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elbandito
343 abonnés
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4,0
Publiée le 15 mai 2019
Incroyablement fourni en photos de famille et images d’archives, la vie en douze mesures d’Eric Clapton est un documentaire exceptionnel par son intimité et qui nous laisse entrevoir la vie difficile de ce guitariste de légende pour le moins discret.
Il s’en est fallu de peu qu’il fasse partie du Club des 27, cet ensemble d’artistes importants appartenant au monde du blues et du rock qui sont morts à l’âge de 27 ans : en 1972, à cet âge fatidique, Eric Clapton était au fond du trou, retiré dans sa résidence du Surrey, totalement accro à l’héroïne. Aujourd’hui, cette figure majeure du blues et du rock est toujours vivante et, ne souhaitant pas qu’on attende sa mort pour réaliser un film sur sa vie, il a pris les devants et a demandé à la productrice et réalisatrice Lili Fani Zanuck de mettre en œuvre ce projet. "Sugar Man", documentaire consacré à un chanteur qui était alors pratiquement inconnu dans notre pays, avait réussi en 2012 a attiré un public conséquent dans les salles. On peut donc penser (et espérer !) que "Eric Clapton : Life in 12 bars", excellent documentaire consacré à un artiste renommé, et même adulé par beaucoup, va sans problème rencontrer son public. Un public qui comprend bien sûr tous les amateurs de rock et de blues, mais qui devrait inclure aussi toutes celles et tous ceux qui s’intéressent à la face sociologique de la musique populaire.
De belles et intéressantes photos et vidéos d'archives, retraçant l'enfance, l'adolescence, le succès de Clapton, des sommets de gloire aux tréfonds de drogues et d'alcool qu'il a dû surmonter... Le tout sur une bande son sensationnelle (avec notamment Hendrix, Mudydy Waters, Aretha Franklin, The Allman Brothers Band, ETC). Déception cependant, George Harrison n'est évoqué qu'à peine 3 ou 4 minutes dans le film, et il passe pour un bougre, alors qu'il est resté en contact avec Clapton après sa séparation avec Pattie, et ils ont collaboré plusieurs fois... Dommage !
Ouff ... quel choc ! Quand on croit savoir un peu de ses idoles et qu'on tombe du siège en apprenant la vérité ! Les blessures de l'enfance, la pugnacité, le perte des équilibres ... tout est évoqué avec subtilité et élégance. Mais sans concession ... Le montage est parfait et avec juste des doc' d'époque, on ne s'ennuie pas un instant ...
Un documentaire très formaté, qui repose sur des photos de famille, des voix off répétitives et quelques images d’archive. Pas dénué d’intérêt mais très commun dans sa proposition.
Bon on peut dire que cet homme-là a souffert, et cela dès sa plus jeune enfance ; abandonné par sa mère très jeune, Eric Clapton est élevé par ses grands-parents maternels qu’il pense être ses propres parents, lorsqu’il apprend à neuf ans qu’il n’en n’est rien et que celle qu'il pensait être sa sœur est en réalité sa propre mère. On ne se remet pas de ces choses-là, et Eric Clapton va longtemps en souffrir, se sentant à la fois trahi et rejeté.
Mais quel musicien ! Le moment de sa carrière qui le représente le plus est sans aucun doute la période Cream 1968/1969.
Le documentaire est nourri d’archives, de photo et d’histoires de musicos. De sa descente aux enfers, alcool, drogue, perte brutale d’un enfant, à sa renaissance, on saura tout du maître. Pour les amoureux de la musique et du personnage en particulier, à ne pas manquer. 4,5 étoiles
Documentaire vu sur Arte, qui en diffuse souvent des très bons. Il retrace la vie chaotique d'Eric Clapton. Je ne connaissais pratiquement rien sur la vie de ce guitariste exceptionnel, en dehors de sa discographie. Bourré d'images d'archives et de témoignages, bien realisé et monté. L'image colle toujours au propos: super travail donc, qui donne un doc passionnant !
Les amateurs de musique, vous pouvez passer votre chemin : le film se complait à décrire les addictions par lesquelles est passé EC, on a même droit à des vues en gros plan de son tarin en train de sniffer de la coke sur une lame de couteau suisse. Ça commence pourtant bien : dans sa première heure, le film resitue avec justesse l'émergence de Clapton dans le bouillonnement musical des sixties, sa reconnaissance rapide par ses pairs (et notamment son amitié avec Hendrix), la montée en flèche dans le star system jusqu'à l'épisode Derek & the Dominos. A partir de là, le film sombre dans le pathos et les interventions guitaristiques de Slowhand deviennent rarissimes. Mais à la fin, tout se termine bien : il se marie et a beaucoup d'enfants.
Eric Clapton a été mon idole pendant de nombreuses Année... A tel point que je lui dois ma première barbe et l’achat de ma première vraie bonne guitare électrique : Fender Stratocaster US noir&blanche. Je lui dois des heures d’écoute de ses morceaux d’anthologie.
Jamais je n’ai su qu’au fond de mon guitar heroe préféré se tapissait un homme aussi fragile et torturé. A croire que le génie musical est fils de la douleur. Ce film est une magnifique introspection du grand Eric qui se livre enfin et nous accompagne au fond de lui même. Il nous fait faire la connaissance de cette part sombre qui l’a finalement amené en pleine lumière.... paradoxal !
Ce documentaire sur Clapton permet sans aucun doute de mieux comprendre qui est ce musicien. Les ressorts douloureux de sa vie ainsi que son besoin viscéral d'avancer dans sa musique continuellement sont parfaitement mis en lumière avec sensibilité et précision. C'est avant tout une introspection du musicien à laquelle on assiste et certainement pas un concert filmé, il y a effectivement peut de moments musicaux. Il fait y aller en toute connaissance de cause.
Excellent documentaire, on apprend tout sur la vie et le parcours de ce guitariste hors-pair, et on comprend surtout pourquoi il s'est tant et très tôt investi corps et âme dans le blues, musique de la souffrance par excellence. Rien n'est caché de ses addictions successives aux drogues et à l'alcool, et au final je retiens le destin d'un guitariste exceptionnel qui a toujours défendu les origines noires du blues ( l'hommage final de BB King est très émouvant), et qui a su se reconstruire malgré les lourdes tragédies de sa vie.
Documentaire sur la vie Éric Clapton la première heure du documentaire est intéressantes. Depuis sa naissance c'est premier groupe ces différentes formations jusqu aux années 1970 et la formation de Derek and the DOMINO'S. A partir de là c'est la plonger dans les drogues et addictions pendant une bonne décennie. Le film est une introspection sur la vie d Éric clapton avec de nombreux : extraits de film, audio des différents protagonistes. Le documentaire insiste plus sur ces tourments un peu sur ces qualité de musicien. Improvisateur avant-gardiste pour l'époque. Amoureux du blues et GRAND GUITARISTE DE BLUES ROCK. Nous attendez pas un film musical il manque à mon goût les lives d'anthologie que vous pouvez écouter dans les coffret Crossroad 1et 2. 'L' accent et mis sur ca vie privée et un perpétuel combat contre lui même, entre dépression et drogue, amour impossible etc Mon regret et que sur la période 1970 à fin 80. Ça ne parle et ne montre que les addictions et déchéance de l'artiste. Le documentaire a des longueurs on attend pour ma part de montrer les lives et improvisation magistral de l'artiste ce que vous ne verrez pas tout au long des 2h15 Je ressort avec un sentiment de documentaire inachevé. La réalisatrice insiste plus sur les côtés privé et familial sur la fin. Des gros plans sur la prise de cocaïne. Pour le côté trash Ce documentaire fais penser parfois à du reportage tv actuel privilégiant le sensationnelle. Dans l'air actuel !!!