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FaRem
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1,5
Publiée le 18 mars 2019
Troisième film pour Ethan Hawke et second drame musical après "The Hottest State" pour l'acteur qui s'intéresse cette fois-ci au musicien Blaze Foley qui était l'une de ses idoles. De sa rencontre avec Sybil jusqu'à sa mort en passant par sa carrière, le réalisateur revient sur les étapes importantes de sa vie dans un récit qui mélange romance et musique. Je ne connaissais pas cet artiste, même pas de nom, et je dois dire que je n'ai pas vraiment été passionné par son histoire. On peut très bien la découvrir et apprécier ce film qui a des qualités, mais ça n'a pas été mon cas. Histoire vraie ou pas, c'est une histoire très banale et encore plus pour un musicien avec comme bien trop souvent malheureusement une fin tragique. Si le récit est déstructuré en ce qui concerne les faits puisqu'il y a des flashbacks, des aller-retour, des sauts dans le temps, la façon dont tout cela est présenté est assez monotone et très redondante. Ce sont toujours les mêmes scènes qui se répètent à tel point qu'on finit par ne plus voir la différence même quand il y a une avancée dans le temps. Il y a une certaine douceur et mélancolie qui se dégage du film, ce qui est assez agréable dans un premier temps, mais à la longue cela a un effet assommant. Bref, ce n'est pas un mauvais film, il n'est juste pas fait pour moi...
Le comédien Ethan Hawke présente son troisième long-métrage derrière la caméra avec « Blaze ». C’est un biopic sur Blaze Foley, un auteur-compositeur-interprète de musique country américain. Ethan Hawke entremêle son récit de trois époques. La première période est celle de son histoire d’amour avec Sybil Rosen, la muse qui lui inspirera de nombreuses chansons. La seconde est celle de sa dernière nuit où il sera assassiné le 1er février 1989. La troisième est l’interview de deux de ses amis qui racontent comment ses chansons ont eu un impact sur ses fans. Entre humour et récit nostalgique, le cinéaste emploie une mise en scène délicate, avec certainement un abus dans la retouche photographique, pour mettre en lumière les nombreuses chansons de l’artiste. Mais il manque une certaine fougue à la représentation de la légende pour nous toucher. Les chansons sont rapidement bousculées par des scènes inexpressives malgré l’énergie souhaitée. « Blaze » reste une histoire intéressante mais qui aurait gagné à rester chronologique. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com