Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
FaRem
8 545 abonnés
9 449 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 1 mars 2017
Tous les jours à la même heure, Élise fait signe au TGV qui passe à seulement quelques mètres même centimètres de chez elle. Ce rituel rappelle de très bons souvenirs à cette femme qui est bien seule enfermée dans sa routine. Cette quotidienne attention n'est pas restée inaperçue puisqu'elle reçoit une réponse et commence des échanges qui vont égayer son existence. "La femme et le TGV" est peut-être un petit peu long même pour ce genre de format parce qu'on voit souvent les mêmes scènes qui renvoient à la routine de cette femme seulement, on finit par oublier ces quelques longueurs, car c'est un court-métrage charmant et attendrissant qui est triste et émouvant à la fois en plus d'être porté par une Jane Birkin attachante.
Les poésies à caractère ferroviaire sont suffisamment rares pour qu'on s'intéresse à celle-ci, d'autant qu'actrice principale, Jane Birkin y met tout son talent, toute son ardeur pour faire vivre un scénario qui, même s'il est inspiré d'une histoire réelle, s'en est trop éloigné, au point de multiplier les invraisemblances dues à la facilité. Plus d'un cheminot a dû esquisser un sourire désapprobateur quand la réalisation déraillait ! ! C'est gentillet, mais ça aurait pu être tellement mieux ! Le metteur en scène semble avoir trop surévalué ses capacités, et voulu aller trop vite : n'est pas TGV qui veut !. willycopresto
Un court-métrage qui flirte avec l'onirique de bout en bout mais qui dégage une profonde tristesse à travers le quotidien épuré de cette femme profondément seule qui, chaque jour, guette le passage du TGV pour lui faire signe. À la fois poétique et absurde, il lui manque toutefois de vrais ressorts narratifs pour captiver d'autant que certains passages sont clairement improbables. Reste le plaisir de retrouver Jane Birkin, toujours aussi attachante malgré les limites de son personnage.
Une merveille, simple, peu de mots, des sentiments, le temps qui passe personnifié par un TGV, un improbable drapeau Suisse et des fromages. Des humeurs, de la nostalgie. Au final de l'espoir, ce dont nous avons tous besoin. Une Jane Birkin radieuse.