Un film assez bancal qui a du mal à convaincre de son utilité. Même le twist final n'a rien d'extraordinaire. Reste le jeux des trois acteurs principaux, impeccable.
Un début un peu longuet mais une fin digne d'un film de prestidigitateur. James Mc Avoy toujours aussi époustouflant que dans Split. En revanche l'aspect psychologique aurait pu être mieux effectué avec, je trouve, une psychiatre qui est diabolisé dès le départ. On ne croit pas une seconde à sa bonne volonté ce qui m'a personnellement un peu sorti du film de temps en temps. Ce n'est pas un film que je regarderai à nouveau mais plaisant après avoir vu les deux premiers. Le lien qui est fait est plutôt bien mené alors qu'il n'était pas évident de prime abord.
Un film qui tient la route et ses promesses mais n'arrive pas à prendre le pas sur "Incassable". On s'attendait à mieux surtout de la part de Shyamalan. Un combat final très attendu mais pas vraiment au niveau avec une seconde partie qui peine à tenir et un final haut de gamme. Résultat un film qui sort légèrement du lot !
Je pense n'avoir que très rarement vu un film aussi nul. Le réalisateur semble décalquer des plans classe d'autre film sans logique et les rends tellement fade que c'est un crime, les dialogues sont insipide, les acteurs n'ont pas envie d'être là ( peut être à part James McAvoy qui cabotine comme jamais ), il n'y a aucune prise de risque. rien, en faite dans ce film de deux d'heurs il n'y à rien. Passez votre chemin par pitié ne gâcher pas votre temps.
Quand M.Night Shyamalan clôture sa trilogie « super-héroïque » en plein essor du MCU et DCEU, le résultat ne peut s’avérer qu’à l’opposé de ses concurrents. Pour le meilleur ou pour le pire ? Œuvrant désormais au quotidien en tant que héros, David Dunn traque la Horde afin de l’empêcher de faire d’autres victimes. Mais rien ne va se passer comme prévu… Cette dernière phrase est symptomatique du film en lui-même. Prenez toutes vos attentes et mettez-les de côté car il serait difficile d’affirmer que Shyamalan brosse les fans d’« Incassable » et « Split » dans le sens du poil, bien au contraire. On pourrait presque qualifier le projet de suicidaire tant ce qu’il fait va à contre-courant de ce qu’on pouvait espérer d’un tel film, notamment par le traitement de ses protagonistes principaux. On remet ainsi en question les bases derrière les deux volets précédents, notamment leur rapport à une idéologie mythologique bien que raccrochée dans le quotidien, pour mieux vouloir détruire tout ce qui a été élaboré auparavant. Il est difficile de ne pas en dévoiler plus mais le personnage de Sara Paulson est symptomatique de cette décision narrative qui n’amène qu’une frustration énorme. Le deuxième tiers impose ainsi une forme de surplace rageante, en particulier dans un entretien qui détient le cœur de cette recherche d’anéantissement pur et simple de ce qui faisaient d’ « Incassable » (et de « Split » en le revisionnant) des drames inscrits dans le mythe super-héroïque. Heureusement pour certains, malheureusement pour d’autres, cette intention est bien volontaire et relève de l’envie de Shyamalan de ne pas rentrer dans une intrigue linéaire et prévisible, retenant tellement ses coups qu’on pourrait le qualifier d’anti-spectaculaire au possible. Cela va évidemment diviser mais rentre en cohérence avec la filmographie du réalisateur, entièrement basée sur la foi et sa remise en question, ici en capacités pouvant permettre à certains humains de faire des choses que d’autres ne pourraient accomplir. Le metteur en scène y amène sa mise en scène reconnaissable, continuant à faire les ponts que « Split » avait subtilement amenés avec « Incassable ». Si le casting arrive à amorcer les « subversions » du récit par rapport à ses prédécesseurs, on pourra regretter la manière dont le film aborde ses liens aux comics-books, faisant prononcer par instants mécaniquement ses propres fils narratifs (telle la scène du critique dans « La jeune fille de l’eau »). Et puis, il y a sa fin. Nous n’allons pas la décrire pour que vous restiez vierges lors de votre visionnage mais c’est bien cette partie qui influera votre réception par rapport au film. En amenant des retournements de situation plus ou moins bien abordés, Shyamalan confronte son spectateur à ses envies pour mieux le questionner et le frustrer par rapport aux demandes qu’il aurait pu faire. On hésite à nouveau entre parler de courage ou de suicide tant, à une époque où certains fanboys se plaignent de n’importe quel détail dans leurs licences préférées, la satisfaction du spectateur est devenue primordiale, au point de ne plus se questionner s’il doit réellement avoir ce qu’il souhaite. À l’heure d’une sérialisation dans la production à gros budget à un point où certaines œuvres jouent à du remplissage désincarné (« Les crimes de Grindelwald », «Ant-Man et la guêpe »), le réalisateur du « Village » impose une clôture définitive dans sa trilogie tout en bouclant le tout avec un message que l’on pourrait qualifier d’optimiste dans ce qu’elle inscrit le super-héros comme figure mythique moderne, le tout avec des liens symboliques qui pourraient amener à une analyse plus approfondie. Pas tout à fait super-héroïque mais entièrement Shyamalien, ce « Glass » divise et c’est bien logique au vu de sa manière d’aborder son intrigue avec plus ou moins de subtilité. On félicitera la proposition mais on risque de garder l’application de certains points en travers de la gorge. En tout cas, difficile de ne pas être intrigué ou de vouloir se confronter plus longuement au film une fois décantées les intentions narratives et les fausses promesses qu’on a pu se faire (in)consciemment.
Le film est nul dans son ensemble. Même très nul. Plein d'invraisemblances, rien que la surveillance de cette hôpital peut questionner. La psychiatre répète quasiment la même phrase à chaque apparition. Bruce Willis n'est pas du tout investi, MacAvoy fait de son mieux mais ce n'est pas Split 2. Samuel L. Jackson tente et parfois ça marche. Le final est bidon mais moins que le rebondissements
Brillant d'un point de vue formel (réalisation, direction d'acteurs), ce film souffre d'un manque d'enjeux et de suspens, le coeur de l'intrigue, très psy, n'étant pas très convaincant.
Le retour de la bête et ces 23 personnalité hors du commun. Quel plaisir de le revoir même si il fait autant flipper que de son 1er film. Quel interprétation grandiose une nouvelle fois.
Shyamalan fait vraiment partie de mon top réalisateur. Au lieu d'emprunter ses super heros aux univers Marvel et DC Comics (j'en peux plus !!!) il crée les siens et la trilogie "l'incassable", "split", "glass" est exemplaire même si j'ai mon tiercé perso. "Glass" se situe en n°2 juste derrière "split". McEvoy domine toujours dans son interprétation de psychopate à la tête en forme de HLM (pour le nombre d'habitants) et sa "bête" plus qu'inquiètante. Samuel L Jackson dont le personnage donne son titre au film est également très bon et j'ai particulièrement apprécié les fins emboitées les unes dans les autres comme des poupées russes. Un très très bon thriller à la limite du fantastique.... 4.5 / 5
« Glass » est une fable introspective qui vient clore avec une certaine originalité la trilogie réaliste dédiée aux super-héros signée Night Shyamalan. Cependant après « Incassable » et « Split », le réalisateur reste dans sa zone de confort en livrant cette suite certes pas inutile mais pas exceptionnelle non plus, surtout sur la forme.