Glass
Note moyenne
3,5
10570 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Glass ?

730 critiques spectateurs

5
72 critiques
4
183 critiques
3
199 critiques
2
134 critiques
1
75 critiques
0
67 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
Hollywood-Biographer
Hollywood-Biographer

208 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 1 juin 2019
Après l'excellent "Split", M. NIGHT SHYAMALAN livre une conclusion décevante de la saga initiée dix-neuf ans plus tôt avec "Incassable". C'est bien écrit, certes, les acteurs proposent de belles performances, mais on s'ennuie un peu devant ce troisième volet un peu trop bavard. La mise en scène bancale n'accouche finalement que d'un petit tour de passe-passe servi par un discours pompeux.
gizmo129
gizmo129

109 abonnés 1 549 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 6 novembre 2019
Difficile de réunir 2 univers si distinct, le calme et la dépression d'Incassable avec la folie de Split. C'est pourtant ce que réussi plus ou moins le réalisateur de ces 2 oeuvres pour un rendu mi figue mi raisin. Avec un Bruce Willis qui reprend parfaitement son rôle, on retrouve un James McAvoy toujours aussi furieux et bien sur Samuel L Jackson en manipulateur de l'ombre. Difficile de réunir autant de talent en les laissant chacun s'exprimer, la frustration est souvent de mise devant un tel partage d'écran si bien qu'on se demande si cette fusion d'univers distincts était bien utile... La mise en scène est belle mais le combat final n'a pas lieu et le cliffangher final est un peu tiré par les cheveux.
ATON2512
ATON2512

62 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 6 février 2019
De M. Night Shyamalan (2219).
La boucle est fermée . Le film ne saurait être une suite, non plus qu'une conclusion c'est un aboutissement d'une parabole fantastique qui mèlerait réalité et fantasmagorie . C'est puissant autant que passionnant . Nul besoin de revoir les deux opus précédents qui en constituent la trame originelle . Pour autant si vous revoyez les deux premiers opus avant de vous replonger dans 'Glass' l'architechture de la trame apparait totalement dans toute sa logique. D'emblée, le film nouys happe par son propos fantastique alors même que le réalisateur ne cache nullement le fait qu'il s'agit aussi de troubles psychatriques. La force de l'histoire tient d'ailleurs à cette hypothèse selon laquelle la dissociation serait accompagnée pour l'une ou l'autre des personnalités que celle-ce soit dotée de capacités particulières . En l'occurence ici de supers pouvoirs !
Le film servi par un scénario aussi riche que puissant est sur ce terrain vraiement passionnant amenant le spectateur à douter de ce qui est vrai ou pure invention . Que ce soit dans les décors utilisés (une ancienne fabrique désaffectée faite de tuiles et de métal un ancien établissement hospitalier) , les couleurs propres à chaque héros, tout est réglé pour servir le propos !
Et puis enfin les acteurs , les véritables héros de l'histoire qui servent celle-ci avec talent . Ils sont vraiement imprégnés par leur rôle . A se demander s'ils ne croient pas être réellement ce qu'ils pensent être !
La performance physique de James McAvoy est époustouflante ! Bruce Willis que l'on voit m^me en flash bach revivre 'Incassable' donne une prestation forte et pourtant mesurée par un soupson d'humilité (humilité de l'anti-héros). Sarah Paulson en médecin nous aide vriement à comprendre le cheminement psychique et physique de la transformation des personnages . Parfois vous allez flipper !
Selingues G
Selingues G

85 abonnés 956 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 mai 2019
On peut commencer une critique d'un film de M.Night Shyamalan en disant que ses films sont soit mauvais ou excellent.
Celui-ci penche réellement vers la seconde catégorie.

Il était temps de revoir les personnages d'Incassable mais il fallait avoir la bonne idée. Shyamalan l'a eu en croisant le destin de ces faux héros avec l'univers de Split.
Certes le thème du film peut déranger les personnes n'ayant connus que le personnage de Split car Shymalan prend le partit d'avoir comme thème de fond : les super-héros.

Les rebondissements sont présents, la direction des acteurs est parfaite ( surtout la petite lueur de bonheur de jouer pour Bruce Willis) ; mais les vrais moments de surprise sont surtout portées par le personnage de Split qui prend le dessus sur le reste.
ptitmayo
ptitmayo

37 abonnés 969 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 14 mai 2019
Sans atteindre la qualité des 2 très bons précédents volets, "Unbreakable" et "Split", "Glass" est un film très intéressant, qui bénéficie de l'intelligence du scénario dans le traitement de la thématique des super-héros. En effet, M. Night Shyamalan construit toute cette oeuvre là-dessus, évoquant les comic books spoiler: (le personnage de Casey est là pour cela, et pour apaiser Kevin, mais elle ne sert pas à grand-chose d'autre)
, questionnant le caractère super-héroïque des 3 protagonistes spoiler: (est-ce un syndrome ou ont-ils vraiment des pouvoirs? C'est le rôle de la psy que de le dire)
et prenant un contrepied narratif en connexion avec ce qui se fait habituellement dans le registre des films de super-héros spoiler: (il raconte à l'arrivée une origin story, entre Elijah traumatisé par un manège étant enfant, David qui a manqué de peu de se noyer dans la même période et Kev maltraité par sa mère et ayant un père qui mutilait ses victimes)
. Shyamalan ajoute à cela un bon travail sur la symbolique des couleurs spoiler: (la salle rose, Elijah en violet, David en vert, Kev en jaune, etc...)
, très importante elle aussi chez les super-héros, et de solides twists spoiler: (la psy fait partie d'une secte cherchant à masquer l'existence des super-héros en convaincant ces derniers qu'ils sont ordinaires; Elijah parvient à faire fuiter les vidéos de lui, Kevin et David au grand public; Elijah a crée l'une des personnalités de Kevin (La Bête) quand il a tué le père de ce dernier, qui était dans le même train que David)
. Sur la structuration du récit, c'est là que "Glass" déçoit un peu par moments, avec 3 parties distinctes de qualité différente, et laissant trop peu de place à l'action. La première est très rythmée et plaisante spoiler: (on suit la future confrontation entre David et Kevin, qui a kidnappé des cheerleaders; David fait la loi (en tant que "Le Superviseur", face aux jeunes qui font des happening violents pour le buzz; David travaille avec son fils Joseph et on apprend que sa femme est morte à cause d'une leucémie)
, la seconde en format huis clos s'étire beaucoup trop en longueur et souffre d'un excès de bavardages et d'une caméra qui se focalise trop sur les multiples personnalités de Kevin au détriment des autres, et la troisième, logique dans son déroulé spoiler: (qui fait hélas craindre l'absence de suite au projet)
, pâtit de l'unicité du lieu. Heureusement, la mise en scène est soignée et les acteurs font le boulot de belle manière, à l'image d'un James McAvoy excellent dans tous ses rôles. Au final, "Glass" est pas toujours maîtrisé au niveau du rythme et on voit le petit budget à l'écran, toutefois, il peut s'appuyer sur un scénario solide et intelligent, un visuel de qualité et une distribution remarquable.
Michael R
Michael R

111 abonnés 1 307 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 17 juin 2019
L'épilogue donc d'une saga de super héros antispectaculair. Si il y a un plaisir évident à retrouver ce trio magnifique -ainsi que les pièces rapportées qui se trouvent et se complètent-, ce mashup offre certaines fulgurances mais le film verse trop souvent dans une certaine facilité, ronronne, bavarde et déçoit finalement. Sans compter certains tunnels interminables...Dommage, vraiment dommage.
Shelby77
Shelby77

173 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 août 2019
Bonne surprise après un "Spilt" en dent de scie. Super film qui conclu la trilogie magistralement. Shyamalan est vraiment doué et il a su s'entourer de trois excellents acteurs sans compter tous les autres qu'il a fait rejouer 17 ans après "Incassable". Sa capacité à fusionner les deux films est bluffante. Il prend tout le monde à contre-pied avec ce troisième opus de sa trilogie. Bravo !
kal-el 02
kal-el 02

125 abonnés 843 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 juin 2019
Split était une surprise et une réussite,tant par le fait que James McAvoy m'a impressionné mais aussi par la qualité du scénario et des personnages.Glass réunit les 3 protagonistes de Split et Incassable pour nous offrir une conclusion à une trilogie super héroïque façon Shyamalan. Willis,Jackson et McAvoy sont réunis à leur dépens dans un hopital psychiatrique afin de "soigner" l'extraordinaire,les cacher aux yeux du monde. Les détails dissimulés dans les trois films ont alors une importance cruciale pour l'avancée de l'histoire,peut être un peu trop,étirant un film qui est déjà à mon gout assez lent.Malgré ce problème de rythme,l'histoire prend peu à peu ses marques pour arriver au final,un peu tiré par les cheveux,mais tout de même réussi. Le film n'est pas sans défaut mais conclut de manière honnête cette trilogie.
David F
David F

30 abonnés 32 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 17 janvier 2019
J'ai vu le film hier au cinéma, je n'ai pas été vraiment emballé par le film dans toute son intégralité. Heureusement qu'il y avait l'acteur de Split qui tient un rôle vraiment glaçant, celui d'un Schizophréne aux multiples personnalités. J'aime bien les films qui durent mais celui-ci était vraiment trop long pour ce qu'il proposait, par moment c'était agaçant, ennuyant et j'en passe. Split méritait son 5 sur 5, celui-ci je lui met un 2.5 sur 5 quand même car ça m'a fait plaisir de revoir Patricia et la Bête.
SuperJS
SuperJS

39 abonnés 223 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 10 février 2019
Si on est fan des dialogues incessants et tortueux, d’un univers oscillant entre fictif et réalité, alors on appréciera peut-être le style. Si on recherche un peu d’action et des combats comme vendus promis dans la bande annonce, on ira se faire piéger deux heures en salle à s’ennuyer gravement vu les lenteurs et longueurs des plans... A éviter absolument !!
Kiwi98
Kiwi98

275 abonnés 238 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 janvier 2019
« Glass ». Un titre évocateur pour souligner la conclusion d’une trilogie démarrée il y a, désormais, dix-neuf ans. Et justement, pour saisir la beauté de ce geste, il faut remonter aux origines, à « Incassable », sorti en l’an 2000. Déjà, M. Night Shyamalan saisissait, via sa radicalité, l’être-là, imposant d’emblée sa patte descriptive en proposant une alternative au manichéisme sous-jacent. Dans « Split », sorti en 2015, le cinéaste mettait l’être face à sa surpuissance, au sein des dédales ravagés de l’inconscient. En réunissant ces deux longs-métrages, Shyamalan paraît donc à son acmé, bouclant un projet dont il rêvait depuis tant d’années. Abordant avec radicalité ce cross-over à 180°, le réalisateur nous emmène de l’autre coté du miroir, où se trouve une réunion entre un corps incassable, une créature mi-homme, mi-bête, et une intelligence supérieure. À l’instar d’« Incassable » et « Split », « Glass » aurait aisément pu se constitué à la manière d’un vaste film d’action. D’ailleurs, durant la première demi-heure, on s’y croirait : héros iconisés, situations inquiétantes et rythme entrainant sont au rendez-vous. Sauf que Shyamalan a plus d’amour pour la psychanalyse que pour la bombe.

Le long de sa carrière, Shyamalan a tissé une recherche quasi anthropomorphique sur la croyance. Pourquoi croire ? En quoi croire ? Ce sont des questions que l’on retrouve aussi bien dans « Incassable » que dans « Signes ». Ici, vu l’angle des super-héros, la problématique pourrait être la suivante : pourquoi croire en une fiction ? Forcément, poser une telle question au sein d’un film revient à le casser, à le fissurer. Et fréquemment, « Glass » dialogue littéralement avec son spectateur, passant aussi bien par le regard caméra que par la vue subjective. Et cela s’entend notamment dans le combat final, opposant David Dunn à la Bête, où lors d’une séquence, les deux se saisissent mutuellement, tandis que la caméra épouse tantôt le point de vue de l’un et de l’autre. Qu’en tirer ? Les deux personnages ne se battent pas l’un contre l’autre, mais contre la caméra, contre la fiction, et l’idée qu’ils sont condamnés à subsister en tant que rôle. Et un autre élément, des plus ingénieux, vient embellir l’enveloppe fictionnelle : le surcadrage. Le long de « Glass », il y en a quasiment partout, et cela, notamment, dès le premier plan, où Patricia, une des vingt-quatre personnalités de Kevin Wendell Crumb, apparaît derrière une vitre brisée. Et autre fait, Ellie Staple, la psychiatre, constamment représentée à travers son reflet.

Le verre. Une notion redondante illustrant néanmoins un des aspects les plus implicite de « Glass ». Si le film s’appelle ainsi, ce n’est pas seulement en référence au personnage d’Elijah, mais c’est surtout un renvoi direct à la notion d’image. Elles sont ici de véritables spectres, car chaque personnage, face à l’enfermement, se calfeutre dans sa propre image, notamment David Dunn, face auquel reviennent fréquemment des séquences (dont une inédite) d’« Incassable ». Les trois personnages principaux de « Glass » ne sont donc plus à considérer comme des être-là, ni comme des êtres surpuissants, mais comme des images d’eux-mêmes. Mais que serait la valeur d’une image sans spectateur ? Pour répondre à cette question, Shyamalan fait intervenir dans le récit le fils de David Dunn, la mère d’Elijah, et une ancienne victime de Kevin Wendell Crumb. Chacun fait alors office de public, voire de guide, pour ces images en pleine décomposition. Et ne parlons pas des nombreux plans pris depuis des caméras de vidéo surveillance, ouvrant l’acte final du film.

//Spoiler//) Se targuant d’une solide mélancolie, « Glass » se plonge également dans la crise existentielle de ses protagonistes. Pour se faire, il reprend un code récurent aux comics : celui du cross-over. David Dunn, Elijah et Kevin Wendell Crump sont enfermés à seulement quelques mètres d’écart, exposés à eux-mêmes, facteur suggérant à lui seul la possibilité d’un capharnaüm. Ainsi, chaque image marque un cheminement vers l’affrontement final. Ludique, « Glass » articule, en ces vingt dernières minutes, une brutalité allant crescendo, passant par l’exécution de ses personnages. Une phase nécessaire appelant, plus que jamais, l’intention. Car c’est ainsi que le trio se libère de l’image, pour exister dans la mémoire de ses spectateurs. Opérant alors une subtile mise en abime, le film mène sur les voies de l’introspection, en posant, directement et plus que jamais, la question de la valeur de la fiction. (//fin de spoiler//

Autant en finir : rarement le cinéma de M. Night Shyamalan aura fait preuve d’une telle noblesse. Troublant les regards pour mieux couper les faux-semblants, « Glass » dresse un véritable triptyque voué à l’image, exploitant totalement la sensibilité de son médium. Velouté par sa photographie classieuse, et aiguisé par son montage sophistiqué, le film établie donc, directement, un contact faisant éclater la vitre le séparant de son public, à l’image du traquenard d’Elijah. Une vision assez solide, comme du verre blindé, pour « s’agripper à la lumière ».
Frédéric M.
Frédéric M.

203 abonnés 1 907 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 janvier 2019
Excellent dernier chapitre d'une trilogie qui nous donne enfin un regard différent des univers de comics tout en lui rendant hommage et en le critiquant ! Le jeu des acteurs est parfait, l'intrigue surprend de bout en bout. Une toute petite lenteur dès qu'ils sont enfermés.. On imagine la suite, on se trompe, et on est surpris par le final. Oui Shyamalan est un génie.
Guillaume C.
Guillaume C.

89 abonnés 182 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 20 janvier 2019
Après un très bon "Split" j'attendais beaucoup de l'ultime volet de la trilogie super héroïque de Shyamalan. Et la déception fût réelle.

Certes le twist final est plutôt bien vu, mais les ficelles pour y arriver sont tellement grosses que ce dernier nous laisse quasi indifférent. Là où "Split" ménageait bien ses effets et ses révélations avec un vrai climax à la fin, ce "Glass" ne fait rien de tout ça. Les fausses révélations s'enchaînent, la tension ne parvient jamais à monter, celui qui tire les ficelles est vite grillé et les énormités sont nombreuses spoiler: (au 1er rang desquelles cet asile hyper mal gardé et en sous effectif où tous les patients peuvent faire à peu près ce qu'ils veulent et qui autorise toutes les fainéantises scénaristiques possibles).
Et là ou "Split" nous réservait un trio de haute volée, celui de "Glass" pourtant prometteur ne nous donne rien à voir ou presque, si ce n'est des interactions toutes plus attendues les unes que les autres, le tout entrecoupé de dialogues se voulant parfois un peu trop pompeux et tangentant parfois la psychologie de comptoir (Dr Ellie Staple n'est pas du tout crédible), bref "Glass" se révèle parfois inutilement bavard.Et comme les rôles secondaires sont insipides et inutiles, on en revient inlassablement à se concentrer sur ce trio au final assez fade.

Heureusement James McAvoy reste toujours aussi énorme et porte une nouvelle fois le film sur ses épaules. Le twist final est plutôt bon spoiler: (on ne s'attend pas à une fin aussi "minable" pour les protagonistes)
et le rythme assez bien maîtrisé nous préserve de l'ennui. "Glass" n'est pas un mauvais film, mais n'est pas à la hauteur d'"Incassable" et est très loin d'un "Split", clôturer une trilogie par le maillon faible est toujours frustrant et c'est donc déçu que je suis ressorti de "Glass".
mat niro
mat niro

376 abonnés 1 878 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 20 janvier 2019
Ce troisième volet d'une saga inspirée par "Incassable" et "Split" est loin d'atteindre des sommets. Bruce Willis, Samuel L. Jackson et James Mc Avoy sont internés dans un hôpital psychiatrique pour contrecarrer leurs pouvoirs maléfiques. Le problème, c'est que les deux premiers acteurs ne dégagent pas ou peu d'énergie et seul James Mc Avoy avec ses 23 personnalités est époustouflant comme il l'avait été dans "Split". Shyamalan referme donc cette trilogie avec un petit goût d'inachevé.
ATHMOS.ONER
ATHMOS.ONER

158 abonnés 259 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 24 janvier 2019
Rendre cohérent une trilogie constituée de deux premiers films fort éloignés dans le temps et très disparates, tient du casse-tête absolu, voire de l’impossible. Pourtant, M. Night Shyamalan parvient, tel un équilibriste sur un fil en mouvement, à retomber sur ses pattes !
Peu de trilogies permettent de voir les mêmes acteurs 19 ans plus tard ; Bruce Willis et son fils ont vieilli, Samuel L. Jackson aussi, mais ils sont reconnaissables au premier coup d’œil, la nostalgie opère. Elle est renforcée par des séquences inédites d’«Incassable » incorporées au film. Enfin, la connexion avec le premier opus et parachevée avec le caméo du sieur Night qui enfonce le clou une bonne fois pour toute. C’est simple, c’est malin et ça fonctionne.
Forcément, la transition avec « split » est beaucoup plus évidente vu que seules trois petites années séparent les films et seulement 3 semaines se sont écoulée dans le scénario.
Pour autant, « glass » ne fait pas dans la facilité, la réalisation est d’un style nouveau avec une identité propre.
Fini les démonstrations visuelles et les propositions novatrices d’incassable, exit les plans énervés de split, si la photographie semble plus simple et directe, elle comprend des plans séquences qui montrent les changement de personnalités assez impressionnants, joués par James McAvoy. Kevin est filmé de près, il incarne une de ses 23 personnalités, la caméra s’oriente vers la psychiatre qui l’interroge, puis revient en moins d’une minute sur une nouvelle entité aux émotions opposées, on peut imaginer la difficulté à passer en un clin d’œil d’un personnage fort à un autre plus faible. S’il s’agit d’un film de super héros, visuellement, nous sommes toujours aussi loin des productions des ténors du genre où la bouillie et la surenchères d’effets spéciaux priment et fatiguent la rétine.
La réalisation est minimaliste, les combats sont rares et pas forcément démonstratifs, l’intérêt du film est ailleurs !
M. Night nous propose un film totalement inédit sur notre vision et nos rapports aux super-héros, mêlés aux troubles dissociatifs de l’identité. Ce dernier volet est une synthèse improbable, avec une fin et un twist inattendus, à double lecture totalement jouissive. Quelle audace rare et si bienvenue !
Le film est ancré dans notre monde actuel avec une bonne critique des réseaux sociaux, de la perception, des fake news et de la manipulation de l’information.
C’est un très joli contre-pied aux productions industrielle et formatée des Marvel et autres DC Comics, c’est une œuvre artisanale qui ne plaira pas à ceux qui préfèrent des super-héros sous testostérone numérique évoluant dans des aventures au scénario ridicule.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse