"Dans la brume" est le 3e long métrage de Daniel Roby, mettant en scène Romain Duris et Olga Kurylenko dans les rôles phares.
Je n'attendais absolument rien de ce film, mais je dois avouer que j'ai été agréablement surpris par la qualité de celui-ci car pour un films français de ce budget là : chapeau ! Ce long métrage met pour moi une petite droite au cinéma Hollywoodien.
J'ai trouvé les acteurs très bons : Romain Duris et Olga Kurylenko excellent, tout comme la jeune Fantine Harduin qui est une bonne révélation, et qui est à suivre de près ! Mention spéciale à Michel Robin et à Anna Gaylor qui sont pour moi la principale source d'émotion (
je ne vous cache pas qu'une petite larme s'est montrée quand ils attendaient leur mort
). Bref, le casting de ce film est vraiment un atout ! (notamment l'apparition de M. David Pujadas, apparition qui m'a fait bien rire).
Le scénario n'est pas exceptionnel, mais, il se laisse suivre sans problème, et nous sommes vite plongés dans le film. La fin est très bonne, j'ai été assez surpris par celle-ci car je ne m'y attendais pas du tout !
La narration est classique, mais reste tout de même efficace !
Le rythme est aussi très bon. En effet, le film arrive à passer d'une séquence lente et émotionnellement forte, à une séquence rythmée ! On ne s'ennuie donc pas devant ce film !
La musique n'est pas marquante, mais elle n'est pas non plus mauvaise. Par le biais de celle-ci, le réalisateur décuple nos émotions et sentiments, nous rappelant au passage l'essence de toute musique de films : rendre nos sensations et émotions encore plus fortes !
La photographie est très simple, il n'y a pas de grosse prise de risque sur cet aspect cinématographique.
Le montage est bon, pas trop saccadé, il nous laisse le temps de regarder chaque plan suffisamment longtemps, sans tomber dans la lenteur, ce qui briserait le rythme du long métrage !
Gros big up pour la brume, car j'ai lu dans un article qu'elle existait réellement, et qu'elle n'est pas le fruit d'effets spéciaux. Donc j'ai beaucoup de respect aux équipes du film car cela à dû être difficile de tourner un long métrage complet dans la brume...
Je vais maintenant donner mon explication (qui est subjective) de la nature de la brume et de sa signification car elle n'est pas donnée explicitement dans le film (j'écris ce paragraphe car j'ai vu quelques personnes exprimer leur incompréhension par rapport à ce sujet la) :
Pour moi, la brume est produite par le biais des tremblement de Terre. Il s'agit donc du rapport réaction/produit explicité par Anna. De plus, nous savons qu'il y a plusieurs enfants atteints d'une maladie génétique, les empêchant tout contact avec d'autres êtres humains, et, nous savons aussi qu'ils sont immunisés aux effets mortels de cette brume qui a tué la plupart des habitants de Paris. Il s'agit, à mon avis de la sélection naturelle. En effet, les enfants malades sont des espèces dérivées de l'être humain qui peuvent s'adapter à leur environnement qui a changé à jamais. Les Hommes banals sont alors "évincés" de la surface de la Terre pour favoriser cette nouvelle source de diversité. Les enfants malades vont alors se reproduire pour former "les nouveaux Hommes", jusqu'au prochain phénomène de sélection naturelle...
Bref, je donne la note de 4/5 pour ce film car il est très bon ! Je le conseillerais aux personnes de plus de 12 ans car le contexte peut faire peur aux plus jeunes. Daniel Roby est alors un réalisateur à suivre..