Mon compte
    12 Jours
    Note moyenne
    4,0
    752 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur 12 Jours ?

    69 critiques spectateurs

    5
    9 critiques
    4
    30 critiques
    3
    19 critiques
    2
    10 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Revo67
    Revo67

    16 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2017
    Un documentaire fort et un sujet délicat ,on va à la rencontre de ces âmes fracturées . On se rend compte de la difficulté des décisions qui doivent être prises par les médecins et les juges . Par contre je rejoins certaines critiques concernant les plans fixes et les couloirs vides, j'aurai aimé le film un peu plus "vivant".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 décembre 2017
    un film touchant , poignant, flippant devant tous ces témoignages. une seance m qui semble avoir beaucoup plus a ma voisine de droite :)
    kingbee49
    kingbee49

    39 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2017
    Ce nouveau film de Depardon est une bouleversante déflagration d'humanité ou la folie fait face à la justice. Dans un dispositif de champ contre champ ou rien n"échappe à la caméra du grand photographe, les patients se succèdent et leurs histoires, édifiantes, cruelles ou simplement délirantes embrassent un sentiment de malaise et de pitié. Seul bémol: la musique d'Alexandre Desplat ABSOLUMENT pas nécessaire. Sans musique, le film aurait été aussi fort sinon plus.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    55 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2017
    Vu le 20171208, avis le 20171213

    Intéressant. Manque un peu de sujet, profondeur, analyse, mais reste très bien.

    Depardon fait je crois peu ou pas de commentaire dans ses documentaires. Il nous donne ce qu'il y a à voir et nous laisse seul face aux images.

    Le choix des audiences qu'il nous montre est terne, personne n'a rien à dire. Je n'ai pas envie de rester, les papiers sont en règle vous allez rester. Ca manque de vie, d'opposition, de contraste.

    Mais c'est peut être fait exprès, depardon a pu ressentir cela et vouloir le représenter. Montrer à quel point cet acte qui devrait être un acte passionné puisqu'il en va de la vie d'un homme, est au fond purement administratif, rigide et dépassé (il faut que le patient exprime son souhait, Que tout soit bien consigné, que l'on respecte bien la loi, mais ce qui est décrit est souvent ignoble : qui a envie qu'on lui dise en face à face qu'il a des problèmes psychologique? Qu il doit être interné, avec x personnes qui acquiescent médecin, avocat, juge, greffier et que sais je encore. Il y a de l'humiliation des petites gens dans cette mascarade de justice, mais c est cette même mascarade qui protège d'abus.

    De plus on voit une fois de plus, qu'au fond la justice est humaine avec cette juge qui n'arrive pas à expliquer le mot collège de psychologues, qui s'enferme dans le mot en voulant l'expliquer.

    Je trouve les séquences d'introduction (couloirs vides) et de clôture du film (rues vides) bien trop longues mais vu que c'est les extrêmes et que cette impression ne se répète pas durant le cœur du film, c'est tout à fait acceptable.

    Comme à son habitude, techniquement le film est impeccable. J'ai juste eu l impression que le sujet était moins porteur que d'habitude.
    Guillaume C.
    Guillaume C.

    88 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2017
    « 12 jours » est assez frustrant car n’exploitant jamais un potentiel réel.

    Depardon nous met face à des hommes et des femmes atteints de troubles mentaux et internés contre leur volonté. En face, des juges chargés d’examiner la conformité de cette hospitalisation et de décider ou non de sa poursuite. Ces face à face donnent lieu à de réels moments d’émotions et nous interrogent.

    Emotion car la folie (plus ou moins prononcée) des patients est très humaine, loin des clichés ou du larmoyant, on éprouve de la compassion pour ces cabossés de la vie et le spectateur prend conscience qu’il peut être facile de basculer.
    Interrogations face à cette lourdeur administrative, parfois édifiante, où la « confrontation » absurde entre des malades et des juges qui ont dans leurs mains des décisions lourdes sans avoir d’autres éléments qu’un dossier médical. L’incompréhension des patients face à un jargon de toute façon difficilement compréhensible par qui ne travaille pas dans ce milieux. Les juges désabusés, tiraillés entre la compassion et l’aspect machinal de leur travail. Bref Depardon filme sous nos yeux un drame tellement humain, qu’il laisse le spectateur tantôt révolté, tantôt perplexe, tantôt désabusé.

    En s’effaçant complétement Depardon nous laisse face à un matériau brut, mais si les émotions suscitées sont réelles et nombreuses, jamais elles ne sont fortes ni marquantes. Et c’est en ça que « 12 jours » est si frustrant. Jamais il ne donne son plein potentiel.

    A force d’effacement, on a du mal à suivre Depardon, à voir où il veut aller, à comprendre le but de son film.
    Dénoncer l’administration froide et écrasante ? Alors pourquoi ne pas nous en expliquer plus les rouages, pourquoi ne pas prendre parti pour un message fort en la dénonçant ?
    Nous mettre face à la folie ? Alors pourquoi, au lieu de multiplier les cas sur quelques minutes, ne pas suivre que quelques-uns d’entre eux sur la durée.
    A force de multiplier les instantanés, le spectateur a une sensation de zapette, on passe d’une histoire à une autre d’un claquement de doigts. Les émotions naissent mais n’ont jamais le temps de se développer, et ce qui pourrait être une rencontre marquante avec une histoire de vie ne se révèle être qu’un instantané, une fenêtre sur un instant T. Pourquoi ce patient est-il comme ça, quelle est son histoire, que va-t-il devenir, autant de questions sans réponses qui frustrent le spectateur qui a envie d’en savoir plus sur ces protagonistes.

    A force d’effacement Depardon ne semble ne rien nous raconter et le film perd clairement en puissance et en impact, alors qu’il aurait pu être des plus marquants. Ajoutez à cela de trop nombreux plans interminables entre chaque face à face (à croire que Depardon a voulu combler des trous pour arriver à son une heure et demie) et vous obtenez un film qui manque de rythme et d’impact, alors que les idées sont là, que la matière y est. De quoi laisser au spectateur un sentiment d’inachevé, frustrant.
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    47 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2017
    Un touchant et beau documentaire sur les personnes hospitalisées en milieu psychatrique dans un hôpital de Lyon. Bravo à tous le personnel qui suivent ses personnes tellement différentes les unes des autres et qui essaient de les aider c'est exceptionnel à voir
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2017
    Cette dernière production de Depardon rentre dans la catégorie des reportages qui sont indispensables à voir une fois, mais qui n’ont pas l’ampleur, ou la profondeur d’analyse d’un film construit et scénarisé. La caméra de Depardon témoigne de la mise en place d’un filet juridique dans l’univers clos des asiles. Il n’y a rien à dénoncer, seulement accepter que décider de la santé mentale de quelqu’un est décidément un métier de fou. Nous avons la chance de vivre dans un pays qui a décidé de mettre en place une étape complémentaire dans le « diagnostic », est-ce cela garantit qu’il n’y aura jamais d’erreur ? Probablement pas, l’important est l’intention de faire mieux. Les juges sont faillibles tout comme les médecins et les avocats. Le fonctionnement de la justice est couteux comme celui d’un hôpital. Acceptons-nous d’en assumer pleinement les conséquences ?
    Depardon démystifie le mythe cinématographique du malade enfermé contre son gré et persécuté à l’infini : Vol au-dessus d’un nid de coucou, Le silence des agneaux, Shutter island, Shock corridor, la liste est longue et pourrait laisser croire que l’erreur de diagnostic est fréquente et que les médecins sont des frustrés ou des sadiques. Avec 12 jours, la crue réalité du dérangement mental est remise à plat. Que répond-on à un malade qui demande à sortir, pour retourner chez spoiler: son père
    … qu’il a trucidé dix ans plus tôt ? Que répond la société à une femme qui souffre un martyre intérieur depuis son enfance et à qui l’on interdit le suicide ? Chacun d’entre nous représente un petit morceau de cette société, et regarder avec la distance nécessaire les situations présentées nous aide peut-être un peu à jouer notre rôle de citoyen, susceptible d’être appelé un jour en cour d’assises dans un pays qui n’a pas à rougir de sa démocratie.
    Cinéma - décembre 2017
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 décembre 2017
    Poignant. Une part de notre société totalement inconnue. Même si le procédé est un peu répétitif, on reste scotché au fauteuil.
    hpb
    hpb

    8 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2017
    Depardon a l'art de nous faire entrer dans des mondes inconnus qui sont pourtant les nôtres ... Mélange de tendresse et de peur à la vue de ces "malades" (non ils ne sont pas "fous" ... ils sont simplement malades ... )
    Quelques moments forts ... le fils qui a tué le père , la mère séparée de sa fille , la jeune fille violée ...
    Après on se dit que ce n'est pas du cinéma ... mais que l'histoire d'une seule de ces personnes ferait un meilleur scénario que certains films ou autres séries ...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 décembre 2017
    Certains réalisateurs transforment tout ce qu'il touche en or, cette fois, c'est tout le contraire qui est arrivé. 12 jours aurait pu être LE documentaire qui vient s'intéresser aux personnes qui a un moment donné dans leur vie ont vrillées, qui se retrouvent acculées devant des juges qui tiennent leur liberté entre leurs mains.

    On aurait enfin pu découvrir quelques histoires vraies d'hommes et de femmes, on aurait pu creuser des questions humaines et à mon sens fondamentales dans cette démarche précise : "Comment en sont-ils arrivés là ?" ; "Où sont leurs familles ?" ; "Quel a été l'élément déclencheur de toute cette détresse, cette folie ?" ; "Que vivent-ils au quotidien ?" ; "Comment les soigne t'on dans ces hopitaux ?"

    Si le documentaire peut laisser (attention masturbation intellectuelle) penser que l'on critique le système français avec les plans immobiles des hôpitaux déshumanisés et froids et le plan d'un homme qui marche en rond (Bravo, grosse prise de risque, vraiment, quel engagement!), il n'en reste pas moins stérile sur son utilité.

    Nous sommes placés au statut de voyeur : on assiste impuissant à la série de personnes que les juges accueillent dans son bureau. Nous voyons arriver ces personnes malades comme l'on pourrait voir défiler comme des bêtes de foire et des freaks au cirque, des animaux toc toc au zoo, réduit au rang de gogol...

    C'est honteux, irrespectueux et baclé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    Film trés captivant avec une transmission d’émotions énorme. Un bon film pour des personnes qui s’intéressent à la santé et au social.
    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    documentaire très fort qui nous mène dans l'univers de la psychiatrie entre patients placés contre leur gré et juge devant donner sa décisio. Divers cas pathologiques nous sont montrés, du burn out d'une salariée d'orange au cas plus grave spoiler: d'un meurtrier
    . Toutes ces personnes sont dans un état de détresse effrayante et le film nous montre la limite du système à gérer ces cas.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2017
    Un documentaire passionnant qui donne la parole à ceux que la société a choisi de mettre de côté et offre un éclairage sur la place de la justice dans ce cadre.
    Jean-Daniel T.
    Jean-Daniel T.

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    Raymond Depardon à son meilleur. Interroger l'institution sans juger. Montrer sans chercher à démontrer. Laissez parler, chacun se fera sa propre opinion. A voir absolument, on n'en sort pas indemne.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    Depardon commettait il y a plusieurs années "Urgences" qui se passait dans une institution psychiatrique et "Flagrants délits" qui regardait la justice quotidienne, dans ce qu'elle a de plus banalement tragique. Le photographe récidive quelques trente ans plus tard mais dans un contexte législatif nouveau, celui où les juges de la détention doivent se positionner sur les maintiens ou pas des personnes enfermées à leurs dépends à l'hôpital. Depardon est un auteur qui aime l'humanité. On se demande d'ailleurs comment sa caméra se faufile discrètement à travers les couloirs sinistres des cliniques psychiatriques, sans qu'elle n'interrompe la ronde mélancolique des malades. Les murs sont nus, et heureusement, la musique vient prendre la place qu'elle mérite, sortant soudain le film de sa torpeur dramatique. Il y a des juges, sérieux, qui écoutent, reconnaissent entre les lignes que leur rôle est très limité face aux diagnostics médicaux, et il y a les patients, dont la souffrance transperce l'écran. On se demande tout le film s'il s'agit d'une œuvre cinématographique ou tout simplement d'un documentaire pour la télévision. En réalité, "12 jours" raconte un état de nos sociétés contemporaines. La poésie du quotidien habite ce récit digne, jamais voyeur, d'une humanité démolie par la pathologie mentale. Les avocats croient sans persuasion à leur fonction. Et la justice essaye de se faire, dans un monde qui échappe à toute rationalité.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top