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    Alexandra..
    Alexandra..

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2017
    Intéressant, malheureusement les spectateurs de la salle n'ont pas compris le desarroi et la détresse des patients, au point de trouver certaines scènes drôles à plusieurs reprises alors qu'elles relatent le malheur et le désespoir.
    velocio
    velocio

    1 320 abonnés 3 152 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2017
    Un documentaire très intéressant, quand bien même il est incomplet, sur ce qui se passe entre les personnes en soins psychiatriques sans consentement et la justice depuis qu'a été promulguée la loi du 27 septembre 2013. Intéressant car on peut assister à 12 entrevues de telles personnes avec 4 juges différents, 2 femmes et 2 hommes. Ces 12 entrevues sont particulièrement pathétiques et, pourtant, on arrive très souvent à rire. D'un rire nerveux, bien entendu ! De temps en temps, histoire de relâcher la pression, Depardon installe une sorte d'interlude baignant dans une musique d'Alexandre Desplats, à la fois belle et calme. Il est seulement dommage que ce passionnant documentaire soit incomplet car on ne voit que des cas extrêmes qui se terminent tous de la même façon.
    titicaca120
    titicaca120

    390 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2017
    un documentaire magnifique dans cette unité lyonnaise de soins en psychiatrie.
    chacun sans voyeurisme aucun raconte un peu son parcours et son devenir.
    mais bon sang quelle souffrance derrière tout ça.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    174 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2018
    Ce documentaire est à coup sûr une œuvre importante pour témoigner de la folie. Depardon poursuit son travail exemplaire sur la description de notre société. Cependant, il semble un peu englué dans un découpage où il alterne les entretiens et des plans abstraits dans les couloirs de l'hôpital. A cela, s'ajoute l'effet catalogue. Sans doute pour optimiser la durée du film et maintenir l'attention, le cinéaste ne conserve qu'un exemple de chaque trouble mental (surmenage, cerveau grillé par la drogue l'alcool etc., folie absolue du type qui a tué son père et demande à la juge d'aller le voir pour le rassurer, etc., etc.). De ce fait, la construction ne s'avère pas pleinement convaincante. Le monde paysan était un meilleur terrain d'investigation pour ce documentariste si essentiel.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 octobre 2017
    Répétitif et creux, qu'est-ce qu'on apprend de plus ? Certes oui on se questionne sur le respect ou non des droits des patients qui sont hospitalisés sous contrainte, mais la plupart ont de bonnes raison : en partant du principe que c'est pour leur bien, je ne vois pas ou elle le problème. Ensuite oui on se rend compte que les juges parlent avec des termes très techniques. Bref avec un bon potentiel au départ ce documentaire lent et long laisse un goût d'inachevé a mon sens !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 décembre 2017
    Un long panoramique dans les couloirs d'un hôpital psychiatrique introduit l'angoisse de l'hospitalisation sous contrainte. On Voit comment les jugements sont stéréotypés pour libérer la responsabilité des médecin et des avocats qui sont présents pour la figuration. Un documentaire plus fascinant qu'une fiction.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 décembre 2017
    Certains réalisateurs transforment tout ce qu'il touche en or, cette fois, c'est tout le contraire qui est arrivé. 12 jours aurait pu être LE documentaire qui vient s'intéresser aux personnes qui a un moment donné dans leur vie ont vrillées, qui se retrouvent acculées devant des juges qui tiennent leur liberté entre leurs mains.

    On aurait enfin pu découvrir quelques histoires vraies d'hommes et de femmes, on aurait pu creuser des questions humaines et à mon sens fondamentales dans cette démarche précise : "Comment en sont-ils arrivés là ?" ; "Où sont leurs familles ?" ; "Quel a été l'élément déclencheur de toute cette détresse, cette folie ?" ; "Que vivent-ils au quotidien ?" ; "Comment les soigne t'on dans ces hopitaux ?"

    Si le documentaire peut laisser (attention masturbation intellectuelle) penser que l'on critique le système français avec les plans immobiles des hôpitaux déshumanisés et froids et le plan d'un homme qui marche en rond (Bravo, grosse prise de risque, vraiment, quel engagement!), il n'en reste pas moins stérile sur son utilité.

    Nous sommes placés au statut de voyeur : on assiste impuissant à la série de personnes que les juges accueillent dans son bureau. Nous voyons arriver ces personnes malades comme l'on pourrait voir défiler comme des bêtes de foire et des freaks au cirque, des animaux toc toc au zoo, réduit au rang de gogol...

    C'est honteux, irrespectueux et baclé.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2017
    Un documentaire passionnant qui donne la parole à ceux que la société a choisi de mettre de côté et offre un éclairage sur la place de la justice dans ce cadre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2017
    Depuis 2013, le maintien sans son consentement d'un patient en hôpital psychiatrique au-delà de douze jours est subordonné à l'autorisation du juge des libertés et de la détention (JLD). Des audiences foraines sont désormais organisées dans les hôpitaux. Raymond Depardon est allé les filmer à l'hôpital psychiatrique du Vinatier près de Lyon.

    Encore étudiant, j'avais découvert Raymond Depardon en 1994 avec un documentaire au dispositif similaire : "Délits flagrants" filmait en champ contrechamp la comparution immédiate devant le substitut du procureur d'accusés arrêtés en flagrant délit.

    Vingt ans plus tard, Depardon utilise avec la même efficacité le même procédé : une dizaine d'audiences cadrées serrées. Cette répétition émousse un peu mon enthousiasme. Mais il ne retire rien à l'intérêt de son film qui, cette fois-ci, n'a pas pour décor un palais de justice, mais un hôpital psychiatrique dont les couloirs, les cours sont filmés en longs plans fixes qui s'intercalent entre les auditions.

    La folie humaine est un sujet qui intéresse de longue date le documentariste septuagénaire. Il lui a déjà consacré deux films : "San Clemente" (1982) et "Urgences" (1987) tournés, le premier, dans un asile vénitien, le second aux urgences psychiatriques de l'Hôtel-Dieu à Paris. Que le grand documentariste Frederick Wiseman ait consacré l'une de ses toutes premières œuvres au service psychiatrique d'un hôpital militaire n'est pas anodin ("Titicut Follies", 1967). C'est le signe qu'un asile est un microcosme où se montrent, déformées, les maux de nos sociétés.

    C'est un tel échantillon d'humanité déglinguée que nous présente, avec une douceur et une bienveillance qui évite le piège du voyeurisme, la caméra de Depardon : une employée d'Orange qui se plaint de harcèlement moral, une toute jeune femme qui a tenté de se trancher les veines suite aux viols qu'elle dit avoir subis, un jeune Maghrébin paranoïaque qui suspecte l'appartement de ses voisins d'abriter une cache d'armes, un schizophrène qui s'enquiert de la santé d'un père qu'il a assassiné, une mère de famille qui demande de retrouver la garde d'un enfant qui lui a été retirée... Le tableau n'est pas gai. Il n'est jamais triste.

    Le rôle du magistrat qui auditionne ces patients est étroitement circonscrit. Il n'est pas un docteur qualifié pour remettre en cause les traitements que les comparus suivent. Mais il contrôle que la procédure a été suivie, qu'une première évaluation médicale a été effectuée dans les vingt-quatre heures de l'hospitalisation, qu'une deuxième l'a été par un autre praticien dans les soixante-douze heures. Des dix patients qui comparaissent devant la caméra, aucun ne sera libéré (alors que le taux de refus est en fait de 9 %). On pourrait en conclure que son rôle est dérisoire, qu'il est - pour reprendre une expression foucaldienne - un agent répressif supplémentaire d'un biopouvoir écrasant et anonyme. Ce serait méconnaître un effet que la caméra de Depardon ne capte pas faute d'avoir interviewé les médecins eux-mêmes : l'intervention du JLD les oblige à motiver leur diagnostic et les dissuade d'ordonner des internements abusifs.
    Marcel D
    Marcel D

    107 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    Un documentaire quasiment brut, en champ/contre champ (qui m'a rappelé la scène d'ouverture du très bon Good Time sorti cette année). Si dans "Les Habitants", Depardon nous proposait des transitions "on the road" sur les routes de France, ici c'est une poésie très géométrique, parfois aux ralentis angoissants, avec une petite parenthèse "Nuit de folie" et des images de fin bien choisies. On sent l'oeil du photographe, celui qui veut montrer ceux que l'on ne montre pas souvent.
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    47 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2017
    Un touchant et beau documentaire sur les personnes hospitalisées en milieu psychatrique dans un hôpital de Lyon. Bravo à tous le personnel qui suivent ses personnes tellement différentes les unes des autres et qui essaient de les aider c'est exceptionnel à voir
    Adrien
    Adrien

    88 abonnés 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2017
    Un très bon documentaire !!! J'ai vraiment été très surpris. Les témoignages sont criant de vérité, les plans sont bien fait, les décors magnifiques et la musique est superbe. Cela montre vraiment les conditions de vie des personnes hospitalisées en psychiatrie sans leur consentement.. Un film touchant et émouvant !!! Franchement, je vous le conseille car ce documentaires est réalisées de la même manière qu'un film. Une bonne surprise, un documentaire captivant. Je vous conseille d'aller voir ce documentaire.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2017
    Comme dans d'autres de ses documentaires, Depardon filme frontalement, sans juger, d'autres personnes, qui, elles, le sont, ou plutôt dont l'état mental est apprécié en vue d'une remise en liberté éventuelle.
    On reconnaît là tout l'art du cinéaste à observer, sans voyeurisme, avec discrétion, une part de la vie de ces hommes et femmes que la détresse ou la folie a mené à l'hôpital, que tous aspirent à quitter définitivement.
    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    documentaire très fort qui nous mène dans l'univers de la psychiatrie entre patients placés contre leur gré et juge devant donner sa décisio. Divers cas pathologiques nous sont montrés, du burn out d'une salariée d'orange au cas plus grave spoiler: d'un meurtrier
    . Toutes ces personnes sont dans un état de détresse effrayante et le film nous montre la limite du système à gérer ces cas.
    Guillaume C.
    Guillaume C.

    88 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2017
    « 12 jours » est assez frustrant car n’exploitant jamais un potentiel réel.

    Depardon nous met face à des hommes et des femmes atteints de troubles mentaux et internés contre leur volonté. En face, des juges chargés d’examiner la conformité de cette hospitalisation et de décider ou non de sa poursuite. Ces face à face donnent lieu à de réels moments d’émotions et nous interrogent.

    Emotion car la folie (plus ou moins prononcée) des patients est très humaine, loin des clichés ou du larmoyant, on éprouve de la compassion pour ces cabossés de la vie et le spectateur prend conscience qu’il peut être facile de basculer.
    Interrogations face à cette lourdeur administrative, parfois édifiante, où la « confrontation » absurde entre des malades et des juges qui ont dans leurs mains des décisions lourdes sans avoir d’autres éléments qu’un dossier médical. L’incompréhension des patients face à un jargon de toute façon difficilement compréhensible par qui ne travaille pas dans ce milieux. Les juges désabusés, tiraillés entre la compassion et l’aspect machinal de leur travail. Bref Depardon filme sous nos yeux un drame tellement humain, qu’il laisse le spectateur tantôt révolté, tantôt perplexe, tantôt désabusé.

    En s’effaçant complétement Depardon nous laisse face à un matériau brut, mais si les émotions suscitées sont réelles et nombreuses, jamais elles ne sont fortes ni marquantes. Et c’est en ça que « 12 jours » est si frustrant. Jamais il ne donne son plein potentiel.

    A force d’effacement, on a du mal à suivre Depardon, à voir où il veut aller, à comprendre le but de son film.
    Dénoncer l’administration froide et écrasante ? Alors pourquoi ne pas nous en expliquer plus les rouages, pourquoi ne pas prendre parti pour un message fort en la dénonçant ?
    Nous mettre face à la folie ? Alors pourquoi, au lieu de multiplier les cas sur quelques minutes, ne pas suivre que quelques-uns d’entre eux sur la durée.
    A force de multiplier les instantanés, le spectateur a une sensation de zapette, on passe d’une histoire à une autre d’un claquement de doigts. Les émotions naissent mais n’ont jamais le temps de se développer, et ce qui pourrait être une rencontre marquante avec une histoire de vie ne se révèle être qu’un instantané, une fenêtre sur un instant T. Pourquoi ce patient est-il comme ça, quelle est son histoire, que va-t-il devenir, autant de questions sans réponses qui frustrent le spectateur qui a envie d’en savoir plus sur ces protagonistes.

    A force d’effacement Depardon ne semble ne rien nous raconter et le film perd clairement en puissance et en impact, alors qu’il aurait pu être des plus marquants. Ajoutez à cela de trop nombreux plans interminables entre chaque face à face (à croire que Depardon a voulu combler des trous pour arriver à son une heure et demie) et vous obtenez un film qui manque de rythme et d’impact, alors que les idées sont là, que la matière y est. De quoi laisser au spectateur un sentiment d’inachevé, frustrant.
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