je trouve, plus de réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 mars 2015
    Un mano a mano entre les deux figures de proue de la subversion de la monarchie et la révoltes des citoyens, les deux avocats de métiers et ex alliés sont désormais confrontés a une vision différente sur le plan de vue politique, l'un, Georges Danton joué par notre gégé national, qui a d'étranges similitudes avec depardieu, bon vivant, grande gueule, extraverti, ayant un penché non dissimulé pour l'alcool et l'autre, Maximilien de Robespierre, plus strict, moins de grandiloquence, d'emphase, moins affublé, et un brin coincé ! Tout les opposent, mis a part qu'ils sont deux grands leaders déterminés dans leurs actes . En 1793 malgré la chute du roi et de la reine, la france subit toujours une crise économique et alimentaire, le peuple souffre toujours et Danton symbolise plus que quiconque la cocarde tricolore, il souhaite cependant que le calme revienne et que le sang arrête d'être déversé, ce qui contrarie les plans de Robespierre qui lui souhaite que la révolution dure de plus belle quitte a y laisser d'autres vies, car il désire plus que tout une constitution très strict, et pour cela avec son comité dont il est le représentant, il devra tenter de faire s'allier Danton, son meilleur ami Dumoulin arrivait dans le camp d'en face avec lui sous peine d'ordonner leur arrestation et les faire guillotiner.
    Un film intéressant, informatif qui l'un des films référence de la filmographie hétéroclite de Gerard Depardieu ! Le titre est mal trouvé ceci dit car le film n'est pas centré sur Danton, on y voit autant l'un que l'autre ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Sans doute inspiré de la pièce "la mort de Danton" de Büchner, chef d'oeuvre du drame romantique allemand qui peut se comparer à "Lorenzaccio" ou aux grandes tragédies de Shakespeare, le film de Wajda possède certes un caractère théâtral évident qui lui a souvent été reproché. Mais face à un récit et des personnages éminemment dramatiques, quel autre choix pour le réalisateur que de rendre de cette manière le face-à-face titanesque entre Danton et Robespierre? Depardieu y trouve peut-être là son plus grand rôle, celui d'un géant ambigu, d'un lion orgueilleux au soir de son existence.

    L'intérêt du film ne s'arrête pas là. Par delà la vision crasseuse et suffocante d'un siècle des lumières qui s'enlise dans les ténèbres (réalisation remarquable car il ne s'agit plus d'une reconstitution artificielle mais d'une plongée vivante dans la Terreur), Wajda nous parle de l'histoire contemporaine de sa Pologne marquée par l'affrontement entre les révoltés de la liberté et les révolutionnaires attardés du régime. Danton/Walesa contre Robespierre/Jaruzelsky? Assurément, mais outre cette récupération, Wajda nous rappelle les liens troublants qui existent entre la période noire de la Révolution et celle des régimes de l'est (procès truqués, effacement des portraits de "dissidents" sur les tableaux officiels...). "Danton" se perçoit de ce fait comme le petit frère de "l'aveu" de Costa Gavras. Mais Wajda s'attarde aussi sur les zones d'ombres de Danton qui ne peut être vu comme un innocent. Orateur génial et révolutionnaire vénal, tyran responsable de la mise en place du tribunal révolutionnaire, ce qui le mènera à sa perte, il figure ce que Robespierre aurait pu devenir s'il ne s'était enfoncé dans l'idéologie.

    Deux pôles d'une vision totalitaire de la révolution, l'un dogmatique, l'autre plus humain, les deux ténors finiront par se détruire l'un l'autre. Leçon d'histoire et d'humanisme pour laquelle aucun régime autoritaire ne peut exister sous l'égide des droits humains.
    Prymo
    Prymo

    68 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2009
    Dès le début, en quelques plans, tout est dit. Paris pue la mort et la faim, c’est le printemps 1794 et la jeune République est un régime paranoïaque et accusateur. La chasse aux contre-révolutionnaires est ouverte et le règne de la Terreur, dont Robespierre est le bras armé, a commencé. C’est dans cette atmosphère crépusculaire, pile au moment où l’on guillotine à gogo, que Georges Danton choisit de rentrer de son exil campagnard… Arrive alors, menton au vent, le coup de génie de Wajda : Depardieu en Danton. Qui mieux que notre Gégé national aurait pu incarner le charismatique et rugissant « homme du 10 août » ? l’acteur trouve là un rôle à sa démesure. Il peut tout se permettre et se permet tout. Eructant, cabotin, séducteur, doucereux, il habite son personnage comme d’autres partent à l’assaut, dévastant tout sur son passage.Danton reste un film historique, si rare dans l'époque de La révolution Francaise!!A voir pour les interéssés!!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 204 abonnés 4 191 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2016
    Voir Gérard Depardieu dans le rôle de Danton, c'est replonger avec bonheur dans cette période féconde où l'acteur presque à l'acmé de son talent avait encore soif d'étendre son horizon cinématographique. Ce n'est pas un hasard si la Gaumont appuyée par le ministre de la Culture de François Mitterrand nouvellement élu, choisit de confier ce projet ambitieux au réalisateur polonais Andrzej Wajda alors qu'on aurait logiquement attendu un cinéaste français pour évoquer cet événement même s'il est devenu depuis longtemps universel. Wajda tout juste récompensé à Cannes pour son film militant "L'homme de fer" (1981) et membre actif du syndicat Solidarnosc s'est imposé comme celui qui pouvait le mieux en cette fin de siècle transmettre au spectateur la fièvre révolutionnaire. Ce d'autant plus qu'une de ses compatriotes, Stanislawa Przybyszewska passionnée par la Révolution française et obsédée par la réhabilitation de Robespierre avait écrit en 1929 une pièce de théâtre, "L'affaire Danton" jouée au même moment à Paris par Gérard Depardieu dans le rôle-titre. Tout semblait donc couler de source. Le casting sera mixte, habilement réparti par Wajda entre acteurs polonais pour les partisans de Robespierre et acteurs français pour les partisans de Danton afin de favoriser l'harmonie de jeu et limiter les problèmes de doublage. Au-delà de l'épisode choisi du retour de Danton à Paris après sa retraite à Arcis-sur-Aube pour, avec l'appui de la Convention, mettre fin à la Terreur, Wajda et Jean-Claude Carrière exposent l'impasse dans laquelle aboutit rapidement toute révolution. Une impasse menaçant de la faire basculer dans une dictature qui trouve toujours sa justification dans l'atteinte aux idéaux par les contre-révolutionnaires que la paranoïa ambiante du moment débusque à chaque coin de rue. Pendant le tournage du film, le général Jaruzelski interdit le syndicat Solidarnosc et fait arrêter ses principaux dirigeants. Beaucoup penseront que les quelques arrangements de "Danton" avec l'histoire de la Révolution Française étaient une volonté du réalisateur afin de parler de la souffrance de son pays et dénoncer l’utopie communiste. Certains iront même jusqu’à penser que le Danton du film pouvait être le reflet de Lech Walesa et Robespierre celui du général Jaruzelski. Jean-Claude Carrère affirme que cette tentation bien légitime a été vite contenue avec l’accord du réalisateur pour conserver au film, dans le temps, la dimension universelle que lui confèrent les évènements symbolisés par le 14 juillet 1789. C’est bien ce qui domine trente ans après la sortie du film selon la vision prophétique de Carrière . Sur le plan formel, Wajda aidé d’Igor Luther à la photographie et de Jean Prodromidès à la composition musicale s’est évertué à traduire au mieux l’état de tension permanente généré par le retournement d’un système politique via le processus révolutionnaire. Objet de toutes les convoitises de ceux toujours prompts à récupérer un pouvoir à terre, la Révolution hésite parfois et presque toujours finit par marcher en aveugle. Les partis pris esthétiques du réalisateur polonais traduisent donc parfaitement l’angoisse propre à ce moment convulsif forcément transitoire difficile à saisir. Les acteurs tous transportés y ont trouvé un support formidable qui au-delà des costumes d’époque leur a permis de trouver le ton juste. Si Depardieu seul sur l’affiche promotionnelle semble de prime abord écraser le film de sa présence animale c’est la prestation hallucinée du grand acteur polonais Wojciek Pszoniak qui fascine, campant un Robespierre visiblement conscient et effrayé des conséquences de chacune de ses décisions, devenu le commandant d’un navire qu’il ne maîtrise plus. « Danton » n’est sans doute pas le film exhaustif et didactique sur la Révolution comme le sera celui de Robert Enrico plus officiel en deux parties qui viendra commémorer le bicentenaire de 1989, mais opéra tragique et magnifique sur la difficulté des hommes à se chercher un destin commun, il résonne encore puissamment alors que nos sociétés occidentales vacillent pour s’être coupablement endormies sur l’héritage de cette grande Révolution et des guerres qui l‘ont suivie.
    Roub E.
    Roub E.

    989 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2016
    Qui d'autre que Depardieu pouvait interpréter de manière aussi exalté l un des personnages les plus intrigant de l histoire de France à savoir Georges Danton. Car si j ai trouvé le film remarquable c est principalement pour l interprétation démentielle du monstre Depardieu qui colle parfaitement à l'idée que je me fait d'un des pères de la révolution. Il est partout dévore l écran et les autres personnages qu il écrase de sa présence et de son verbe. Le film se concentre sur une courte période de son retour de son exode campagnard à sa condamnation à mort le film établit un parallèle entre toutes les grandes révolutions qui semblent remplacer une dictature par une autre. Le film aurait gagné à être peut être moins glorifiant sur Danton alors que Robespierre passe pour un fou furieux incontrôlable alors que de mon point de vue ce qui est le plus effrayant chez ce dernier C est son côté froid et calculateur . Il n empêche j ai adoré ce film une nouvelle fois pour l interprétation de Depardieu que je classerai dans ses plus grandes réussites au côtés des Uranus, Cyrano ou 1492.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    164 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2015
    Un grand film historique avec du très grand Depardieu au sommet de son talent.
    Une ambiance particulière avec un jeu hyper théâtralisé et une musique étrange qui installe un climat inquiétant . Des décors,des costumes, un bon travail de documentation et d'interprétation historique, une durée généreuse, des acteurs fascinants. Avec le film de Robert Enrico de 89, le Danton d'Andrzej Wajda est un des meilleurs films historiques sur la révolution Française.
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2008
    Une fois n'est pas coutume, Wajda verse dans la simplicité. Simplicité du récit, simplicité des décors , simplicité des dialogues et des situation, mise en scène sobre et efficace, le film n'en gagne que plus de force. Mais la vraie réussite de ce film tient dans le face à face exceptionnel que se livrent Depardieu (Danton) et Wojciech Pszoniak (Robespierre), éclipsant par la puissance de leur jeu et leur implication dans leur rôle le reste de la distribution. Un grand film d'acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 juillet 2008
    Danton aurait été un "pur", emporté dans la tourmente révolutionnaire...Faux! C'est un mythe!
    Il fut de ceux qui poussèrent aux meurtres à la chaîne par ses "idées" révolutionnaires; il fut broyé par la machine que lui et ses amis mirent en branle dès 1789...
    Cette Révolution d'une bêtise et d'une méchanceté inouïes servie d'exemple à toutes les révolutions les plus sanguinaires du XIXème et XXème siècle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 février 2013
    Tourné en plein basculement de la Pologne, le parallèle entre l'époque révolutionnaire et celle de la période Soviétique est fréquente (la séquence ou Robespierre demande à David d'enlever Fabre du tableau du serment du Jeu de Paume). Sans surprise, Depardieu donne toute la mesure de son talent (charmeur, "fort en gueule" puis "doux") mème si je trouve dommage que parfois, la caricature du personnage historique rejoigne celle de l'acteur(les séquences ou on le voit profiter de la bonne chère). Wojciech Pszoniak est parfais pour lui donner la réplique dans le rôle de l'Incorruptible. On note la présence un peu surprenante de Villeret en Westermann ("le boucher de la Vendée) et P Chereau en Desmoulin.
    Concernant la véracité historique, dommage que l'élimination des "Enragés" soit passé sous silence pour réduire le film en un duel entre les deux grandes figures de la Révolution
    La mise en scène est assez classique sauf peut être lors du moment des executions. Je suis assez réservé sur la musique: la période est sombre, lourde sans doute mais devait on renforcer cela par une musique dans le mème effet ?
    selenie
    selenie

    6 364 abonnés 6 215 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2016
    Si "Danton" est vendu comme un biopic il est avant tout pour Wajda un superbe moyen de dénoncer la situation politique en Pologne d'alors par un parallèle intelligent mais peu subtil. "Danton" est donc un hors sujet à la fois judicieux et maladroit, tout dépend de quel point de vue on se place. La rivalité Danton-Robespierre est mené comme le parallèle de la rivalité Walesa-Jaruzelski. De ce point de vue le film est une réussite de propagande assez éblouissante ! Mais au final les amateurs et fans d'Histoire peuvent s'en mordre les doigts car "Danton" n'est pas un Biopic digne de son personnage principal.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2018
    Danton représente autant un compromis politique qu'il en est un lui-même. Réalisé par une icône polonaise du cinéma, Andrzej Wajda, à une époque où le communisme était présent dans la conscience populaire tout en restant l'apanage d'un orient désidéalisé, il place Depardieu en figure de proue d'un navire dont personne n'a pu réaliser le tirant d'eau. C'est cette profondeur qui devra à l'œuvre sa renommée, et c'est à elle toujours que l'on doit de pouvoir lire aujourd'hui des phrases au doux tintement fédérateur comme ce titre d'une critique du film : « le meilleur film produit par la France sur sa Révolution ».

    Depardieu ne fait pas un aussi bon orateur que Gabin dans Le Président, mais j'ai de nouveau l'impression qu'il connaît le vrai départ qualitatif de sa carrière. Sans doute la production en fait-elle trop à vouloir ne mettre que des acteurs polonais dans le camp de Robespierre, et que des français dans l'autre, car c'est bien entendu entre ces derniers que les arguments sont lancés (ils sont les morceaux de premier choix au sein de dialogues autrement denses mais pas géniaux, ni dans l'allure, ni dans la reconstitution) et l'intérêt des joutes oratoires est quelque peu usé par un doublage très symptômatique des années chauvines (à savoir mauvais).

    Finalement, Danton offre une belle représentation de l'an 2, sachant bien trouver les moyens de refaire le vieux Paris quand il ne dépeint pas la claustrophilie un peu crasseuse de l'administration en ces temps immémoriaux. Mais cette dernière est aussi responsable d'un fort arrière-goût théâtral, contre lequel les gros plans et les quelques micro-travellings sont impuissants, et qui ne laisse pas une très bonne impression, un sentiment de proximité trop grande avec le monde réel, celui qui fait semblant. Cela semble confirmer que la performance du texte et des acteurs sont les ingrédients à retenir, mais les deux, comme on l'a vu, sont imparfaits.

    septiemeartetdemi.com
    Philippe C
    Philippe C

    102 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2011
    A travers l'affrontement de Danton (remarquable Depardieu) et Robespierre, c'est le sort de beaucoup de révolutions trahies par idéalisme ou aveuglement que WAJDA traite : on peut penser à la révolution française bien sur, mais aussi à celle des bolchéviques, le procès de Danton rappelle les proçès de Moscou, ou encore à la révolution iranienne.... et ssouvent les révolutions faites au nom du peuple l'affame pui sl'opprime, on remplace une tyranie par une autre pire encore. En souhaitat qu'on ne revive pas cela en Tunisie, Egypte ou Lybie dans les mois qui viennent. Ce film est donc universel.....le traitement de tous les personnages : Danton, Robespierre, Desmoulins, Saint Just, Fouqier est absolument remarquable : certitudes, doutes, idéaux, faiblesses, trahison et héroisme
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2011
    Un film plutôt soigné. L'ambiance lourde, sinistre, impitoyable de cette période de la Révolution est bien rendue : musique inquiétante, tons sombres... Depardieu campe avec talent Danton, de même que Pszoniak, qui incarne Robespierre avec conviction. Desmoulins est par contre très mal joué, de même que certains personnages secondaires : Jacques Villeret est par exemple mal exploité. On suit les manœuvres de Robespierre, pétri d'idéalisme, pour écarter tous ceux qui ne se suivent pas sa ligne. Un détail historique m'a toutefois surpris. Le film commence avec le retour de Danton de la campagne, qui est intervenu en novembre 1793. C'est aux Hébertistes que s'en prennent pendant l'hiver 93-94 les Indulgents dirigés par Danton et Desmoulins. Ce n'est qu'après l'exécution des Hébertistes en mars 1794 que le duel Danton/Robespierre se déclenche. Il est regrettable d'avoir totalement ignoré la montée en puissance et l'élimination des Hébertistes. A part cela, les états d'âme et l'aspect psycho-rigide de Robespierre ainsi que la démesure de Danton sont bien dépeints. On aurait pu selon moi avoir des scènes et des personnages encore plus travaillés, mais le résultat est honorable.
    maxshreck
    maxshreck

    61 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2012
    Un assez bon film sur la terreur et Danton. Dommage que le parti pris pro dantoniste fausse la donne. Toutefois l'environnement de l'époque est bien retranscris et même les jacobins y trouveront leur compte notamment dans les personnages du comité de salut public criant de vérité. A voir.
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