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    Aucun homme ni dieu
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    coperhead
    coperhead

    21 abonnés 472 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2019
    Film inquiétant à plus d'un titre et ultra violent comme d'habitude dans les films de Saulnier ( Blue Ruin et Green Room ) . Tourné en Alaska , dans un village très reculé et sinistre , Aucun homme ni Dieu se révèle être moins un thriller qu’un violent portrait de l’Amérique profonde et de la dualité permanente entre humanité et animalité. Le film est lent et peu bavard mais chaque dialogue a son importance si on veut comprendre certains comportements déroutants comme l'assassinat des deux policiers par le soldat qui revient de la guerre et dont l'enfant a été tué par sa femme . Jeremy Saulnier brouille souvent les pistes sans dévoiler les véritables enjeux du film mais distillent de brusques changements d'intensité comme la fusillade mémorable au milieu du village entre un névrosé indien et les policiers . Les loups sont omniprésents d'une façon mystique et souvent en toile de fond , d'ailleurs le couple meurtrié portent un masque de loup quand il commettent un crime . Malgré la longueur 2h00 ,l'intensité et l’intrigue restent présentent tout le long du film.
    Stig H.
    Stig H.

    14 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    On aurait dû intituler ce film "Hold the Crap". Un scénario incompréhensible, une direction d'acteurs indigeste et un tas de cadavres à la fin d'une torture cinématographique dont on aurait espéré qu'elle dure beaucoup moins longtemps.
    Film à éviter.
    Snake Plissken
    Snake Plissken

    5 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2018
    J'ai adoré ce film avec son ambiance glaciale et son histoire dépeignant des personnages si différents dans leurs personnalités et pourtant tellement proches dans leurs esprits torturés. On y retrouve d'ailleurs certaines similitudes avec le film Prisoners de Denis Villeneuve, notamment avec cette image froide et bleutée, accompagnée d'une bande sonore subtile et saisissante. C'est ce genre de film que je caractérise de contemplatif, pas seulement sur le plan visuel mais dans sa globalité. Merci Netflix de donner les moyens et surtout la liberté à des réalisateurs bourrés de talent !
    Victor A.
    Victor A.

    56 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    C’est beau visuellement, une ambiance est crée tout le film, et de bonnes scènes qui sont à la limite du marquant mais... c’est creux, rien est raconté et franchement on comprend pas grand chose.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Des lenteurs à plus en finir, des jeux d'acteur sous anti depresseur et on peut les comprendre vu le scénario.. ... A voir si vous avez deux heures à perdre même après réflexion nous n'avons toujours pas compris le concept ... Bref passez votre chemin 🙄🙄
    black B.
    black B.

    37 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Wow, ce film est un genre de grand écart, le pied gauche tendu vers une réalisation de haut vol, des plans magnifiques et une ambiance aux petits oignons.... Le pied droit est lui tendu vers les 7 péchés capitaux du cinéma, l'incohérence, la paresse et la facilité pour ne citer que ceux la.
    Non mais sérieusement, que quelqu'un m'explique la transition entre l'ambiance lente et pesante du début, à tout d'un coup, je sors ma sulfateuse facon Rambo Cheyennes, et je défonce tout ce qui bouge, soit environ 60 flics qui se jettent gentiment sous les balles du mec, un par un. Au bout de 60 on commence a se poser deux questions : Comment font les habitant de se trou pommé pour se payer un nombre si important de policier ? Et surtout comment sont il encore en vie en étant si mauvais ? Et question bonus, est ce qu'un jour quelqu'un leur a apprit a viser ?
    C'est vraiment dommage parce que comme j'ai expliqué au début le film a aussi de très bon coté, mais l'ambiance vire rapidement façon blockbuster décérébré... 2.5/5
    RedArrow
    RedArrow

    1 581 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Dans un petit village reculé d'Alaska, des loups seraient à l'origine de la disparition de trois enfants. Alors que son mari est sur le front d'une guerre au Moyen-Orient, la mère de l'un deux fait appel à un écrivain, expert de l'animal, pour qu'il retrouve la bête responsable de la mort de son jeune garçon...

    Après "Blue Ruin" et "Green Room", on connaît forcément le penchant de Jeremy Saulnier pour les atmosphères pesantes où la violence s'immisce de la manière la plus abrupte qu'il soit, comme une démonstration parfaite de l'irrationnalité de nos plus bas instincts à prendre le dessus sur notre façade civilisée. En ce sens, la noirceur et les thématiques habitant le roman de William Giraldi ne pouvaient sûrement pas trouver un meilleur cinéaste capable de les comprendre et de les faire ressentir viscéralement dans leur plénitude au spectateur. Comme les personnages, on est tout simplement saisi par l'obscurité qui habite les prémices de "Hold the Dark".
    Cette région d'Alaska oubliée et engloutie par des nuits qui durent plus de raison plante déjà les jalons des ténèbres au coeur du film mais c'est véritablement la rencontre entre cet expert en loup (et militant pour leur préservation) et cette mère réclamant le sang de la bête lui ayant pris son fils qui nous y plonge. Comme souvent avec les films de Saulnier, l'importance et la rareté des dialogues priment, chaque mot semble receler un sens profond à égale importance avec le regard du personnage qui le prononce. Entre la douleur qui émane constamment derrière les yeux de cette jeune mère (Riley Keough) devenue un fantôme vivant à la voix monocorde et cet écrivain compatissant (Jeffrey Wright) ayant répondu à son appel comme pour se trouver une sorte de placebo malsain à son propre mal-être de père, il se dessine déjà une relation passionnante, symbole d'une acceptation mutuelle de leurs peines terriblement humaines. Mais, la première nuit passée dans la cabane de la mère va déjà semer le trouble dans une séquence absolument incroyable d'étrangeté, presque à la lisière du fantastique, créant un peu plus le doute sur la nature même du propos du long-métrage.

    Alors que, dans un premier temps, le film semblera prendre la direction d'un combat, probablement son dernier, d'un homme contre la Nature, "Hold the Dark" va bifurquer dans un tout autre sens avec une révélation capitale et le retour du père, soldat brisé, abreuvé par le sang de la guerre depuis trop longtemps et lancée dans une quête de vengeance inarrêtable. Cette dernière va être l'étincelle qui va déclencher un brasier d'une bestialité sans nom dans cette petite communauté. Le masque humain d'une bonne partie des personnages va tomber, laissant la douleur de leur condition faire éclater une sauvagerie animale qu'un semblant de civilisation parvenait encore à dissimuler (il n'y a guère que le shérif incarné John Badge Dale que l'on pourrait qualifier de rationnel, il est précisé néanmoins qu'il vient d'Anchorage, la "grande ville", mais sa volonté de préserver sa famille quand celle-ci fait l'objet d'une menace plus ou moins directe tenderait à y voir également un instinct animal). Déjà saisis par l'obscurité, les paysages enneigés d'Alaska vont très vite prendre une teinte ensanglantée avec un nombre de cadavres assez impressionnant (la séquence de la fusillade est à couper le souffle de réalisme et restera dans les mémoires, rarement la peur de mourir sous les balles n'aura été aussi palpable) conduisant le discours de "Hold the Dark" sur ce retour à notre nature la plus sauvage (et sous toutes ses formes) à prendre la forme d'une véritable tragédie où des rites ancestraux immuables et l'acceptation à embrasser nos plus bas instincts paraissent être la seule solution pour combattre le désespoir indissociable de l'existence.

    Formellement, Jeremy Saulnier livre sans doute son long-métrage le plus abouti avec, comme on l'a dit, ce matériau d'origine qui épouse toutes les thématiques de son cinéma. Maniant toujours un goût permanent pour l'imprévisibilité, le réalisateur parvient à jouer avec son atmosphère pesante pour la faire transpirer à chaque instant de ses personnages, porteurs d'une épaisseur émotionnelle sidérante qu'il aime briser soudainement en leur réservant le sort le plus funeste dans des explosions de violence toujours inattendues. Esthétiquement à se damner (et clairement très au-dessus du tout-venant Netflix), "Hold the Dark" peut aussi se targuer d'une qualité d'interprétation impressionnante, toute la distribution jusqu'aux seconds rôles crève l'écran en alliant parfaitement la densité de leur jeu au minimalisme des dialogues du script de Macon Blair (les prestations de Jeffrey Wright, Alexander Skarsgård et Riley Keough sont tout simplement bluffantes).

    Néanmoins, si l'imprévisibilité de "Hold the Dark" est un de ses plus grands atouts, elle joue aussi contre lui. Comme le film ne cesse de faire grandir nos attentes à la découverte de sa qualité, on en vient à naviguer à vue, sans trop savoir dans quelle direction tout ça va nous emmener. Ainsi, si, au départ, on semble être à la dérive sur un iceberg plein de promesses, force est de constater que vers la dernière demi-heure du film, on se retrouve à essayer de tenir debout tant bien que mal sur un minuscule morceau de glace en train de finir de fondre. En effet, passée sa stupéfiante séquence de fusillade, "Hold the Dark" ne connaîtra finalement plus jamais un tel moment d'anthologie et, comme presque toutes les cartes de son intrigue auront été dévoilées, ne saura plus guère répondre à toutes les attentes qu'il avait suscité en amont avec une conclusion certes très honnête et logique mais sans grande surprise comparé au festival de sensations éprouvées auparavant.

    Cela reste un défaut minime comparé à la réussite de l'ensemble mais cela empêche tout de même "Hold the Dark" d'être totalement satisfaisant et donc de prétendre au titre de très grand film alors qu'il n'en avait pourtant tous arguments. Certes, cette ligne d'arrivée se révélera un brin frustrante mais le voyage passionnant en terre hostile et glaciale l'ayant précédé nous a tellement malmené par l'exploration et l'explosion violente de la bestialité qui la gangrenait qu'il en valait vraiment le détour à lui seul.
    christian c.
    christian c.

    8 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    Le film de Jérémie Saulnier rappelle, par son univers glacé, peuplé de loups, Insomnia de Christopher Nolan ou le territoire des loups de Joe Canahan. Un écrivain qui affectionne la compagnie des loups est chargé de tuer en Alaska celui qui a dévoré un enfant. Mais son enquête tourne court car le mal qui s'immisce autour de lui n'émane plus du regard des fauves, lesquels d'ailleurs meurent de faim dans les grandes étendues glacées. Le problème est ailleurs, dans le cœur des hommes... On ne saura pas grand chose des motivations d'un véritable carnage, peut-être parce que ce qui domine dans ce beau film c'est l'atmosphère métaphysique du Grand Nord, et ce qui pousse les hommes vers la déviance autant que dans la violence née de l'instinct de survie. Le Grand Nord est un Graal pour les réalisateurs qui ont tout loisir de poser l'image, de créer des pauses entre chaque réplique afin d'harmoniser le mystère de l'homme aux grands espaces hostiles.
    FaRem
    FaRem

    7 811 abonnés 9 034 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    Comme le disait Thomas Hobbes : "L'homme est un loup pour l'homme�. On s'en rend compte dans ce film, car même si l'on pense voir une histoire sur un homme qui traque des loups apparemment responsables de la disparition de plusieurs enfants, le film nous propose une chasse à l'homme très particulière. C'est le 4e film de Jeremy Saulnier, un réalisateur que j'apprécie beaucoup et qui jusqu'à présent ne m'a jamais déçu. Si l'on retrouve la noirceur habituelle présente dans ses films, je trouve que ce "Hold the Dark" n'est pas totalement fidèle à ce qu'il a fait avant. Cela s'explique peut-être par le fait que c'est le premier film qu'il réalise sans avoir écrit le scénario. Ce dernier est écrit par son compère Macon Blair (adapté du roman de William Giraldi) qui fait d'ailleurs une petite apparition. Cette adaptation d'un roman extrêmement riche donne un film étrange et difficile à cerner à cause des éléments mystiques presque féeriques et aux changements de ton. Le réalisateur nous propose un thriller mystique sur fond de traditions autochtones locales qui ne font que renforcer ce sentiment étrange. Un film âpre à l'ambiance sombre et au rythme lent se déroulant dans un cadre rugueux ce qui m'a fait penser à "Wind River" sans que ce soit aussi réussi bien sûr. D'ailleurs, il n'y a peut-être qu'une fusillade comme dans le film de Taylor Sheridan, mais quelle fusillade ! Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris seulement de par son ambiance froide et lourde, sa mise en scène soignée et la solide performance des acteurs, c'est un film qui est plutôt captivant même si je trouve que c'est le moins réussi de la filmographie de Jeremy Saulnier.
    elriad
    elriad

    400 abonnés 1 808 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    si le ton anxiogène, le rythme volontairement lent, austère, ainsi que la nature sauvage et froide apportent un style au film, le scénario manque de maitrise et finit par se déliter jusqu'à livrer une fin abscons laissant le spectateur sur sa fin. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Ce film est à ne PAS regarder pour risque d'une soirée gachée !!!! Croyez moi . La fin est la pire que j'ai jamais vue . Un des pire film jamais regardé.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    290 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    sur un rythme lancinant, il y a bien un climat particulier dans ce thriller. mais ce scénario part dans tous les sens, de nombreuses scènes n'ont aucun sens ou manquent de cohérence avec l'intrigue. on ne compte pas les cadavres gratuits, les tueries sanglantes. une énième production Netflix mal ficelée, proche de l'absurde et navrante!
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    851 abonnés 413 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    Jeremy Saulnier nous revient avec son nouveau film, près de 3 ans après le bon Green Room, et 4 ans après l'excellent Blue Ruin.

    Hold the Dark prend place en terre reculée d'Alaska,où un anthropologue (Jeffrey Wright qui est excellent) est engagé par une mystérieuse femme (Riley Keough qui se révèle encore une fois être une actrice de talent) pour traquer les loups ayant tué plusieurs enfants du village, notamment le sien. Le tout va très vite prendre une autre tournure lorsque son mari, fraichement rentré d'Irak, va apprendre la nouvelle (Alexander Skarsgard, magnétique comme toujours).

    Si il y a bien quelque chose qui fait le point fort de Jeremy Saulnier, c'est dans le fait de retranscrire des ambiances anxiogènes, sombres et mystérieuses.

    Et Hold the Dark ne fait pas exception, la réalisation est encore une fois maîtrisée, comportant son lot de shots aiguisés comme des lames de rasoirs, où la nature enneigée et cette région sauvage sont mises à l'honneur.

    L'intrigue se suit avec un vrai plaisir,malgré un sens de la narration pas toujours optimal (surtout dans sa dernière partie, renvoyant à une tragédie grecque sans une conclusion aussi forte et lourde de sens). Le récit ne manque cependant pas de tension à intervalles réguliers, jusqu'à une séquence de milieu de film extrêmement violente (on ne retrouvera malheureusement pas la même intensité par la suite

    Hold the Dark renverse nos attentes à 180° très rapidement, pour jouer dans la cour de l'Arctic Noir lancinant avec son lot d'images empruntes au mysticisme indigène sous forme de marche funèbre (malheureusement pas jusqu'au-boutiste encore une fois).

    Macon Blair (l'acteur fétiche de Saulnier et scénariste) y fait également son apparition, et l'OST arrive à nous hanter, allié à un montage de très haute qualité.

    Pas de tout sur la forme, c'est un quasi sans-faute,avec un récit où cette tension silencieuse dans cet Alaska au ciel sombre et dénué de vie peine à être maintenue et nourrie jusqu'à sa conclusion.

    Le casting est impeccable (Wright qui arrive à faire peu de choses avec un simple regard ou pause dans son élocution,pareil pour Skarsgard), et l'ajout de James Badge Dale en officier de police (acteur qu'on voit trop peu) est un ajout vraiment bienvenu.

    Hold the Dark est donc ni plus ni moins qu'un bon film, doté d'une réalisation, d'une fabrication et d'une ambiance vraiment savoureuse, au rythme de pas dans la neige qui n'est plus si blanche et pure que cela.
    Hypertension
    Hypertension

    2 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    On ne peut concevoir un film que par la "destruction". "Aucun homme ni dieu" détruit toute possibilité de constructions scénaristiques, finalement ce n'est qu'un enchaînement de violences sans explications réels ou fantastiques. Je dois dire que c'est difficile de juger des acteurs qui n'ont aucune réelle scènes de dialogues, ou d'expressions. Je comprend pas comment ce film à pu se concrétiser, tant il ne repose sur rien...
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