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    59 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2017
    Un film sur des patients en hp, je suis assez déçue, je croyais que ça allez être une dénonciation mais en fait rien à voir, ils montrent juste des cas dont les patients sont incapables de se gérer eux mêmes et comme la loi prend le relais... très propre tt ca, apparement ils ont galèré pour avoir l’autorisation à le faire donc ça se explique.... ça sert d’information mais vous ne ratez rien de relevant !
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 décembre 2017
    Dispositif de Depardon est très efficace. Plan fixe et aucun commentaire. Juste l'échange entre le juge l'avocat et le patient.
    La contextualisation de ce documentaire par une mise en image des lieux d'internements reste cependant long et même si elle est importante pour créer des pauses, entre ces différents échanges extrêmement pesant par moment .
    J'ai été particulièrement intéressé par l'empathie des juges sur les situations des patients. Certains ont une très grande humanité dans leurs échanges et tiennent compte de l'être humain - même si celui ci n'est pas en capacité de bien comprendre leurs propres situation et la manifestation de leur inconscient - qui se trouve en face sans pour autant sombrer dans une indulgence compassionnelle. D'autres n'accordent aucune trace humanisme à l'être en face de lui.... Glaçant et horrible.
    andre N.
    andre N.

    15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2017
    Un très bon film-documentaire édifiant sur le décalage entre la froideur de la justice et la souffrance des malades/justiciables. On ressent de profondes fractures, des situations parfois tragiques dont on ne voit que la partie émergée, l'incompréhension des décisions du juge par les patients, énoncées dans un vocabulaire juridique souvent abscons. On touche du doigt la douleur de la contention médicale. Les juges tendent à se protéger derrière la simple application du droit face à des destins fracturés ou à des patients qui pour certains n'ont plus envie de vivre, c'est compréhensible. Mais cette lourde responsabilité exige un minium d'empathie. Depardon nous offre avec ce film une place d'observateur privilégié dans l'enceinte psychiatrique. Merci à lui.
    kermalec
    kermalec

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2017
    Raymond Depardon nous offre une opportunité unique d'assister à des témoignages à la fois simples et complexes, imprégnés de la misère humaine la plus authentique qui soit. Il nous met face à une réalité de notre société, souvent tout à fait séparée du quotidien de la majorité d'entre nous, vivant dans la "norme", à tort ou à raison. Glaçant.
    hpb
    hpb

    8 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2017
    Depardon a l'art de nous faire entrer dans des mondes inconnus qui sont pourtant les nôtres ... Mélange de tendresse et de peur à la vue de ces "malades" (non ils ne sont pas "fous" ... ils sont simplement malades ... )
    Quelques moments forts ... le fils qui a tué le père , la mère séparée de sa fille , la jeune fille violée ...
    Après on se dit que ce n'est pas du cinéma ... mais que l'histoire d'une seule de ces personnes ferait un meilleur scénario que certains films ou autres séries ...
    Jean-Daniel T.
    Jean-Daniel T.

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    Raymond Depardon à son meilleur. Interroger l'institution sans juger. Montrer sans chercher à démontrer. Laissez parler, chacun se fera sa propre opinion. A voir absolument, on n'en sort pas indemne.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 347 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2024
    Depuis l’application d’une nouvelle loi en septembre 2013, les patients hospitalisés (sans consentement) en hôpitaux psychiatriques doivent être présentés à un juge des libertés (avant 12 jours, d’où le titre du film). C’est un changement majeur, puisque jusqu’à présent, seuls les psychiatres pouvaient prendre cette décision.

    Raymond Depardon a pu filmer en toute intimité cette mise en application de cette loi, qui pour la première fois, est rendue publique (via des audiences publiques), bien loin des prises de décision prises par les psychiatres dans leurs bureaux.

    Ce n’est pas la première fois que le réalisateur s’intéresse à la psychiatrie, il s’était déjà intéressé à un asile situé au large d’une île de Venise (San Clemente - 1982), ainsi qu’à l’hôpital Hôtel-Dieu à Paris (Urgences - 1988). Pour sa troisième incursion, c’est au sein de l’hôpital Le Vinatier à Lyon qu’il a décidé de poser sa caméra. N’allez pas y voir ici une certaine redondance, il n’en est absolument rien. A travers son nouveau documentaire, il met en lumière les malades internés sans leur consentement, confrontés à l'institution judiciaire.

    12 jours (2017) est une succession de champ-contrechamp entre les malades, accompagnés de leurs avocats d’un côté et des juges de l’autre (le tout, sans jamais la présence du psychiatre). Les portraits sont tous très différents les uns des autres, un junkie, une victime de viol, un salarié au bord du burn-out, une personne aux pensées suicidaires, un meurtrier, … Raymond Depardon porte un regard à la fois bienveillant et tout en retenu sur la maladie mentale, l’enfermement et les limites auxquelles sont confrontés la justice face à certains cas.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2018
    12 jours, un film que j'ai raté à sa sortie et que je ne vois que maintenant, est sans doute, avec du recul, l'un des meilleurs films de 2017. Depardon revient à l'hôpital psychiatrique, trente ans après Urgences, pour filmer cette fois des gens présentés devant le juge pour savoir si celui-ci autorise l'hospitalisation sous contrainte.
    Comme à son habitude le dispositif est très sobre, sobre mais soigné, Depardon est photographe et ça se voit à chacun de ses plans. On n'a pas à ici un documentaire qui se la joue reportage d'investigation et qui bouge sa caméra dans tous les sens. Ici c'est très calme, ce qui permet au spectateur de se familiariser avec les personnes, de comprendre d'où ils viennent, quel est leur problème... de les humaniser en quelque sorte, qu'ils ne soient pas juste vus comme des fous par les spectateurs.

    Forcément le film est touchant puisqu'il montre des vrais gens, des gens qui souffrent, des gens qui ont envie de sortir, des gens qui font tout parfois pour avoir l'air le plus normal possible pour pouvoir sortir, ce qui ne suffit jamais... Dans le film on ne verra jamais un juge refuser l'autorisation aux médecins de poursuivre l'hospitalisation sous contrainte. Les malades rêvent de liberté (ou d'en finir), mais systématiquement la réalité de leur condition mentale revient.

    C'est ça qui est réellement tragique. On les voit, on voit qu'ils ont un problème, les propos sont incohérents, on sent leur nervosité... On comprend qu'ils ne peuvent pas sortir, mais en même temps on voit aussi l'hôpital que Depardon filme entre chaque entrevue avec le juge. On se rend donc compte du caractère oppressant du lieu qui peut-être n'arrange rien à leur état. C'est particulièrement triste de voir un malade faire des aller-retour comme un chien en cage dans une minuscule cour pendant plusieurs minutes.
    On a des témoignages de ce que ça fait que se faire maintenir de force, de se faire attacher... (contre son gré bien entendu

    Les situations sont toutes différentes, certaines sont plus extrêmes que d'autres. On se retrouve quand même avec un type qui a tué son père, qui dit que ce dernier a été béatifié, que lui-même fait partie d'une trinité avec son père et sa mère... Mais il y a également un type qui croit que son voisin fait partie d'une secte musulmane et qui se retrouve à voler une kalachnikov dans une cave pour la mettre au-dessus de son armoire... On a un vieux monsieur qui entend d'autres voix que celles du juge... On a un immigré angolais qui a poignardé de treize coups de couteaux une femme il y a huit ans...

    Et Depardon prend à chaque fois le temps de nous montrer ces gens là, il ne les juge pas, on voit l'absurdité de la situation... Forcément qu'on a envie qu'ils s'en sortent, mais techniquement on voit bien que ça ne va pas...

    Jamais impudique, Depardon nous montre une réalité que l'on n'imaginait pas...
    Cependant je repars avec une question sur le dispositif, au début il est dit que le noms ont tous été modifiés ainsi que les lieux. Comment ils ont fait ? car on voit clairement le juge demander d'où ils viennent, certains donnent leur lieu de naissance, font des blagues dessus. Je vois mal Depardon embrouiller les malades en leur demandant de répondre autre chose juste pour la caméra.

    Bref un film fort, comme d'habitude chez Depardon, qui filme les gens sans mépris, sans supériorité et avec beaucoup d'humanité. Et il pose une question essentielle, comment on fait pour sortir de là ? Quelle vie on réserve à ces gens ? Que peut-on faire de plus ? Est-il possible de faire plus ?
    Yetcha
    Yetcha

    895 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2019
    Ces lueurs dans ces yeux... Soit ils sont tous shootés par les médicaments, soit ils ont de vrais gros problèmes psy, voire les deux en même temps. Le seul patient qui semble totalement normal et n'a pas l'air d'avoir sa place à l'hôpital est ce jeune homme noir qui veut juste trouver un boulot. Un documentaire étonnant et original à voir.
    DarioFulci
    DarioFulci

    107 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2019
    Comme toujours Raymond Depardon propose un documentaire passionnant sur une institution de notre pays qui tente de s'adapter aux besoins de la société. Son regard est brut, son montage remplace l'analyse et l'explication. C'est un débat, un état des lieux indispensable. La justesse de ces moments livrés, ce qui ressort de cette plongée dans un univers que l'on préfère ne pas connaître par confort c'est que nos équipements sociaux sont anachroniques et maltraitants. Impossible de se dire que ceux qui souffrent, ceux qui ont besoin que la société les aide sont pris en charge comme il faut.
    Le regard de Depardon est fondamental. Rares sont ceux qui peuvent parler de nos maux sans se vautrer dans un voyeurisme indécent ou un misérabilisme sordide. Ce que l'on voit c'est du vécu, du réel, un témoignage, un encouragement à réclamer du changement.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 779 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2017
    Cette dernière production de Depardon rentre dans la catégorie des reportages qui sont indispensables à voir une fois, mais qui n’ont pas l’ampleur, ou la profondeur d’analyse d’un film construit et scénarisé. La caméra de Depardon témoigne de la mise en place d’un filet juridique dans l’univers clos des asiles. Il n’y a rien à dénoncer, seulement accepter que décider de la santé mentale de quelqu’un est décidément un métier de fou. Nous avons la chance de vivre dans un pays qui a décidé de mettre en place une étape complémentaire dans le « diagnostic », est-ce cela garantit qu’il n’y aura jamais d’erreur ? Probablement pas, l’important est l’intention de faire mieux. Les juges sont faillibles tout comme les médecins et les avocats. Le fonctionnement de la justice est couteux comme celui d’un hôpital. Acceptons-nous d’en assumer pleinement les conséquences ?
    Depardon démystifie le mythe cinématographique du malade enfermé contre son gré et persécuté à l’infini : Vol au-dessus d’un nid de coucou, Le silence des agneaux, Shutter island, Shock corridor, la liste est longue et pourrait laisser croire que l’erreur de diagnostic est fréquente et que les médecins sont des frustrés ou des sadiques. Avec 12 jours, la crue réalité du dérangement mental est remise à plat. Que répond-on à un malade qui demande à sortir, pour retourner chez spoiler: son père
    … qu’il a trucidé dix ans plus tôt ? Que répond la société à une femme qui souffre un martyre intérieur depuis son enfance et à qui l’on interdit le suicide ? Chacun d’entre nous représente un petit morceau de cette société, et regarder avec la distance nécessaire les situations présentées nous aide peut-être un peu à jouer notre rôle de citoyen, susceptible d’être appelé un jour en cour d’assises dans un pays qui n’a pas à rougir de sa démocratie.
    Cinéma - décembre 2017
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2017
    Après avoir vu le film de Depardon je me pose une question : > L'absurdité du système? l'enfermement? certains y voient de beaux portraits de gens??? .. ben moi ce documentaire me pose question et j'aimerais une réponse .. Sinon je dirais qu'il est voyeur!
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2018
    Il s’agit d’un documentaire sans la moindre acteur, sans voix off, sans aucune prise de position : juste les faits présentés de la façon la plus honnête, la plus professionnelle et la plus talentueuse qui soit. Depardon fait partie des plus grands documentalistes, il a filmé les hommes de nombreux pays avec leurs gestuelles et leurs coutumes. Ici, il filme les souffrances mentales. Quoi de plus dramatique puisque le cerveau est l’organe que la science a le plus de mal à protéger ? Il filme aussi les cerveaux sains dans une opposition qui fait froid dans le dos : le judiciaire confronté au médical. Sur allociné, c’est l’art du cinéma que l’on loue ou critique ou les deux à la fois. Ici dans le genre documentaire comment ne pas mettre les 5 étoiles puisque la forme est irréprochable. Les enfermements des corps et des esprits sont parfaitement rendus. Dans ces conditions, les trois dernières minutes sont bienvenues, les spectateurs peuvent à nouveau respirer grâce à la vision urbaine proposée accompagnée d’une musique délicate. Elle paraît paradisiaque par rapport à la souffrance, doublée de sensation d’impuissance, ressentie durant 80 minutes. Nous sommes quasiment totalement désarmés devant les drames humains présentés mais au moins durant nous en aurons mieux pris conscience. Après, mais bien après seulement, viendra le temps de l’analyse de ce nouvel acte de notre justice (septembre 2013) et de la façon dont il est pratiqué, ce n’est pas ici le lieu d’en discuter.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2021
    Un doc sur les entretiens avec les juges pour les incarcérations psychiatriques. Le sujet n'est pas joyeux mais les séquences sont finalement d'une grande humanité. Les personnes toutes attachantes sans pour autant tombe dans la démago. La forme est neutre lors des entretiens (ce qui est très bien) mais manque pour moi d'humilité lors des interludes.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2017
    Du bon cinéma documentaire. Net, clair, un brin aseptisé toutefois. Ce n'est pas le meilleur de Depardon mais quand même, on aime plutôt. L'aperçu sur l'intérieur (en partie) des centres psychiatriques spécialisés est rare et cette vision du petit bout de la lorgnette de l'intervention de la Justice pour vérifier (a minima toutefois, car les juges s'effacent derrière le sacro-saint avis médical...) qu'il n'y a pas d'internement abusif est réconfortant pour notre société actuelle (dire que cela est récent fait froid dans le dos, comme les abus constatés avant la réforme de l'hospitalisation d'office il y a à peine vingt ans).
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