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GUEHENEUC C
2 abonnés
27 critiques
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2,5
Publiée le 3 juillet 2019
Avec un tel sujet, on s'attendait à un film flamboyant. Las ! La mise en scène est d'une platitude terrible. L'acteur incarnant Noureev est épatant, mais tout le reste est ennuyeux à mourir : le scénario qui multiplie les flashbacks de manière fatigante, les autres acteurs qui ont l'air de s'ennuyer (y compris Ralph Fiennes - le réalisateur du film- qui s'est réservé le rôle le plus ingrat et le joue avec une telle platitude telle qu'on en est gêné pour lui. La psychologie du personnage n'est qu'effleurée, la danse limitée au minimum (un comble !)
Ce film retrace une partie de la vie de Rudolf Noureev (le corbeau blanc), célèbre danseur à l'époque de l'URSS, qui va vouloir découvrir le monde et surtout Paris. Ralph Fiennes n'arrive pas à faire décoller le personnage principal, trop lisse, trop fade, et souvent dans la caricature avec les flash-back de sa jeunesse. Restent quand même de jolis décors reconstitués de la Capitale et surtout de belles chorégraphies. La durée élevée de l'œuvre contribue également à de grosses baisses de rythme pour un ensemble qui se laisse regarder, mais qui manque cruellement de souffle.
Certes comme pour de nombreux biopics, on connaît la fin de l'histoire. Ici, ce qui est intéressant, c'est le jeu des acteurs : le prodige bien interprété par un danseur étoile d'Ukraine, le maitre chorégraphe et son épouse qui aident et aiment Noureev, la jeune veuve et confidente qui permettra l'asile politique. Intéressant aussi, le comportement de la police politique à l'époque de Khrouchtchev (URSS, communiste) qui nous montre une surveillance permanente et une absence de liberté.
L'idée de Ralph Fiennes est de partir de l'événement de 1961 (la demande d'asile politique de Noureev) pour raconter son histoire et peindre le caractère complexe de l'artiste. Epris de liberté et sûr de son talent, le jeune danseur fascine et agace tout à la fois. Oleg Ivenko interprète brillamment cette dualité. Les costumes et décors recréent parfaitement le Paris des années 60 et le résultat est original et efficace. On regrettera seulement quelques baisses de rythme et le jeu inhabituellement insipide d'Adèle Exarchopoulos.
Très beau film.!Pour ma part j'ai été transportée par l'émotion. On se retrouve à une époque pas si lointaine , en fait, qui nous replonge au coeur des murs qui séparaient les soviétiques du monde libre 'occidental. Un rythme qui respecte le temps permettant , grace aux flashback ,la compréhension de l'évolution de l' histoire de de Noureev Il y a de l'équilibre dans les thématiques abordées. On est dans la justesse. Rien est excessif. Beaucoup de finesse dans l'appréhension de cette histoire .Pas besoin d'aimer la danse. Elle y apparait sans envahir. .Très bon film.
Tout simplement magnifique ! Je suis resté collée au fauteuil pendant ces 2h07. La reconstitution de l'atmosphère soviétique est tout simplement parfaite (pour qui l'a vécue). Les acteurs sont criants de vérité et entourent un danseur/acteur ahurissant, tant son regard et ses gestes épousent la sensibilité du "character". Le violon de Lisa Batiashvili est tout simplement déchirant de beauté. Un montage très subtil permet une reconstitution complète et sommes toutes harmonieuse de l'histoire, tout en évitant les longueurs. Autant de raisons qui expliquent que mon fauteuil n'ait pas été sollicité une seule seconde...
Petit détail : Je n'ai pas l'impression que l'Opéra Garnier fût aussi blanc en 1961
Au delà de l'hommage rendu au plus fabuleux des danseurs étoiles, Noureev est aussi un pamphlet contre tous les régimes autoritaires, qui, à force, de mesures stupides et vexatoires finissent par provoquer ce qu'ils recherchent à éviter. Bel hommage à Paris aussi, qui connaît alors un rayonnement international sans précédent. Le film est de facture classique et ne traite qu'une partie de la vie de la star de l'Opéra Garnier. Il parvient toutefois à sensibiliser le spectateur à la notion de liberté, et du prix à payer pour l'acquérir et la conserver. Certes sans panache, mais suffisamment sensible pour passer un très agréable moment.
J'aurais tellement aimé en voir plus! A part Adèle Exarchopoulos qui n'utilise que deux expressions faciales, tout est juste. Mais ce destin aurait mérité d'être plus développé, c'est assez frustrant de voir certaines parties traitées superficiellement, d'autres qui trainent en longueur voire peu utiles. C'est un film sur un danseur et chorégraphe de légende, on ne voit aucune scène de danse complète. Mais l'ensemble reste réussi malgré mes réserves.
Film touchant sur la jeunesse, la carrière et la défection à l'ouest en 1961 de Noureev. On comprend mieux ses motivations, ce qu'il a vécu surtout dans sa jeunesse, les années difficiles d'apprentissage. On comprend aussi son attirance pour la France et l'Angleterre, son désir de vraie liberté, sa quête de connaissances culturelles. Il veut échapper à une vie étroite, une carrière surveillée et à un avenir limité. Tous les acteurs sont bons et particulièrement le rôle principal. J'ai été pris par ce film qui m'a ramenée aux années 1960, période où j'étais trop jeune pour avoir compris l'histoire de cet artiste.
Déjà auteur d’un biopic de Charles Dickens à travers sa liaison avec Nelly Ternan, Ralph Fiennes consacre Noureev à l’exfiltration volontaire du danseur-étoile du régime soviétique. Il en résulte un film classique et sans surprise.
Noureev est incarné avec un grand talent par un danseur charismatique : Oleg Ivenko. Le film baigne dans une ambiance "guerre froide" très réussie avec une tension qui s'accentue. Les allers-retours dans le temps sont bien réalisés particulièrement ceux de son enfance. Certaines prises de vues sont splendides. Un bémol pour le rôle de Clara Saint moins convainquant. Un bravo pour le Paris des années 60 splendide !