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    Un Eté 42
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    4,0
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    31 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 février 2014
    Quel film... Un rêve d'enfant d'adolescent et de cinéphile... Comment oublier la douce musique de Michel legradn qui convient si bien à cette nostalgie de la jeunesse perdue... Les non-dits, la scène d'amour toute de silence...
    Bien que souffrant de quelques longueurs et d'une réalisation parfois maladroite ce film est un classique, un rêve dans la brume, l'expression de nostalgie que toute personne a déjà ressenti ("Chacun a eu dans sa vie un été 42")
    A voir absolument, un soir, pour regoûter à la douce nostalgie
    ER  9395
    ER 9395

    87 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2013
    Tout en tendresse et en délicatesse , un film bouleversant .
    Catherine V.
    Catherine V.

    57 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2018
    Un film qui a quelque chose d'envoutant... La musique y est pour beaucoup, bien sûr, mais l'histoire en elle même nous rappelle à tous, du moins je le pense, un moment de notre vie , peu ou prou tout au moins... Un film élégant et délicat qui me procure à chaque fois que je le revois une irrépressible nostalgie.
    Tietie008
    Tietie008

    25 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 août 2021
    Il y a Jennifer O'Neil et la musique de Michel Legrand, sublime, pour cette chronique adolescente pleine d'émotions.
    Plume231
    Plume231

    3 936 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2011
    Ah Jennifer O'Neill, présence envoutante, merveilleuse et inoubliable, et aussi la musique de Michel Legrand, certainement sa plus belle composition et aussi une des plus grandes musiques de film de tous les temps que votre serviteur n'arrive pas à enlever désespérement de son ciboulot depuis quelques temps. Ou comment Robert Mulligan a réalisé un film tendre, nostalgique, sans dramaturgie totalement inutile sur un jeune qui l'air de rien se fait allumer par une femme absolument splendide (franchement le bon vieux coup des paquets c'est l'équivalent féminin de celui de la panne chez les hommes !!!). Une séquence hilarante chez l'épicier sympatoche au final mais quand même bien sadique pour faire celui qui ne sait mais qu'en fait il le sait très bien que l'autre veut lui demander des préservatifs (d'où le très grand avantage des distributeurs automatiques, c'est froid mais au moins tu n'es pas obligé de lui faire la causette !!!). Bon le cinéaste en fait un peu trop au début avec les ralentis mais la dernière demi-heure atteint un très grand pic au niveau de l'émotion avec ce fameux acte salvateur filmé avec beaucoup de pudeur. Un très très beau film.
    titusdu59
    titusdu59

    75 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2012
    Film mélancolique des années 70 qui remporta un grand succès à sa sortie, "Un été 42" s'apparente à la trame du "Diable au corps" pour ce qui est du fond, mais seulement pour le fond, car il est traité de manière vive, humoristique et très sincère, alors que le roman de Radiguet était on ne peut plus austère. C'est là une œuvre touchante, tour à tour drôle et amère, et que sublime la superbe composition de Michel Legrand (Oscar mérité de la meilleure musique) et la beauté de Jennifer O'neill. Quand le film tire sur la fibre émotionnelle, il a parfois tendance à tirer un peu trop fort, et devient donc un peu poussif, mais voilà, "Un été 42" est un très joli divertissement populaire, sans prétention ni méchanceté.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    400 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2016
    Il reste toujours dans nos souvenirs quelque chose de flou et à la fois marquant, quelque chose qui demeure et qui se détériore, quelque chose qui passé l’âge de raison ne nous sert qu’à simplement faire oublier l’ordinaire tellement cette insouciance était belle, les petits plaisirs simples de notre jeunesse, ces moments que nous ne revivrons plus jamais, gravés dans le marbre de notre mémoire s’effritant malgré tout. Heureusement il reste le cinéma, celui qui "fabrique les souvenirs" comme Godard le disait si bien, le cinéma peut aussi les faire vivre et les projeter en nous par le prisme de l’écran cathartique, machine à rêve, bien qu’éphémère instant.

    Hermie se souvient de cet été 1942 sur l’île américaine du Nantucket, de ses 15 ans, le temps de l’innocence loin de la réalité qui frappe l’Europe de l’autre côté de l’Atlantique, il se rappelle de ses deux inséparables amis Oscy et Benjie sur la plage et surtout du visage angélique de cette femme mariée à un soldat, le coup de foudre, l’amour impossible. Il se met alors à rêver de l’aborder sous les moqueries puériles de ses camarades tout aussi maladroits avec les filles de leur âge, rien qu’une attention, un sourire; la croisant par hasard devant le drugstore du village il se propose pour porter ses paquets et la raccompagner jusqu’à son habitation au bord de mer, un premier pas; Oscy lui a déjà conçu un plan par écrit pour enfin passer à la seconde étape, Hermie se retrouvera alors entre son désir empli de prude sincérité et cette course malhabile au dépucelage.

    Le film s’ouvre sur un diaporama nostalgique des recoins de l’île sous les notes du piano de Michel Legrand, comme des fragments de mémoire mélancoliques et idéalisés, le soleil se lève sur la plage pour voir surgir des figures en aval des dunes, trois jeunes adolescents accourent puis se cachent dans les bordures creusées par la mer pour épier un couple, c’est là que Hermie fera connaissance avec l’amour, la voix off adulte de ce dernier nous transposera dans son propre regard, l’identification est d’ors et déjà faite. Cette première séquence est je trouve d’une grande intensité, autant par la réalisation de Robert Mulligan offrant d’admirables cadres au grain nébuleux que par l’importance de la musique appuyant la grâce des ralentis sur le visage et les gestes de la sublime Jennifer O’Neill, actrice au regard m’ayant déjà fait fondre dans L’emmurée vivante de Lucio Fulci, ici elle est encore plus radieuse, c’est dire à quel point je n’ai eu aucun mal à comprendre la subjugation de Hermie, impossible de ne pas être insensible face à tant de beauté.

    Mais cette histoire n’est pas faite que d’amour, il y a aussi évidemment l’amitié qui elle est davantage ouverte à la candeur et l’infantilité, d’une crédulité quasi totale face aux sentiments émergeant de la puberté, que faire du temps imparti lorsque l’on est un groupe de garçons adolescents l'été venu ? Les filles bien sûr, répondre au bouillonnement hormonal pour sonder le sexe opposé, le plus difficile étant de savoir comment s’y prendre. Et c’est leur maladresse qui est touchante (cependant, et c’est l’unique petit défaut du long métrage, certains échanges manquent quelque peu de naturel, de même pour une baston dans le sable pas nécessairement utile) car nous sommes à peu près tous passé par là, du feuilletage "théorique" de magazines à la pratique des rencontres forcées, la séquence du cinéma montre très bien cela car il y a deux cas de figures, deux tentatives d’approche tout en étant confronté à la projection d’une romance en noir et blanc. L’âge d’or d’Hollywood fait de classe envoutante et de mots gracieusement posés contraste avec cette jeunesse qui n’a pas de temps à accorder aux sentiments et au dialogue, les gestes sont tout autant brusques que lancinants, la fierté étant de toucher le sein de leur voisine, j’ai trouvé la mise en scène absolument superbe.

    En parallèle il y a donc la rencontre avec cette femme représentant son plus pur désir, Dorothy; on voit Hermie se risquer naïvement à jouer les gentlemen, prenant cette fois le temps de briser son appréhension pour converser, elle semble lui répondre en toute obligeance, éludant toute tentative impromptue de séduction. Jusqu’à ce qu’il lui déclare tout énamouré et yeux écarquillés ses sentiments, la récompense d’un baiser sur le front fera figure de trophée auprès de ses camarades, encore une fois l’instant est superbement bien capté, d’ailleurs le jeune acteur est formidable. Il y a évidemment ce côté tabou de l’ambiguïté sexuelle entre un adolescent et une femme adulte, mais l’aspect prétendument sulfureux du film est désamorcé du fait que nous voyons cette liaison à travers le regard de Hermie, avec toute l’innocence qu’on y accorde et qui est sous-tendu, le sexe est d’ailleurs décrit comme un apprentissage, une quête encore inexplorée. Ce qui accouche d’une scène très drôle lors de l’achat de préservatifs au drugstore en prévision du feu de camp avec Oscy et leurs conquêtes respectives, ce genre d’instant un peu honteux qui forge la jeunesse et qui nous reste en mémoire.

    Mais ce qui caractérise réellement cette histoire c’est son profond romantisme, celui d’une époque révolue retranscrite à travers cette réminiscence du fantasme, Hermie nous fait partager son souvenir pour mieux l’exorciser (à savoir si il y a une part de vécu chez Mulligan je l’ignore) comme la parenthèse fondatrice du passage à la maturité. La dernière demie heure va faire figure d’apothéose lors de ce rendez-vous dans un crépuscule vaporeux au bord de mer, d’une absolue beauté, tout n’est que silence, douceur, sensualité, érotisme, simplement le chant de la houle et le bruit sourd d’un vinyle tournant à vide. La séquence parait pourtant curieuse tellement elle repose sur une spontanéité presque improbable chez Dorothy, se passant de mots, détachée, ils ne seront que délivrés par écrit …
    spoiler: Suite à l’annonce du décès de son mari elle s’offre à Hermie dans un acte égoïste et désincarné pour d’une certaine manière faire l’amour une ultime fois avec le souvenir de sa défunte moitié, se servant de cet adolescent comme simple objet sexuel, avant de partir pour ne plus jamais le revoir. D’ailleurs je trouve le jeu de Jennifer O’Neill lors de sa dernière apparition à l’écran incroyablement juste, on ose à peine comprendre la situation, elle tourne le dos à Hermie pour scruter honteusement le large, le laissant totalement hagard, avant la révélation de la lettre qui sonne comme une tragédie.


    … pour signer la mort de son enfance.

    Summer of 42 est le genre de film bouleversant auquel je ne m’attentais pas, il est assez rare que le cinéma me procure de telles émotions, au point de lâcher quelques chaudes larmes à la fin, je pense que chacun sera ému ou non selon sa sensibilité et son expérience puisqu’on touche à notre plus profonde extériorisation traumatique, en l’occurrence la fin de l’insouciance. Et j’aime le temps d’un film me retrouver captivé par la grâce de l’instant, de (re)vivre quelque chose, ça ne manque également pas d’espièglerie, notamment en ce qui concerne la gaucherie potache des premiers soubresauts pré-pubères, à la fois drôle et triste donc, la vie est ainsi faite.
    Il n’y a pas de doute, cet été 1942 est intemporel ...
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 984 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2010
    Passion sans lendemain pour l'un des plus beaux mèlodrames jamais tournès! Un homme se souvient quand il avait quinze ans, sa famille ètait venu passer l'ètè dans l'île! il y avait beaucoup moins de maisons et beaucoup moins de gens que maintenant! Le caractète de l'île et la singularitè de la mer ètaient beaucoup plus remarquables à cette èpoque là! Pour qu'un garçon ne meure pas d'ennui, il fallait que sa famille soit sûre que d'autres familles du voisinage fournirait à l'île son contingent d'enfants! Pendant l'ètè de 42, il y avait Hermie, Oscar son meilleur ami et Bernard, son second meilleur ami! ils s'ètaient donnès le nom de "Trio terrible"..."Cette maison isolèe ètait celle qu'elle habitait! Personne depuis la première fois qui l'avait vu (Magnifique Jennifer O'Neill, dont la beautè illumine le film), ni rien de ce qui lui est arrivè ensuite, ne lui a donnè une telle sensation de peur et de confusion! Aucun des êtres qu'il a connu n'a autant fait pour le rendre plus sûr de lui ou plus incertain, plus persuadè de son importance et de son insignifiance"...Ce chef d'oeuvre subtil aux saveurs nostalgiques touche la corde sensible grâce à la mise en scène de Robert Mulligan et à la musique mythique (et oscarisèe) de Michel Legrand! Ni sensiblerie ni èrotisme, mais un ton toujours juste, grave, èmouvant et poètique! Un grand moment de cinèma...
    Claude DL
    Claude DL

    93 abonnés 1 692 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2009
    Un bijou de tendresse, avec aussi beaucoup d'humour, le tout avec la musique mémorable de Michel Legrand. Incontournable.
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 827 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2019
    La vie d'un adolescent peut être compliquée ou magnifique, visiblement Mulligan a opté pour la seconde solution et a décidé d'offrir à ce jeune Herbert le plus beau moment de sa vie alors qu'il n'a que 15 ans. Si le film souffre un peu parfois de niaiserie on peut en faire abstraction car a 15 ans il est courant de tenir des propos décousus et manquant de maturité. "Un été 42" est un film vraiment très beau, apportant son lot d'émotions et qui illumine les yeux par la présence de la sublime Jennifer O'Neill. J'aimerais m'attarder sur la scène d'amour finale: certes elle est sans dialogues, mais je l'ai trouvée vraiment intense et d'une sincérité incroyable. Le jeune Herbert perd sa virginité de la plus belle des manières... Le message du film se trouve dans l'une des répliques du film: la vie est faite de changements petits ou grands, chaque fois qu'on acquiert une chose, on en perd une autre. Je crois qu'il est difficile d'en dire davantage. A signaler aussi une très belle musique de Michel Legrand.
    Jipis
    Jipis

    40 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2012
    « Aucun des êtres que j'ai connu n'a autant fait pour me rendre plus sur de moi et plus incertain en me persuadant de mon importance et de mon insignifiance. »

    Merveilleusement nostalgique un été 42 repositionne le temps d'un souvenir un adulte sur son adolescence en lui restaurant le parfum de la plus belle aventure amoureuse de son existence.

    L'éveil contemplatif d'un rêveur sensible et voyeuriste à s'affirmer en découvrant et réalisant sur le terrain après une consultation attentive sur papier l'unique thème de conversation que l'on peut avoir à la puberté, l'amour et surtout disposer des ingrédients appropriés pour qu'une première expérience s'installe à jamais dans un esprit voué au changement.

    La chance inouïe de ne pas bâcler sa première fois en ayant le privilège de serrer dans ses bras une femme magnifique légèrement allumeuse disponible temporairement suite à des circonstances dramatiques.

    Chaque homme reverra dans ses images douces et initiatrices ses premiers troubles d'adolescent amoureux à travers celle que l'on scrute comme un forcené que l'on anime de son imagination puis que l'on possède dans une sensibilité éthérée en pensant la garder pour toujours.

    Une durabilité impossible, un rève que seul le souvenir réanime.

    "Je ne devais jamais la revoir ni savoir ce qu'elle est devenu. En ce temps la les jeunes étaient différents. Nous n'étions pas comme ceux d'aujourd'hui. Ils nous fallaient beaucoup plus de temps pour comprendre ce que nous éprouvions. La vie est faite de changements petits ou grands. Pour chaque chose que l'on acquiert on en abandonne une autre."
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 003 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2020
    Un drame romantique au charme naïf d'une certaine époque, notamment dans son approche et dans la réalisation. Une évocation nostalgique du souvenir, du 1er amour, du passage à l'âge adulte sur la douce mélodie de M. Legrand. Pour autant, il y a de nombreuses lenteurs, le récit aurait pu être davantage développé sous certains aspects ainsi que le côté psychologique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 janvier 2015
    Robert Mulligan s'est inspiré du récit autobiographique d'Herman Raucher (à qui il a confié le scénario) avec une rare subtilité. Ce film nous renvoie à nos premiers émois et s'inscrit de façon sublime dans notre vie ensuite, tous autant que nous sommes, des décennies plus tard ... Au delà de l'image (superbe) et au son d'une musique somptueusement romantique de Michel Legrand, l'histoire nous parle du temps qui a passé depuis la première perception de l'amour, de la guerre, de la mort, de la vie, tout en gardant une "présence", somme toute universelle. Superbe scène finale d'une sincérité inoubliable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 juin 2012
    Pas besoin de cris et autres gemissements pour rendre intense une scène d'amour, le fait qu'il n'y ait aucun dialogue démontre tout de même une certaine sincérité. Un film très émouvant qui atteint son pic d'émotion dans la dernière demi-heure, en revanche on peut déplorer un manque de rythme et par moments un peu de niaiserie.
    Morale du film: La vie est faite de changements petits ou grands, on acquiert une chose pour en perdre une autre.
    Herbert acquiert sa vie d'homme mais perd deux choses: son enfance et la jeune femme dont il se souviendra toute sa vie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 novembre 2009
    Film sur les premiers emois amoureux de l'adolescence.
    Les paysages sont beaux, l'ambiance prenante. Très beau film.
    Les meilleurs films de tous les temps
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