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Shiwamada
40 abonnés
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3,5
Publiée le 7 juillet 2020
Qui de mieux placé que Roland Emmerich pour réaliser un film appelé "The Patriot" ? Après avoir sauvé l'Ecosse, Mel Gibson est donc en charge de rendre sa liberté aux Etats-Unis. Les images et les reconstitutions sont superbes, tout comme l'interprétation du trio Gibson-Ledger-Isaacs. Fresque dantesque de presque 3h et réelle immersion dans une guerre sans pitié, on ne peut éviter les relents de propagande parce que pour un Colonel Tavington côté anglais, on a du avoir la même côté américain. Le fait de voir d'entrée des noirs dire qu'ils ne sont pas des esclaves mais fiers de travailler pour une famille blanche américaine, j'ai également envie de dire "Mais bien sûr". Il y a vraiment un côté la famille parfaite américaine contre les méchants envahisseurs rosbeefs, alors évidemment que c'est un parti pris assumé à tous les niveaux, mais bon c'est un peu facile de retenir de l'histoire que ce qui nous intéresse. Malgré tout, choisir le point de vue d'une famille qui ne souhaite qu'être spectateur d'un conflit auquel ils ne veulent pas prendre part, pour finalement choisir un camp par obligation, c'est plutôt bien vu.
Un scénario qui accroche, certe un film qui prône la " force et puissance " des USA mais qu'est ce qu'on se fout ce film fait vibrer. une réalisation génial. Ce film ma marqué. On se sent " dedans " . Un acting parfait rien à redire sur cette beauté
"The patriot" est tout simplement un excellent film. On peut y voir une vaste fresque qui représente avec force de détails la guerre d'indépendance des Etats-Unis. Le personnage principal est quelqu'un qu'on ne verrait plus à l'écran (en ces temps de politiquement correct), ou en tout cas pas de cette manière, c'est à dire un planteur à la tête d'une exploitation avec des esclaves (et qui est bienveillant avec ses esclaves). Cela permet au passage de montrer que bien des Indépendantistes américains, par exemple, George Washington, étaient des planteurs, ce qui ne les a pas empêchés de faire cause commune avec les Quakers (entre autres) du Nord...C'est de l'ordre du détail, mais je pense que ça montre que le film arrive non seulement à montrer de belles scènes, mais à avoir une lecture précise de la société d'alors: on voit que les enfants du personnage principal peuvent porter les armes, ce qui implique qu'il les a entraînés (ou à tout le moins préparés) à cela; ce n'est peut être pas innocent dans un contexte de possible révolte servile...On voit aussi que le courrier était un instant important pour se tenir au courant des nouvelles, à une époque où il n'y avait pas le téléphone sans parler d'Internet, mais où on avait toutefois une population avide d'informations car capable de les lire (très tôt, il y a eu une vaste alphabétisation aux Etats Unis). Par ailleurs, pour parler des batailles, on voit ce qu'est la "guerre en dentelles" c'est à dire des soldats qui tirent en salve et qui montent au feu tout en restant disciplinés: cela donne des batailles spectaculaires réglées avec minuties par des généraux qui deviennent de véritables tacticiens; la cavalerie n'étant pour autant pas obsolète et permettant de porter le coup de grâce à un ennemi désorganisé par les salves. Les canons ont un certain rôle sur le champs de bataille mais on n'a pas encore des batteries de campagne légère comme à l'époque de Napoléon. Tout ça y est, il y a donc un véritable souci de réalisme historique et c'est ce qui est rare pour un film, et génial...Le film n'oublie toutefois pas de raconter une véritable histoire, avec quelqu'un qui au départ n'est pas forcément très enthousiaste pour la cause de l'indépendance, mais qui va le devenir, par haine envers les Britannique, en raison d'un événement douloureux, ignoble et injustifiable, n'en déplaise à tous les post-modernistes de tout poil...et c'est ce qui va l'amener à embrasser de manière résolue cette cause (avec l'aide des français entre autres). Donc au total on a un destin individuel exceptionnel qui va rencontrer un événement majeur de l'histoire contemporaine...
Le plus patriotique des allemands nous régale une fois de plus avec un long-métrage qui nous présente la Guerre d'indépendance par le trou de serrure de la porte de l'Histoire. Mel Gibson est encore une fois époustouflant de justesse dans le rôle de ce père qui renonce a l'affrontement jusqu'à ce que Jason Isaacs le rappelle à l'ordre. Nous suivons cette milice, commandée par un Gibson revanchard, alors que le pays est en pleine guerre. Mais il n'y a pas que ça, il y a des moments d'émotion et même de l'humour. Tout ceci est accompagné par une bande-originale signée John Williams. Un très beau film que je recommande.
Je revois ce film 20 après et je n'aime pas plus que la 1ère fois : que ce soit le patriotisme dégoulinant, les scènes de comédie ou d'émotion caricaturales, c'est assez navrant...et en plus c'est long... Exemples rapides : les enfants courent toujours en riant, les groupes en désaccord finissent toujours par être d'accord en se levant solennellement l'un après l'autre, etc. Tout fait fabriqué et à part le côté pyrotechnique il ne reste pas grand chose.
Si Roland Emmerich n'est pas populairement reconnu pour réaliser des films très cérébraux. Il en a réussi quelques uns, enfin au moins deux :"Stargate" le meilleur et celui-ci, à noter quand même le sympathique film de genre "Universal Soldier". Bref, ici c'est un pan de l'histoire américaine qui sert de fonds à l'histoire. Un père devenu pacifiste pour protéger ses enfants est confronté à la cruauté d'un officier anglais prêt à saboter toute envie d'indépendance. Mais après la mort d'un de ses fils, ce père fera remonter toutes sa hargne et ses compétences pour mettre fin à l’ingérence anglaise. Aidé par un français, il monte une armé de combattant assoiffé de liberté. Mel Gibson met tout son coeur dans ce rôle pas très éloigné de Braveheart au côté de Tchecky Karyo qui met son énergie à valoriser les français malgré les clichés habituels, et le regretté Heath Ledger au début d'un carrière prometteuse. Certes, on ne déroge pas à la facilité patriotique et bien pensante, mais c'est un film puissant et énergique. Bémol non négligeable, la violence cru paraît se justifier d'elle-même et cela malgré les tentatives du réalisateur de culpabilisé ses personnages libérateurs et c'est malheureusement la seule vrai différence faites entre les "gentils" et les "méchants".
Un bilan très mitigé... Face à une photographie très travaillée, une musique épique, un casting fort plaisant (notamment Jason Isaacs et bien sûr Mel Gibson) et à quelques moments d'émotion pure se dressent malheureusement une ode au patriotisme américain trop appuyée, un panel de bons sentiments peu subtils, des facilités de mise en scène (notamment ces ralentis préjudiciables) et une simplification historique ne donnant guère accès à l'évolution du conflit pour l'Indépendance. Dommage!
Film patriotique sauce américaine, style main sur le cœur et drapeau étoilé flottant au vent. Rien ne nous est épargné au niveau des clichés: le courage des colons, leur sens de la justice, de l'honneur, jusqu'à leur ouverture d'esprit (les esclaves combattants considérés comme des égaux par les braves membres de la milice, cent ans avant l'abolition de l'esclavage dans le pays), le tout en opposition aux tuniques rouges anglaises sans scrupule qui n'hésitent pas massacrer femmes et enfants. Quant au colonel anglais Tavington, son personnage manque tellement de subtilité qu'il n'en est plus crédible. Aucune finesse dans le traitement de l'histoire (mais j'imagine que c'est peut être cela qui est apprécié par le public US), un peu de révisionnisme (les français qui arrivent quand la situation a déjà penché du bon côté et ne sont là que pour donner le coup de grâce), pas vraiment de souffle épique ni dans les combats, ni dans les discours pour la liberté et Mel Gibson en héros indépendantiste loin du charisme de William Wallace dans Braveheart (avec lequel de nombreuses analogies pourraient être faites). Bien sûr le tout est atténué par une superbe reconstitution de l'époque de la guerre d'indépendance, qui nous sauve de l'ennui et qui sauve vraiment le film pour celui qui aime bien l'Histoire.
Ce film est un vrai chef-d’œuvre avec de grands acteurs convaincants, tellement que je ne peux m’empêcher de le revoir au moins une fois par année... Il fait partie de mon top 10 personnelle et aucun film ne pourra le détrôner!!!
Intéressant d'un point de vue historique sur la guerre de Sécession, il est également certain que The Patriot est aussi un film qui ne présente les colons américains que sous leur meilleur jour face aux perfides Anglais. En même temps, c'était prévisible. Reste à apprécier cette fresque, assez sanglante, vous êtes prévenus.
Vu le 01/12/2019. Du grand film avec un grand acteur, ça vous pose un chef d’œuvre! C'est ce que je ressens après avoir vu pour la 4è ou 5è fois le film de Roland Emmerich avec un Mel Gibson du même tonneau que son alter-ego William Wallace dans "Braveheart". En effet, dans les deux films on commence avec un Mel Gibson pacifiste, qui est reconnu pour ses talents guerriers mais qui ne veut pas aider les rebelles. Puis il perd un proche (sa fiancée, son fils...) et là, il se change en bête de combat assoiffée de vengeance, prend la tête des révoltés, monte une armée, rallie tout le monde et triomphe des méchants en s'accordant une petite scène épique dans laquelle son héroïsme explose au visage du spectateur conquis... Le film prend bien sur quelques libertés avec l'Histoire, notamment en diabolisant les anglais et les fameuses Tuniques Rouges. Menées notamment par le très vilain capitaine Tavington (joué par l'excellent et glaçant Jason Isaacs), les anglais dévastent, pillent, détruisent (et rejouent même un remake de Oradour sur Glane) pour installer leur domination et bien sûr se retrouve face à Mel Gibson et sa milice qui à l'instar d'un Robin des Bois va harceler, fatiguer et user les troupes anglaises. Le film est bien mené, avec du rythme, quelques seconds rôles de talent (Heath Ledger en Gabriel Martin, Tchéky Karyo en amiral Villeneuve ou encore la très jolie Joely Richardson en Charlotte), il est long mais on ne s’ennuie pas une seconde. Alors, oui même si le réalisateur a pris quelques libertés avec l’Histoire et même si l'Angleterre parait sans doute plus diabolique qu'elle ne l'était (encore que...), on aime ce Mel Gibson plein de fougue et de malice. Il perd quand même deux fils dans cette affaire (preuve que tout n’est pas rose même au cinéma), il perd sa propriété mais la morale me semble bonne, y'a du souffle, une fresque épique de 2h45, moi j'ai aimé!
Un très beau film qui procure beaucoup d'émotions. Alors, bien sûr, c'est assez patriotique ( ha, ha) et tourné vers " Dieu, notre sauveur". Passé ces quelques ingrédients kitchos, on ne peut nier la qualité du scénario, des prises de vues, de la mise en scène efficace. Moi, j'ai adoré.
Comment dire ? Un film épique, un souffle, un envie et une idée de la liberté. Mais aussi comment transformer un pacifiste ex-activiste en machine de guerre. Mel Gibson excelle en homme normal capable du meilleur et du pire, d'amour familial et de violence pure. Il est le reflet de ce chacun pourrait être. Et cette histoire est exemplaire de l'esprit humain dans ce qu'il a de ... terrifiant ou justement d'humain.
Film plutôt révisionniste : la méchante alliance des français et des cherokees face aux gentils "américains", de riches familles progressistes du sud qui affranchissaient les noirs avec bienveillance, entre autres "délires"...