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AZZZO
302 abonnés
810 critiques
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3,5
Publiée le 30 juin 2019
L'idée de Ralph Fiennes est de partir de l'événement de 1961 (la demande d'asile politique de Noureev) pour raconter son histoire et peindre le caractère complexe de l'artiste. Epris de liberté et sûr de son talent, le jeune danseur fascine et agace tout à la fois. Oleg Ivenko interprète brillamment cette dualité. Les costumes et décors recréent parfaitement le Paris des années 60 et le résultat est original et efficace. On regrettera seulement quelques baisses de rythme et le jeu inhabituellement insipide d'Adèle Exarchopoulos.
Film très (trop) classique et académique sur une star de la danse classique en survolant 2 périodes pour "expliquer" la 3e : Le travail est la voie de la Liberté. Alors si tout s'entremêle parfois un peu maladroitement, si la flamboyance de l'artiste n'existe que dans son expression artistique, si tout semble rigide en dehors de ses moments de liberté sur scène, cela est dû à l'éducation et à la réalité de l'époque. Alors la restitution est réussie (les agents du KGB n'étaient pas des rigolos, le deuil est marqué intérieurement dans la bourgeoisie avec une forme de froideur et d'inexpressivité, une personne déterminée avancera toujours quitte à bousculer sans s'excuser d'être sûr d'être le meilleur et sentant le devoir de permettre aux autres de le voir et le reconnaitre . . . ) Cela peut donc irriter de ne pas avoir un film flamboyant, envoûtant et porteur mais la rigueur russe transpire derrière ce film fait par un britannique mesuré.
L’acteur principal tire son épingle l’écran il crève l’écran et brûle les planches mais je crois que c’est à peu près tout... le reste est soporifique et je m’attendais à mieux de la part d’Adèle Exarchopoulos.. le reste est sans saveur, sans trop d’émotion.
Un biopic sympathique et plutôt bien réalisé, qui dresse autant le portrait d'un très grand artiste de la danse que de l'époque particulière de la guerre froide et de l'union soviétique. C'est intéressant, autant sur le plan artistique qu'historique.
Un portrait incomplet et parfaitement lisse du danseur étoile qui même si il est plaisant à voir ne s emballe vraiment que dans les séquences de danse. On passe à côté de tout, ce qui aurait pu faire une œuvre majeure.
Film très long. Je me suis souvent ennuyée même si le jeu des acteurs est plutôt bon. Je trouve qu'Adèle Exarchopoulos n'est pas le casting idéal pour ce rôle. Seule la scène de l'aéroport donne un peu d'émotion. Le film est plus axé sur le désir de Noureev de fuir l'Union Soviétique pour accéder à la liberté que sur sa carrière de danseur.
J'aurais tellement aimé en voir plus! A part Adèle Exarchopoulos qui n'utilise que deux expressions faciales, tout est juste. Mais ce destin aurait mérité d'être plus développé, c'est assez frustrant de voir certaines parties traitées superficiellement, d'autres qui trainent en longueur voire peu utiles. C'est un film sur un danseur et chorégraphe de légende, on ne voit aucune scène de danse complète. Mais l'ensemble reste réussi malgré mes réserves.
Certes comme pour de nombreux biopics, on connaît la fin de l'histoire. Ici, ce qui est intéressant, c'est le jeu des acteurs : le prodige bien interprété par un danseur étoile d'Ukraine, le maitre chorégraphe et son épouse qui aident et aiment Noureev, la jeune veuve et confidente qui permettra l'asile politique. Intéressant aussi, le comportement de la police politique à l'époque de Khrouchtchev (URSS, communiste) qui nous montre une surveillance permanente et une absence de liberté.
Déjà auteur d’un biopic de Charles Dickens à travers sa liaison avec Nelly Ternan, Ralph Fiennes consacre Noureev à l’exfiltration volontaire du danseur-étoile du régime soviétique. Il en résulte un film classique et sans surprise.
Avant de visionner ce film (et de m'intéresser à son protagoniste) je ne connaissais que Noureev de loin: un danseur russe de l'Opéra de Paris, l'un des meilleurs de sa génération, à la réputation de tête-brûlée. The White Crow (ou Noureev en français, ce qui est d'ailleurs un mauvais choix de titre, puisque le titre original faisait référence à un passage du film et à la vie du danseur) narre une période précise de la vie du danseur classique Rudolf Noureev: sa tournée parisienne avec le ballet du Kirov de Léningrad (aujourd'hui ballet Mariinsky de Saint-Pétersbourg), le tout entremêlé de flash-backs sur son enfance et le parcours qui la mené à avoir l'opportunité de danser en France, le pays où la danse est née, comme le dit si bien Raphaël Personnaz qui interprète le danseur français Pierre Lacotte. Déjà, le film nous plonge dans le Paris des années 60, ou du moins au sein de la bourgeoisie de la capitale, époque ou de Gaulle était au pouvoir et Malraux à la culture. Grâce à The White Crow j'ai découvert l'existence de Clara Saint, quasi belle-fille du ministre de la Culture, riche héritière, amie de Noureev et future muse de Saint-Laurent (interprété par une Adèle Exarchopoulos pas très en forme). Mais j'ai surtout découvert ce danseur soviétique d'origine tatare, cet homme qu'on pourrait qualifier à la fois d'odieux et d'attachant, un homme qui savait ce qu'il voulait, danser librement, que ce soit en France ou ailleurs, tant que ce n'est pas en URSS. Bref, un excellent film de Ralph Fiennes (qui est excellent dans ce rôle de professeur à la fois si influent et si faible), avec de très belles scènes de danses signées par Oleg Ivenko.
Le film est très académique, pesant mais plaisant.
Il s'élève grace aux scènes de danse qui sont grisantes. Oleg Ivenko, l'acteur principal, est danseur de ballet de profession. Il a une technique et une énergie qui emportent et donnent envie d'aller voir un ballet séance tenante.
Phrase à méditer tirée du film "la danse classique est française mais l'énergie vient de l'est"
Noureev est incarné avec un grand talent par un danseur charismatique : Oleg Ivenko. Le film baigne dans une ambiance "guerre froide" très réussie avec une tension qui s'accentue. Les allers-retours dans le temps sont bien réalisés particulièrement ceux de son enfance. Certaines prises de vues sont splendides. Un bémol pour le rôle de Clara Saint moins convainquant. Un bravo pour le Paris des années 60 splendide !