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    Drôles d'oiseaux
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    Laurent C.
    Laurent C.

    261 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2017
    On entend les goélands qui crient sous les toits de Paris. Mais oui ! Nous ne sommes pas en bord de mer, mais dans la capitale française elle-même où les provinciaux viennent s'installer sans plus jamais pouvoir la quitter ensuite. Mavie loge chez une amie mais ses ébats quotidiens et très sonores la poussent à chercher un peu de repos et d'intimité dans une librairie du 5ème arrondissement. Elle y fait connaissance de son drôle de tenancier, pour lequel manifestement ni les clients, ni l'argent ne manquent. Ce n'est pas un grand film, c'est certain. Mais tout de même "Drôles d'oiseaux" joue résolument l'originalité. La poésie, quasi cocasse, l'emporte sur un récit finalement peu intéressant. La réalisatrice surtout se plaît à filmer Paris. Et c'est là ce qu'il y a de plus réussi. On redécouvre avec délectation les quais de Seine, les rues de Saint Germain, les parcs, les cinémas, la Tour Eiffel. La cinéaste s'amuse à filmer cette capitale qu'elle habite de ses personnages qui ne semblent a priori que des prétextes à nous raconter son amour de Paris. L'autre intérêt du film demeure le style gentiment ironique. La réalisatrice s'insurge contre un cinéma parisien bobo, des histoires complaisantes entre gens riches de bonne famille. Elle montre que Paris, c'est d'abord une ville qui souffre de pollution et qui tue ses oiseaux ou fait venir d'étranges insectes exotiques. La spectacle aura été délicat et plaisant, et c'est déjà beaucoup.
    Daniel C.
    Daniel C.

    152 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 août 2020
    Elise Girard signe ici un film esthétiquement très réussi, quasi pictural. D'ailleurs, certains plans rapprochés des visages de Jean Sorel et de Lolita Chammah s'apparentent à des tableaux. Mavie (Lolita Chammah), demoiselle de Rochefort, vient de Tours. Elle est sublimement filmée, mise en valeur comme jamais. Le caractère intimiste et parisien du film est agréable, tantôt dans une douceur ou plutôt une langueur mélancoliforme, tantôt dans l'intelligence grave. Le couple est une institution, qui ne va pas de soi. Quand Mavie est hébergée chez son amie Felicia, la sexualité est bruyante, faite de cris et de halètements envahissants l'espace. Mavie supporte cette sonorité encombrante de son amie, nullement gênée de cette exhibition sonore. Parfois, elle arpente les boulevards du côté de Pigalle, où le sexe s'expose, se donne à voir. Lorsque Mavie rencontre Georges, il y a du décalage entre les êtres : le décalage générationnel encombre le partage entre ces deux-là. Les revendications écologistes se manifestent, mais Georges s'emporte, tant il trouve la révolte trop douce, lui qui a peut-être un passé révolutionnaire à la manière des brigades rouges. Les goélands s'écrasent brutalement sur la chaussée parisienne. On oscille alors entre l'horreur et le comique. On s'amuse d'ailleurs à plusieurs reprises durant le film. Cette rencontre improbable entre Georges et Mavie est insolite. Lui est bourru, quasi caractériel, l'argent et le travail ne font pas partie de ses préoccupations, tandis que Mavie a clairement la valeur des choses, son amie également, qui au regard de l'âge de Georges évoque l'idée qu'il ne peut sans doute pas prendre sa retraite. La génération actuelle incarnée par ces jeunes femmes aux prises avec l'époque contemporaine dure contratse avec le personnage de Georges, issu des Trente Glorieuses, où la contestation politique et l'ancrage culturel n'étaient pas plombés par la réalité économique d'aujourd'hui sur fond de crise et de chômage. Avec Elise Girard, on circule entre Rohmer et Godard. D'ailleurs, c'est dans une salle de cinéma, qu'elle fera finalement une rencontre, où du possible adviendra peut-être. "Drôles d'oiseaux" est un film hors temps, inattendu, inhabituel dans le paysage cinématographique. C'est aussi une sensation intéressante d'être un spectateur homme, lorsque l'on se confronte à un film d'une femme, qui parle de sa rencontre avec le sexe masculin. Elle prête d'ailleurs à Georges cette remarque on ne peut plus sexiste, mais en provenance d'un homme d'un autre temps : "Tu ne dépenses pas beaucoup pour une femme !" Merci à cette talentueuse cinéaste pour ce beau voyage qu'elle nous propose. Puisse son film rester le temps nécessaire sur les écrans pour qu'il rencontre son public. J'adore Paris, parce que c'est la ville où un tel cinéma peut exister !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 juin 2017
    Un court film plein de charme et dont émane une certaine poésie, mais probablement pas grand public, car les émotions que celui-ci offre reposent sur le goût des silences entre quelques (rares) jolis mots, la poésie de déambulations parisiennes, et le caractère atypique, mais au fond simple, et universel, d'une amourette entre deux "drôles d'oiseaux". On peut regretter que spoiler: la protagoniste passe si rapidement à autre chose après le départ de son patron de libraire, ce qui atténue quelque peu la force de l'histoire d'amour qui nous est narrée; d'où le qualificatif d'"amourette" passagère que l'on pourrait être plus tenté de lui donner
    .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juin 2017
    j'ai adoré ce film, les dialogues, les acteurs
    peu de films ont une telle grâce, une telle douceur
    je vous le conseille donc vivement. c'est singulier et ça fait du bien
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 juin 2017
    Un très beau film émouvant et étonnant, 100% parisien avec de sublimes images. On apprécie les silences, les regards puis les échanges. Ces drôles d'oiseaux nous amusent. J'adore
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    79 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2017
    Un film assez « Nouvelle vague » et très germanopratin, qui ne manque pas de charme ni de fantaisie mais qui ne m’a pas transcendée non plus. Mavie, trentenaire provinciale débarque à Paris et rencontre Georges, un vieux monsieur, libraire dans le Quartier latin. Ces deux personnages que rien ne prédestinait à se connaître et à se fréquenter, vont s’aimer. Leur destin en sera changé irrémédiablement. Légèrement décalé, pas très réaliste, plutôt mélancolique, assez poétique et un peu désuet dans le ton et dans la forme, ce long-métrage est une curiosité, une petite chose fragile portée par deux acteurs investis (Lolita Chammah, physiquement et vocalement de plus en plus proche de sa mère et Jean Sorel, parfait en vieux loup solitaire un peu grincheux). Une petite balade sympathique mais, pour moi, sans grand enjeu.
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