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christian c.
9 abonnés
45 critiques
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3,0
Publiée le 5 octobre 2018
Le film de Jérémie Saulnier rappelle, par son univers glacé, peuplé de loups, Insomnia de Christopher Nolan ou le territoire des loups de Joe Canahan. Un écrivain qui affectionne la compagnie des loups est chargé de tuer en Alaska celui qui a dévoré un enfant. Mais son enquête tourne court car le mal qui s'immisce autour de lui n'émane plus du regard des fauves, lesquels d'ailleurs meurent de faim dans les grandes étendues glacées. Le problème est ailleurs, dans le cœur des hommes... On ne saura pas grand chose des motivations d'un véritable carnage, peut-être parce que ce qui domine dans ce beau film c'est l'atmosphère métaphysique du Grand Nord, et ce qui pousse les hommes vers la déviance autant que dans la violence née de l'instinct de survie. Le Grand Nord est un Graal pour les réalisateurs qui ont tout loisir de poser l'image, de créer des pauses entre chaque réplique afin d'harmoniser le mystère de l'homme aux grands espaces hostiles.
Dans un village reculé, au fin fond de l’Alaska, un spécialiste des loups est dépêché sur place pour enquêter sur la disparition d’un enfant…
Hold the Dark (2018) aka “Aucun homme ni dieu” n’a pas les honneurs d’une exploitation en salles (contrairement aux deux précédents films de Jeremy Saulnier) et échoue sur la plateforme de streaming Netflix. Est-ce pour autant un film mineur dans sa filmographie ? Très clairement, après son vigilante movie (Blue Ruin - 2013) et son thriller méchamment violent (Green Room - 2016), il faut bien l’avouer que son 4ème long-métrage est en deçà de nos attentes.
Alors certes, visuellement, c’est un très beau film, le cadre et la photo y sont soignés, mais le scénario et la mise en scène nous laissent totalement sur le bas côté. Adapté du roman éponyme de William Giraldi, contrairement au bouquin où la relation entre Vernon & Medora était clairement définit spoiler: (l’enfant disparu est le fruit de leur relation incestueuse), ici, le réalisateur prend soin de ne jamais crier au grand jour quelle est la nature de leur relation, ce qui ne nous permet pas de comprendre pourquoi certains villageois entretiennent une telle haine envers eux, ni pourquoi ils vivent en autarcie et pour quelle raison ils ont un comportement que l’on pourrait comparer à une meute de loup.
A trop vouloir jouer sur les non-dits et le mystère, Jeremy Saulnier ne fait que maintenir sa chape de plomb et ne permet pas une pleine et entière lisibilité de son intrigue, c’est d’autant plus dommage qu’il y avait pourtant matière à en faire un excellent film, surtout avec une pareille distribution.
Au fin fond de l'Alaska, une femme perd son enfant, dévoré par un loup. Elle fait alors appel à un spécialiste des loups pour chasser l'animal. "Hold The Dark" débute comme un survival enneigé, mais mute rapidement de rebondissements en rebondissements vers une intrigue plus originale, surprenant régulièrement son spectateur. Tout comme les précédents films du réalisateur ("Blue Ruin" et "Green Room"), celui-ci contient pas mal de violence graphique, et une intrigue qui ne plaira pas à tous : anti-hollywoodienne, comprenant beaucoup de non-dits ou d'éléments suggérés par le récit, proposant des personnages tortueux (Jeffrey Wright en anthropologue hagard et faible, Alexander Skarsgård en vétéran à sang froid implacable, James Badge Dale en policier honnête mais totalement dépassé). Il n'empêche, entre ce scénario fouillé et une mise en scène à la fois jolie (belle photographie, bonne exploitation de l'obscurité polaire récurrente) et percutante (la séquence de fusillade vaut son pesant de cacahuètes !), Jeremy Saulnier livre une fable sans concession sur la frontière entre l'Homme et l'animal, entre la civilisation et la bestialité. Un film souvent dur, à ne pas mettre en toutes les mains, mais intéressant.
Contrairement à la plupart des avis, j’ai beaucoup aimé cette histoire. On y sent les différents sens cachés, ce qui apporte un élément nouveau et original. Le casting est également très bon.
Le réalisateur utilise à bon escient l'ambiance des grands espaces enneigés d'Alaska et soigne sa mise en scène. Si la forme du film affiche donc de solides qualités, il n'en est pas de même du scénario. Après des débuts intriguants, "Aucun Homme ni Dieu" se perd dans les méandres d'un script terriblement mal fichu. Au point qu'on perd le fil et qu'on cherche en vain un sens aux rebondissements du film. Une vraie déception qui vient confirmer la difficulté de Netflix à valider le passage de cinéastes talentueux.
Jeremy Saulnier de toute évidence ne savait pas quoi tirer de son scénario très énigmatique. Un homme se voit charger de résoudre une disparition. Or, très rapidement, il apparaît que cette mission n’avait pas lieu d’être. Il lui incombe alors une nouvelle mission, retrouver une fuyarde. Or cette nouvelle mission dont on suit les lentes péripéties, débouche sur un même constat que la première. Une intrigue donc, doublement énigmatique. Non seulement, on ne répond pas à toutes les questions posées dès au début, et au cours de l’histoire, mais à la fin il s’en pose encore des nouvelles. A signaler que la traduction française du titre contribue à renforcer la confusion. Le titre anglais « Hold The Dark » avait l’avantage de dire que l’histoire était aussi sombre que la nuit. Pas seulement d’un point de vue chromatique, mais aussi sémantique. Très bien filmé, excellemment joué, mais sans aucun intérêt.
Ce film se déroulant en Alaska propose de magnifiques paysages qui permettent d’instaurer une atmosphère froide et sauvage parfaitement en phase avec son histoire. Sans doute que la matière de base, à savoir un roman, est excellente, mais son traitement scénaristique m’a laissé quelque peu sur ma faim. Si globalement le film n’est pas mal, j’ai le sentiment qu’on est passé à côté de quelque chose qui pouvait avoir bien plus de potentiel.
On pourra sauver de ce film une direction artistique intéressante, avec un travail de la photo bluffant. Passé ce constat, absolument rien ne va dans l'écriture de ce film sans queue ni tête. D'un côté, l'intrigue est totalement absurde, enchaînant les rebondissements tirés par les cheveux. De l'autre, les personnages ne sont absolument caractérisés et ne possèdent pas la moindre trace de réalisme. Enfin, le film tente de créer un univers original avec une mythologie propre, mais ne prend absolument pas le temps nécessaire pour le déployer, se contentant de caractériser ses personnages au travers de leurs croyances sans aucun effort scénaristique supplémentaire.
Un solide polar neigeux qui se déroule dans des magnifiques paysages. Le film dégage une atmosphère rude et brutale dans cet environnement hostile. Le scénario est un peu alambiqué ce qui fait perdre un peu d'intérêt au film. Je lui ai une certaine ressemblance avec l'excellent "wind river".
Jeremy Saulnier nous revient avec son nouveau film, près de 3 ans après le bon Green Room, et 4 ans après l'excellent Blue Ruin.
Hold the Dark prend place en terre reculée d'Alaska,où un anthropologue (Jeffrey Wright qui est excellent) est engagé par une mystérieuse femme (Riley Keough qui se révèle encore une fois être une actrice de talent) pour traquer les loups ayant tué plusieurs enfants du village, notamment le sien. Le tout va très vite prendre une autre tournure lorsque son mari, fraichement rentré d'Irak, va apprendre la nouvelle (Alexander Skarsgard, magnétique comme toujours).
Si il y a bien quelque chose qui fait le point fort de Jeremy Saulnier, c'est dans le fait de retranscrire des ambiances anxiogènes, sombres et mystérieuses.
Et Hold the Dark ne fait pas exception, la réalisation est encore une fois maîtrisée, comportant son lot de shots aiguisés comme des lames de rasoirs, où la nature enneigée et cette région sauvage sont mises à l'honneur.
L'intrigue se suit avec un vrai plaisir,malgré un sens de la narration pas toujours optimal (surtout dans sa dernière partie, renvoyant à une tragédie grecque sans une conclusion aussi forte et lourde de sens). Le récit ne manque cependant pas de tension à intervalles réguliers, jusqu'à une séquence de milieu de film extrêmement violente (on ne retrouvera malheureusement pas la même intensité par la suite
Hold the Dark renverse nos attentes à 180° très rapidement, pour jouer dans la cour de l'Arctic Noir lancinant avec son lot d'images empruntes au mysticisme indigène sous forme de marche funèbre (malheureusement pas jusqu'au-boutiste encore une fois).
Macon Blair (l'acteur fétiche de Saulnier et scénariste) y fait également son apparition, et l'OST arrive à nous hanter, allié à un montage de très haute qualité.
Pas de tout sur la forme, c'est un quasi sans-faute,avec un récit où cette tension silencieuse dans cet Alaska au ciel sombre et dénué de vie peine à être maintenue et nourrie jusqu'à sa conclusion.
Le casting est impeccable (Wright qui arrive à faire peu de choses avec un simple regard ou pause dans son élocution,pareil pour Skarsgard), et l'ajout de James Badge Dale en officier de police (acteur qu'on voit trop peu) est un ajout vraiment bienvenu.
Hold the Dark est donc ni plus ni moins qu'un bon film, doté d'une réalisation, d'une fabrication et d'une ambiance vraiment savoureuse, au rythme de pas dans la neige qui n'est plus si blanche et pure que cela.
Pfff je suis horriblement déçu... bah oui car un thriller en Alaska avec un spécialiste des loups et Tantoo Cardinal au casting, pour moi, ça ne pouvait que être une pépite et bah même pas ! Bon le début est vraiment bon car c'est intrigant et un peu effrayant mais à l'heure de film, il y a un tournant et ensuite on s'ennuie ferme... on ne comprend plus où les personnages veulent en venir, on assiste à de la violence à gogo sans trop capter pourquoi ça tue à tour de bras comme ça & franchement c'est pénible ! Seul rayon de soleil dans ce film, la belle et énigmatique Tantoo Cardinal qui est vraiment sublime et envoutante dans ce film encore... mais sinon passez votre chemin car ce film est fort décevant !
Pas le plus emballant des films d'horreur, mais "Aucun homme ni dieu" se laisse regarder, notamment grâce à l'atmosphère entourant l'ensemble, au fin fond de l'Alaska. Le personnage interprété avec brio par Alexander Skarsgard est inquiétant, et suscite à lui seul l'intérêt. Pour le reste, on peut regretter un rythme un peu lent, même si c'est volontaire. Par contre, quand ça s'emballe, ce n'est pas à moitié. A noter un bon final.
C'est l'hiver en Alaska où se déroule une histoire bien sombre aussi bien en ce qui concerne l'intrigue, les motivations des principaux personnages que le cadre où se déroule l'histoire. On veut bien qu'il s'agisse d'allégories mais tout de même, le spectateur attend plus d'éléments explicatifs.