Eva en août
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QuelquesFilms.fr
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281 abonnés 1 659 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 26 août 2020
Beau portrait en mode à la fois introspectif et ouvert au monde. Portrait d'une jeune femme qui sonde sa vie comme elle sonde sa ville (Madrid). Au gré des hasards et des rencontres. On la suit dans ses déambulations et dans sa quête identitaire. Il est question d'amour et d'amitié, de féminité et de maternité. Et de la difficulté à devenir soi-même. Le scénario est écrit avec intelligence et délicatesse. Réflexions existentielles et analyse des sentiments nourrissent finement une trame vagabonde qui ne perd jamais sa fluidité, navigant entre légèreté et gravité. L'air de rien, le film capte joliment, en douceur, l'air du temps pour une certaine jeunesse. Quelque chose de très générationnel. Les acteurs, bien dirigés, sont tous très naturels et convaincants, notamment l'actrice principale, Itsaso Arana, qui est par ailleurs coscénariste du film avec Jonas Trueba, le réalisateur. Jonas, fils de Fernando, dont c'est le cinquième long-métrage mais le premier distribué en France. Petit bémol sur la durée du film, un peu longue, mais l'ensemble demeure toujours agréable et de qualité.
Clem Lepic
Clem Lepic

42 abonnés 202 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 août 2020
Eva fait partie de ces gens qui ont décidé de rester dans la ville dans laquelle ils vivent à l'année pendant les vacances d'été. Madrid en août, bouillant. Et pourtant, Eva trouve que le mois d'août est le meilleur moment de l'année pour faire les choses que l'on a jamais le temps de faire et de les faire bien. Elle se laisse porter, croise des gens qu'elle connaît, en aborde d'autres, rappelle d'anciennes amies dont elle ne prend jamais le temps pour les voir. Jour après jour, nous suivons ses vacances de facon chronologique avec un écriteau renseignant la date. On sent la chaleur étouffante de l'été, propice aussi à l'apaisement et au laisser aller. Eva va avoir 33 ans et ses mimiques sont sans équivoque : oui, l'âge est un sujet quand on est une femme.
Jonas Trueba filme des femmes qui sont seules et fortes, une amie de Eva élève seule son petit garcon, une autre a congelé ses ovocytes et enfin Eva devient enceinte sans dire qui est le père.
Film doux, comme un été qui se prolonge.
norman06
norman06

363 abonnés 1 697 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 6 août 2020
Vendue comme du Rohmer madrilène, cette chronique charmante vaut par son cadre semi-documentaire et une belle scène de pique-nique. Le dispositif est séduisant mais finit par lasser quand le récit se concentre sur les états d'âme de son personnage principal.
Héléna Roussiere
Héléna Roussiere

1 abonné 4 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 14 août 2020
Eva en août est un film dans l'air du temps qui représente un pan d'une génération de trentenaires qui se cherchent. Quelques dialogues retiennent l'attention, la photographie et le son du film sont de qualité mais que de clichés, de scènes attendues, de longueurs... Une errance remplie d'une indécision lassante et la fin, surprenante, est comme un retournement de situation sans préparation qui n'appelle pas à revoir le film ou à chercher des indices. Les personnages manquent de force, leurs interrogations, souvent esquissées, de profondeur. Eva en août n'a pas le charme d'un Rohmer ou d'un film de Sundance, il est trop superficiel et trop long.
Peter Franckson
Peter Franckson

60 abonnés 1 184 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 25 janvier 2021
Le film se passe à Madrid du 1er au 15 août (2018) et le personnage principal, Eva, 33 ans (l’âge du Christ à sa mort !), actrice, reste dans la capitale écrasée par la chaleur alors que ses habitants sont partis en vacances. Un ami, partant à Valence suite au décès de sa mère, lui prête son appartement. Il ne se passe pas grand-chose au cours de chaque journée. Au 6 août, cela fait 1h05 que le film a commencé ! C’est bavard, lent et soporifique. Le supplice s'achève le 15 août au bout
de 2h09 ! Un court métrage aurait suffi, en gardant la dernière rencontre, pour représenter les états d’âmes sans intérêt d’Eva. Un film typique de cinéma indépendant où l’histoire importe peu, seule comptant l’atmosphère ou les sensations des protagonistes. Cela n’est même pas la version ibérique de « Paris au mois d’août » (1966) car Jonás Trueba n’a pas le talent de Pierre Granier-Deferre et de René Fallet.
Christoblog
Christoblog

851 abonnés 1 700 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 mars 2021
Voici un film espagnol très curieux dont on peut légitimement se demander à quel courant créatif on pourrait le rattacher.

Eva, jeune actrice trentenaire, sans logement, emprunte l'appartement d'une connaissance et sillonne un Madrid déserté du 1er au 15 août.

Le film excelle à saisir la texture du temps qui s'écoule comme de la glu dans la chaleur estivale, les ondoiements sensuels de la lumière et le léger spleen qui semble consubstantiel à tous les personnages de son âge qu'Eva rencontre.

La mise en scène de Jonas Trueba possède une touche légère et délicate. Elle sert admirablement le propos du film (co-écrit par l'actrice Itsaso Arana, dont on ne peut s'empêcher de penser qu'elle est le double de son personnage).

Les décors nocturne, l'ambiance de fête larvée, les vigoureuses ellipses, les fausses impasses du récit, la qualité éblouissante de la direction d'acteurs : beaucoup d'éléments dans ce film le rendent extrêmement attachant.

Une belle découverte.
orlandolove
orlandolove

141 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 septembre 2020
"Eva en août" est une chronique douce, parfois amère et souvent philosophique qui se développe au gré des rencontres de la jeune femme. Malgré quelques longueurs, le film est très attachant, à l'image de son personnage principal.
ANDRÉ T.
ANDRÉ T.

86 abonnés 484 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 8 août 2020
Indécis ! entre déception et film intéressant où la profondeur et la futilité se côtoient, comme dans la vie……
Comme lu dans Telerama, il est vrai qu’on est dans du Rohmer, revisité !
Et du coup, pour le spectateur que je suis, le film manque d’aspérités, de temps fort, de dramaturgie...
Notre superbe héroïne (Itsaso Arana) se laisse porter par les événements et butine au gré des rencontres; ce qui donne une sensation de « vide »
verre à moitié vide, verre à moitié plein ??? « That is the question ! «
mat niro
mat niro

372 abonnés 1 866 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 21 septembre 2020
Encensé par la presse, "Eva en août" suit les pérégrinations d'Eva, 33 ans, qui décide de passer le mois d'août à Madrid plutôt que de fuir la chaleur. Le contenu de ce film assez bavard est bien faible. Certes, l'héroïne jouée par Itsaso Arana est très attachante et bienveillante avec ses nouveaux ou anciens ami(e)s, mais force est de constater que le récit est assez basique. On peut y voir des jeunes se posant des questions existentielles à tout va, sans capter l'intérêt du spectateur La canicule madrilène a déteint sur moi, tant j'ai ressenti une sensation de somnolence au fil du film. Une oeuvre avec du charme mais largement surcotée à mon goût.
Hervé L
Hervé L

82 abonnés 661 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 8 septembre 2020
Une jolie jeune femme très auto centree s ennuie dans sa vie . Elle ne sait pas qui elle est ni ce qu elle veut mais seule elle est obsédée par son utérus vide. Il fait chaud en Aout à Madrid mais très coincée s habillé de grosse toiles de jean epaisses !? Le film est lent répétitif et vide et l on compte avec elle les jours... Vivement le 15 août que cela s arrête
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 8 août 2020
On s'ennuie, il ne se passe pas grand chose... Des plans très longs dont on ne comprend pas la signification... À moins que ce soit de montrer que l'héroïne est perdue !
gimliamideselfes
gimliamideselfes

3 144 abonnés 3 978 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 7 décembre 2020
Qu'est-ce-que je peux aimer ce genre de film ! Une femme qui ère pendant deux heures dans les rues de Madrid en faisant des rencontres avec en prime une atmosphère chaude et étouffante... C'est l'été !
J'adore les films d'été où les gens sont oisifs (on se demande de quoi ils vivent ces bourgeois !), on se croirait limite chez Rohmer, on parle du sentiment amoureux, on se laisse séduire... Tout ça est juste divin.

Eva en août ne s’embarrasse pas d'une intrigue mais a en toile de fond une idée effrayante, celle du temps qui passe. Eva n'a pas encore 33 ans, elle est encore jeune et belle, mais elle le temps passe malgré tout et il commence dans sa tête à y avoir une urgence... une urgence qui animer pas mal de ses choix... celle d'avoir un enfant. Disons que ce thème pourrait sembler limite accessoire dans le film, mais j'y vois un beau memento mori, oui elle est belle, oui elle s'amuse, oui elle fait de belles rencontres, oui il faut profiter parce qu'une fois qu'on a un gosse c'est plus pareil, mais on ne peut pas aller contre le temps. Je trouve que c'est cette mini dimension tragique planant au-dessus du film qui lui permet de ne pas être qu'une suite de marivaudages (très réussis au demeurant).

Ce que j'aime c'est que c'est traité assez subtilement, elle en discute une fois avec une amie et puis on voit que ça la travaille, qu'elle y pense et ça a un côté véritablement touchant. Mais ce qui est bien c'est que c'est juste une des idées qui anime Eva, on n'est pas là face à un mélo où une femme voudrait absolument un enfant... C'est juste une femme qui fait des rencontres et qui au fil de ses rencontres se retrouve à y penser.

Il y a dans ce film cette dichotomie l’insouciance de l'été et le temps inéluctable qui nous rattrape. En fait j'ai retrouvé ce que j'aime personnellement dans l'été, la chaleur, voir de nouvelles personnes en vacances avec toujours cette idée en tête que tout ça va s'arrêter bien vite dès que le mois de septembre va pointer le bout de son nez. Si le film est très doux, les personnages ne se disputent pas, ils sont de bonne humeur, ils n'ont pas vraiment de problèmes, il y a malgré tout cette pointe d'amertume qui fait tout et qui permet à la douceur de n'être que plus savoureuse.

Et puis comment parler du film sans parler de l'actrice principale : Itsaso Arana, absolument parfaite, elle est Eva, on croit à sa pudeur, à son désir, à ses petits moments de malaise lorsqu'elle rencontre un mec qui semble être son ex... Elle porte le film et elle est fabuleuse. Du peu de films vus et sortis cette année, c'est clairement la meilleure en 2020.

Clairement c'est un film à voir pour tous ceux qui aiment l'été ou le cinéma (voire les deux).
islander29
islander29

895 abonnés 2 402 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 28 mars 2021
Inévitable, on Pense au cinéma français, Rohmer, comme l'on souligné certaines critiques.....On est dans une pseudo contemplation de la vie. C'est très calme et les rencontres se ressemblent pas mal...La première passe bien, la deuxième devient longuette (une scène de sexe peut être évitable) et répétitive...Mais si on aime l'ambiance on sera bercé et il nous semblera marcher oisivement Avec l'héroïne en quête de rien du tout.....Finalement c'est aussi le sens du film, flâner et lâcher prise, cela peut faire du bien au spectateur...A vous de voir....
ferdinand75
ferdinand75

587 abonnés 3 982 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 28 août 2022
Un joli film à l'atmosphère très particulière et surtout très atypique dans le paysage du cinéma espagnol.
Il y a effectivement du Rohmer , dans ce récit romanesque , de cette jeune fille , un peu désabusée qui se retrouve seule à passer le moi d'aout dans un Madrid désert. Des rencontres amicales , des concerts , des promenades dans les parcs, des retrouvailles avec des amis perdus de vue..Le récit nous ballade d'une manière assez envoutante et poétique. D'autan plus orignal plus que Trueba est le fils et neveu de cinéastes espagnoles très renommés, classiques et oniriques , dont un Oscar du meilleur film étranger , pour la " Belle époque" . Le twist final est totalement surprenant , troublant , original, et presque magique .
Hotinhere
Hotinhere

598 abonnés 5 078 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 9 mai 2021
Une chronique sensible et pleine de charme sur une jeune femme espagnole en quête d’elle-même, portée par l’interprétation de la lumineuse Itsaso Ariana.
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