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Flōrens PAB
82 abonnés
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5,0
Publiée le 22 mai 2020
Le plus patriotique des allemands nous régale une fois de plus avec un long-métrage qui nous présente la Guerre d'indépendance par le trou de serrure de la porte de l'Histoire. Mel Gibson est encore une fois époustouflant de justesse dans le rôle de ce père qui renonce a l'affrontement jusqu'à ce que Jason Isaacs le rappelle à l'ordre. Nous suivons cette milice, commandée par un Gibson revanchard, alors que le pays est en pleine guerre. Mais il n'y a pas que ça, il y a des moments d'émotion et même de l'humour. Tout ceci est accompagné par une bande-originale signée John Williams. Un très beau film que je recommande.
Un excellent filme que je ne me laisse jamais de regarder en boucle. L'histoire est très bien jouée, filmée avec un excellent Mel Gibson qui joue aussi bien son personnage que dans Braveheart. Le scénario est bien écrit, les acteurs ont si bien interprêté leurs rôles. Le méchant est horrifique, et on ne peut que de le détester et attendre sa fin. Heath Ledger (RIP), est si touchant, et amusant, et j'aimais tellement sa personnage. J'ai toujours des larmes aux yeux, quand la petite Suzy court après son père en pleurs. Le filme fait pleurer, rire, et toutes les émotions entre les 2. Un véritable chef d'oeuvre, avec de la musique d'un grand John Williams. Un petit anécdote : une de mes amis étaient aux USA en vacances, et on a donné à son mari et elle une suite pour lequel il y avait un ascenseur unique. A leur surprise, un homme sale et en haillons a pris l'ascenseur avec eux. Elle était un peu dégoûtée, mais son mari a reconnu Mel Gibson tout de suite. Il rentrait à l'hôtel après une journée de tournage. La pauvre a failli s'évanouir quand son mari lui a dit, "mais pourquoi tu n'as rien dit à Mel Gibson?" Comme quoi. Faut pas juger. Et elle s'en veut encore aujourd'hui.
Malgré une affiche hideuse, cette superproduction épique est bien portée par Mel Gibson, et malgré quelques clichés, ça reste passionnant. Le dosage aventure et émotion est correct, avec un beau casting dont on remarque un très convainquant Jason Isaacs dans le rôle du méchant. John Williams déroule de jolis thèmes musicaux pour habiller les scènes intimistes ou d'action, dont certaines sont sanglantes ; quant aux scènes de batailles, elles sont très réalistes et grandioses (grâce à quelques effets numériques). Une belle fresque sur une page dramatique de l'Histoire américaine.
Une mise en scène extrêmement plate. Les personnages principaux représentant la liberté n'arrivent pas à insuffler de la sympathie et deviennent rapidement antipathiques rendant de l'oeuvre non regardable. Le film en plus manque énormément de rythme et de subtilités se contentant uniquement de mettre en avant les indépendantistes.
Un très beau chef d'oeuvre sur la révolution américaine avec Mel Gibson et Heath Ledger !!! 2h40 d'histoire , de faits réels , merci Roland Emmerich !!!
Pas vraiment marquant, The Patriot fait partie de ces films plaisants à voir mais également faciles à oublier. Agréable, toutefois, devoir évoluer sur un écran les protagonistes de la trop rarement abordée guerre de Sécession. Quoi qu'il en soit, on demeure loin du très bon film auquel on pouvait s'attendre, et l'énergie de Mel Gibson n'y change rien. 3/5.
Ce film tente en vain d'apporter une réflexion intéressante sur la guerre à travers l'histoire de cette famille où le père, ayant connu de nombreux affrontements, refuse que son fils s'engage. Offrant quelques scènes intenses et tragiques, ce film réussit à nous saisir mais nous perd tout de suite à cause de la réalisation desespérément molle de Roland Emmerich et d'un Mel Gibson imposant mais très énervant. Les combats sont assez moyens et trop longs et le sentiment général que l'on ressent après avoir vu ce film c'est de s'être fait berçer pour au final pas grand chose. Ce film part d'une bonne idée mais techniquement, il s'avère si long que j'ai somnolé par moments.
Film plutôt révisionniste : la méchante alliance des français et des cherokees face aux gentils "américains", de riches familles progressistes du sud qui affranchissaient les noirs avec bienveillance, entre autres "délires"...
L'alliance Emmerich/Gibson ne peut faire que des étincelles, c'est le cas de "The Patriot". Ce dernier est un long métrage où plusieurs genres se croisent pour donner au final, un résultat parfaitement homogène. Plusieurs scènes sont éprouvantes du côté dramatique (les pleurs de la jeune fille, les différentes morts), l'émotion ne tombe jamais dans le niais, bien au contraire ! Même chose pour les combats, très intenses et au suspens limite insoutenable (quoique l'apport du ralenti est un peu gonflant à la fin). Du grand art ! Les rebondissements sont jouissifs, on ne se doute jamais de la suite (sauf la fin, bien entendu). Mel Gibson est au top de sa forme, et montre à la terre entière qu'il est un des acteurs les plus expérimentés de sa génération. Il livre une performance honnête et impressionnante. Les autres acteurs sont tellement bons qu'ils insufflent une force rare. L'esprit familial est très bien retransmit, on vit avec eux, on tremble avec eux (la table). Certains reprochent l'exagération de certains passages où l'omniprésence du patriotisme... mais c'est le but du film ! Comment ne pas tomber dans ces soi-disant clichés ? Impossible. "The Patriot" est une film épique, excellent sur plusieurs points. Un classique !
Le titre suffit à mettre la puce à l'oreille sur la médiocrité du film. Si l'on ajoute Roland Emmerich à la réalisation, la probabilité qu'il le soit s'approche du 100 .
The Patriot est l'archétype du simplisme historique hollywoodien dans ses travers. Les "gentils" Américains ne font que répondre aux "méchants" oppresseurs – ici, les Britanniques –, alors qu'ils n'aspirent qu'à la liberté, la famille et la patrie, dans une Amérique où esclaves et esclavagistes travaillent main dans la main… En plus de flirter avec des valeurs pétainistes, le film se permet de réviser l'Histoire pour donner le beau rôle aux Américains.
Pour ce faire, on nous sert l'un des antagonistes les plus caricaturaux du cinéma, interprété par Jason Isaacs, qui, décidément, n'est pas capable de jouer autre chose que les ordures finies. De l'autre côté, on lui oppose le "père modèle", soucieux du bien-être de ses enfants. Tellement soucieux spoiler: qu'il les invite à tuer des soldats britanniques avec lui. Paye ton crime à 6 ans .
Des longueurs se font sentir lors des scènes de bataille au ralenti – venant souligner, avec emphase, l'héroïsme de la vengeance ! –, ou lors des scènes d'émotion sirupeuses.