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papalou
15 abonnés
225 critiques
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3,5
Publiée le 29 avril 2017
Enthousiasmant! Dans le contexte politique actuelle cette voix haute est une bouffée d'air frais ! Ces jeunes cette éloquence cette qualité de texte m'a captivé fasciné enregizé! Belles leçons données par ces jeunes hommes et filles, par leur qualité de belle personne ! Je vous conseille c'est un vrai souffle positif!
Le concours Eloquentia désigne chaque année le meilleur orateur parmi les étudiants de Paris 8 et les habitants de Seine-Saint-Denis. Une formation y prépare qu’animent un avocat, une dramaturge, un slameur… Stéphane de Freitas a fondé ce concours et l’a filmé. Diffusé sur YouTube puis sur France 2 l’automne dernier, "À voix haute" a eu une tel succès que sa sortie en salles a été décidée dans un format légèrement étendu.
Le résultat m’a enthousiasmé. Bien sûr, j’ai conscience de ses limites – qui me retiennent de lui conférer une quatrième étoile. Il s’agit d’un documentaire très classique qui suit quelques candidats le temps de leur formation jusqu’au concours. Le rythme du récit est scandé par le compte à rebours du jour J et sa dramaturgie chorale utilise les candidats les plus attachants. Il s’agit aussi d’un documentaire extrêmement bienpensant où la diversité ethnique de ces jeunes, tous formidables, font parfois penser à une publicité Benetton (Laila, la féministe voilée d’origine syrienne, Eddy, le franco-algérien, Franck et El Hadj les Blacks, etc.
Mais que diable ! Ne soyons pas pisse-vinaigre ! À condition de ne pas être trop scrogneugneu, à condition d’accepter de se laisser entraîner, "À voix haute" est incroyablement euphorisant. Parce qu’on se laisse prendre par le suspense du concours, affligés par l’échec des uns, réjouis de la qualification des autres. Parce que l’enthousiasme de ces jeunes gens, qui suivent avec une exemplaire assiduité la formation qui leur est proposée, est communicative. Parce qu’enfin on reste pantois devant leur talent, qu’il s’agisse d’Eddy, cet acteur né qui marche chaque jour près de dix kilomètres jusqu’à la petite gare de l’Aisne où un train le conduit à Saint-Denis ou de Souleila Mahiddin dont je vous fiche mon billet qu’on la reverra très bientôt au sommet de l’affiche.
Stéphane De Freitas, à l’origine du concours de joute oratoire Eloquentia, a très vite compris le fort potentiel de son sujet. Il a donc proposé une première version d’A Voix Haute, qui a été diffusée sur le petit écran l’année dernière, et prenait la forme d’un documentaire en bonne et due forme. Devant le succès rencontré par le film, une version allongée pour le grand écran a donc été produite. Et sa découverte ou sa redécouverte sur grand écran surprend d’emblée agréablement car le documentaire a fait l’objet d’un véritable traitement cinématographique. Le récit y est très bien rythmé et suit un véritable fil rouge avec un minimum de suspens, ce qui montre un vrai travail scénaristique. On y trouve de bonnes idées de mise en scène et les choix musicaux sont cohérents. Sur la forme A Voix Haute est donc un peu plus qu’un simple documentaire : il est si bien construit et produit qu’il s’apparente plutôt à un vrai long-métrage qu’on visionne avec plaisir. Mais encore plus que sur la forme, c’est sur le fond qu’A Voix Haute s’avère un film captivant. L’aventure que représente le concours Eloquentia en Seine-Saint-Denis est un hymne à l’ouverture, au partage et à la tolérance. C’est un véritable bol d’air frais à visionner d’urgence pour tous ceux prêts à succomber aux sirènes du repli sur soi et de la peur de l’autre. Les étudiants sont tous épatants de courage, de volonté et d’ouverture d’esprit, et font preuve d’une grande foi en l’avenir. Admirablement accompagnés par des professeurs à l’investissement sans faille, ils parviennent tous à exceller dans l’art d’exprimer leurs idées, à voix haute.
C'est vraiment triste le consensus qui règne autour de ce film. C'est mal filmé, la moitié du film est flou, le réalisateur force l'émotion en permanence en mettant de la musique pour nous dire ce qu'on doit ressentir. Jamais il ne nous laisse notre libre arbitre face à ce que l'on voit et qu'on entend. Le message est sympa, mais il y a tellement de films mieux fait, plus profonds, sans chantage affectif. Le succès de ce film est une insulte faite aux documentaires combattants contre le formatage, et donne raison aux responsables des chaînes qui prennent les spectateurs pour des idiots.
Voilà un bel hymne à la pulsion invocante ! Prendre la parole, car oui la parole ne se donne pas, elle se prend. Et lorsqu'on prend la parole, on prend du pouvoir. Quel bonheur de voir cette jeunesse estudiantine, en provenance de cursus diversifiés, qui s'engage dans cette aventure, qui célèbre le verbe ! Ce sont des amoureux de la langue française, alors que pour la plupart, leurs origines sont ailleurs qu'en France. Comment mieux combattre les discours extrémistes, qui désignent l'étranger comme le fauteur de troubles ! S'emparer de la langue du pays dans lequel on vit, la maîtriser, pouvoir échapper à l'assignation sociale simplement parce que le timbre de voix trop aigu vient signifier une origine populaire et banlieusarde, tels sont quelques-uns des enjeux de ce documentaire tourné par l'initiateur de ce concours baptisé "Eloquencia". Pouvoir se dire, se nommer, argumenter, articuler, faire rêver, emmener ailleurs au travers de son discours, voilà le voyage que nous propose le réalisateur. Les enseignants sont admirables, respectueux de leurs étudiants, exigeants mais attachants et cherchant à ce que chacun donne le meilleur de lui-même.Tout cela se déroule à Paris VIII, l'université de Vincennes à Saint-Denis. Je trouve émouvant que l'esprit de Vincennes semble persister, en tout cas, il existe dans cette tranche de vie, qui nous est proposée. La dignité et l'engagement de chacun , ainsi que les incursions dans leurs lieux de vie, leurs trajectoires, inspirent un profond respect pour ces citoyens en devenir, à qui l'on ne peut que souhaiter le meilleur ! Voilà une belle initiative. Voilà de quoi nos politiques doivent se nourrir plutôt que de nous abreuver de boniments. Voilà de quoi donner espoir aux abstentionnistes et déçus de tous bords. Merci de ce beau cadeau monsieur De Freitas !
Si la forme de ce documentaire n'est pas particulièrement intéressante (hormi la fabuleuse musique de Superpoze), le fond éveille grandement l'intérêt. On se prend de passion pour ces jeunes gens plein de dynamisme et de verve lancés dans un concours atypique d'éloquence. Le gagnant, Eddy Moniot, et ses acolytes ont toujours le bon mot au bon moment, c'est un talent mais aussi un travail. Et c'est de ce travail dont il est question à travers différentes séquences alternant exercice de théâtre et de rhétorique.
Je n'ai vraiment pas les mots pour décrire À Voix Haute. Pour avoir vu ce film en présence du réalisateur, Stéphane de Freitas, son discours m'influence forcément dans mon jugement, toutefois quel chef-d'œuvre nous offre Stéphane de Freitas en ce début d'année. Mais surtout, pour tout ce que vous apporte ce documentaire, particulièrement au niveau humain, vous ne pouvez pas passer à côté.
Un film magnifique qui met en valeur tout le pouvoir de la parole et tout ce qu'elle représente : des idées, la liberté, des combats, la beauté... On reprend conscience à quel point la parole et la façon de s'en servir détient un pouvoir très puissant. En plus de défendre des idées, la parole est aussi une façon de voyager à travers des sonorités, des rimes, des intonations. En fait, elle peut être entreprise différemment selon chacun. Ce que l'on en retient c'est que la capacité à bien s'exprimer génère un impact sur notre quotidien et peut changer une vie.
un documentaire puissant sur les talents des personnes vivants en banlieue. de toutes cultures, races ou religions le portrait parfois drôle parfois touchant de jeunes hommes ou jeunes filles qui feront la France de demain. ce concours d'éloquence est une merveilleuse initiative pour tous.
Une note moyenne (4,5 au moment où j'écris ces lignes) tirée vers le (très) haut par quelques dizaines de critiques de spectateurs qui sont assurément venus voir ce documentaire pour y trouver ce qu'ils en attendaient. Ils ont été bien servis. Un public plus large ne sera toutefois pas déçu non plus tant on passe un agréable moment avec ces étudiants issus de la plus grande des diversités qui sont fort sympathiques et ont de bonne têtes même typées ou voilées. Ou peut-être à cause de ça car chez les bobos intellos on aime bien se faire peur. Cela-dit, sur l'aspect apprentissage de la force de la parole, ça reste dans une diction assez théâtrale. On ne parle pourtant comme ça nulle part dans la vraie vie ! Joli coup de pub pour l’Université Paris 8, de celle que les étudiants n'osent pas trop préciser sur leur C.V. qu'il s'agit de Saint-Denis. Petit côté bobo irritant, ce professeur de droit (d'un autre lieu), membre du jury, jurant que ses étudiants à lui n'atteignent pas le niveau de Saint-Denis. Puisqu'il le dit...
Chef d'œuvre. Pas grand chose à dire de plus... À voir absolument. Des jeunes plein d'envie, de talent. Des profs qui transmettent avec passion. La France comme on l'aime.
On suit avec le plus grand intéret le parcours de ce groupe de trente étudiants de l’université de Paris-VIII- Saint-Denis. Tous suivent des filières différentes, futurs comédiens, futurs avocats, … . Tous ont des personnalités et des parcours divers. Ils se sont inscrits au concours d’éloquence pour maîtriser l’art de la parole, pour prendre confiance en eux, pour les aider à franchir les barrières sociales et lutter contre les discriminations. Le sujet est passionnant et les étudiants sont passionnés. A voix haute est un magnifique portrait de la jeunesse de Saint-Denis. Ces étudiants prouvent qu’ils sont la, qu’ils ont des idées, qu’ils sont « prêts », qu’ils ont des choses à dire et qu’ils peuvent les exprimer. Le documentaire débute à 30 jours du concours Eloquentia et nous emmène jusqu’à la finale. On suit les cours de l’avocat Bertrand Périer, d’Alexandra Henry ou encore ceux poétiques du slameur Loubaki . On entre dans l’intimité de certains étudiants (un peu plus pour certains). Les portraits sont beaux. Le documentaire tv s’intéressait plus au concours ici on s’interesse aussi à la vie de ces jeunes. Ca nous permet, après vu le portrait d’un jeune, de mieux comprendre ce qu’il nous dit, le message qu’il fait passer.Les discours sont puissants. On y entend dans chaque discours l’implication de chacun à y mettre son quotidien, son ressenti, ses idées, son vécu. Le discours du finaliste est un des meilleurs.
Un documentaire à ne pas rater ! pour les discours et pour les vibrations positives que cela nous envoie. Sans parler de tordre le cou aux idées recues sur la jeunesse…
Décidément un excellent "reportage" sur un concours d'éloquence à la face de Paris 8 - Saint-Denis. On suit la formation de 30 candidats à ce concours. Comment en 30 jours ils s'expriment, aidés en cela par différents "enseignants". Pour qui veut parler, c'est un excellent plaidoyer. Pour qui veut démontrer que chacun peut parler, même dans le 9.3. c'est aussi un excellent plaidoyer. L'association indigo qui porte ce projet est présente à la sortie du film dans 58 villes : bravo ! L'avocat dont j'ai oublié le nom est extraordinaire !
Il est rare qu’un documentaire télévisuel finissent ses jours au cinéma. C’est le cas d’A Voix Haute, diffusé en novembre 2016 sur France 2. L’accueil du public et de la presse fût si positif que Mars Distribution en acheta les droits pour lui offrir une nouvelle vie au cinéma. Le film suit le parcours d’étudiants de Saint-Denis qui participent au concours Eloquentia, ce concours d’éloquence, ce concours qui défend les mots et la maîtrise de les dire, ce concours où il faut avancer ensemble et non chacun pour soi. Voici un documentaire brillant, un espoir et un cri de rage contre toutes les formes d’individualités et qui salue les différences. Voici un film où les jeunes participants, ont plus à nous apprendre en une heure sur le sens de la vie que les médias ne tentent de le faire chaque jour. C’est une belle leçon d’humilité que nous avons devant les yeux et les oreilles. Eddy, Leïla, Franck, Elhadj… nous ne vous oublierons pas. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Un documentaire sur l'apprentissage, sur la parole, sur l'éloquence. Émouvant, drôle et humain, un film qui fait du bien. Les jeunes étudiants sont touchants et ont chacun une identité forte, chacun une histoire, leurs professeurs sont attachants et donnent envie. Vraiment bien, sorti le 12 avril, ils ont doublé le nombre de salles cette semaine (8 mai).