Eté 93
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37 critiques spectateurs

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Arnaud A.
Arnaud A.

7 abonnés 200 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 septembre 2022
Une grande délicatesse dans ce film sur une enfance déchirée spoiler:
dont on nous confirme à la fin qu'il est autobiographique spoiler:
. La réalisation procède de façon impressionniste, juxtaposant des petites scènes qui évoquent mille aspects mystérieux du monde vu à hauteur d'enfants. C'est en fait un beau film sur le mystère de l'amour, tout simplement, servi par une équipe apparemment très investie dans le projet. Alors pourquoi pas 5 étoiles ? Peut-être parce qu'on n'apprend rien dans ce film, il ne change pas notre vision du monde - mais il nous conforte dans l"idée vraie et rassurante qu'il existe toujours de belles choses et de belles personnes.
Ykarpathakis157
Ykarpathakis157

5 082 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 juillet 2021
C'est l'histoire d'une petite fille de Barcelone qui est adoptée par la famille de sa tante à la campagne, après le décès de sa mère. Largement autobiographique Été 1993 est filmé dans un style très naturaliste et ressemble presque à un documentaire. La réalisatrice Carla Simón accorde une attention particulière aux petits détails qui peuvent faire une grande différence pour un jeune enfant. Bien qu'il ne semble pas se passer grand-chose en surface on peut voir qu'un drame très important chargé d'émotions intenses se joue au plus profond de la vie de cette petite personne et de la famille qui l'a accueillie. Les acteurs sont tous très efficaces et en particulier la petite Laia Artigas qui joue le personnage principal qui est étonnamment forte et charismatique pour quelqu'un de son âge. Été 1993 est l'un des nombreux films espagnols qui observent le monde à travers les yeux d'un enfant...
Jose de la Peña
Jose de la Peña

7 abonnés 13 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 2 octobre 2020
Il est difficile d'écrire sur un film aussi profondément ancré dans l'âme de son réalisateur. Un film dont le résultat (*) exprime tout ce qu'un critique voudrait décrire. La dédicace finale est une pierre d'émotion, d'estime - au sens catalan du terme - qui balaie les défenses du spectateur.

Estiu 1993" ne contient pas un seul personnage déconnecté de l'humain, ni une seule situation nécessairement littéraire - mais son scénario est littéraire, subtil et transparent, lent et profond. Les jeux et les spectacles pour enfants sont naturels - la peste en haut, la peste en bas, après tout, le VIH est le fléau des 20e et 21e siècles - et les conversations, sotto voce, les conversations... auxquelles Frida assiste comme si elle ne le voulait pas, nous mettent un noeud à la gorge. Combien de fois avons-nous (pas) remarqué qu'un enfant écoute ce qu'il ne devrait peut-être pas comprendre. Et pourtant, son radar pour enfants surmonte les pièges du code des adultes et du langage. La compréhension, à un certain niveau, transcende la sémantique, le sens formel des mots ; c'est une pure vibration émotionnelle.

Le point de vue, à mon avis, est un et deux. Celle de la jeune fille, Frida, et celle de la réalisatrice elle-même, évoquant -intuitivement- la même Frida qu'elle était.

Le film nous apprend à faire la différence entre un chou et une laitue, si vous voyez ce que je veux dire, à nous arrêter dans la poussière qui est suspendue quand une voiture sort du cadre, à voir les faiblesses et les richesses.

Quand la nuit est très sombre, il y a une lumière qui nous incite à revenir
Cnestpasunepipe
Cnestpasunepipe

1 abonné 4 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 3 mai 2020
Qu'est-ce que vous réfléchissez si vous perdrez vos parents? Qu'est-ce qu'une petite fille réfléchit? Comment se comporte-t-elle? Cette petite fille, Laia Artigas nous monte ça et également la réalisatrice Carla Simón. On y voir la jalousie et les gestes en vue d'attirer l'attention. C'est un film réaliste; il raconte clairement la vie quotidienne de Frida, Anna et nouveaux parents adoptifs sa tante et s'oncle à la campagne. Je recommande le film.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 10 novembre 2019
Un film d'une plateur et lenteur incroyable, où on a envie de gifler la petite fille, tout le long ! Acteurs tous décevant à l'exception de Bruna Cusí qui a vivement mérité son Goya (équivalent des Oscars et des Césars) du Meilleur Espoir Féminin, tant son interprétation de sincérité. Si vous voulez vous ennuyer, allez-y foncez, sinon faites preuve de courage, mais vous serez vite déçu.
Hotinhere
Hotinhere

613 abonnés 5 098 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 17 août 2019
Frida doit emménager chez son oncle et sa tante après la mort de ses parents. Un film délicat qui réussit à parler du deuil vécu par une enfant sans tomber dans le pathos, grâce à une interprétation remarquable. Même si on est loin de la puissance émotionnelle de Cria cuervos.
El G.
El G.

3 abonnés 55 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 6 septembre 2018
Un film bouleversant et intimiste sur le difficile deuil d'une enfant recueillie par ses tante et oncle.Une maîtrise totale dans la direction d'acteurs spécialement les deux fillettes stupéfiantes de naturel.Une première oeuvre bluffante.
Eoliah D.
Eoliah D.

2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 6 mars 2019
On peut saluer la prestation de la jeune actrice, attitude et expression des sentiments parfaitement jouées. On suit le quotidien d'une fillette "placée d'office" chez son oncle et sa tante à la campagne au début des vacances (ses parents étant décédés du SIDA).. Une adaptation bien difficile faite de découvertes, de refus, de méchanceté, de tendresse, de bons moments, de fuite tandis que les adultes tâtonnent pour trouver l'attitude la plus adaptée. En toile de fond l'amour inconditionnel et la tolérance de l'oncle et de la tante de Frida. Un bond temporel nous la montre bien intégrée après une année scolaire. Dommage d'avoir poussé le bouchon trop loin quand la petite appelle son oncle "papa", et l'épouse de celui-ci "maman".
FaRem
FaRem

9 184 abonnés 9 879 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 28 mai 2018
La nouvelle vie de Frida après la perte de ses parents. L'histoire de cette petite fille est racontée à sa hauteur ce qui limite certaines choses comme la psychologie et certaines scènes ne sont pas intéressantes, car la caméra ne la lâche pas et donc il y a des scènes de vie basiques, mais l'approche est originale. Tout est fait pour nous mettre à sa place même les dialogues qui laissent sous-entendre des choses ne sont jamais explicites et ne nous donnent pas tous les éléments, autant qu'une fille de cet âge pourrait comprendre. "Estiu 1993" est un film autobiographique avec la réalisatrice qui met en scène ses souvenirs d'enfance. C'est pour cela que l'histoire comprend plein de petits instants de vie qui n'ont pas tous une grande importance. Elle a fait le choix du réalisme avec un style proche du documentaire ce qui peut déplaire. L'adaptation de Frida n'est pas facile et certains passages peuvent laisser penser que l'histoire peut dévier vers quelque chose de plus "sombre", mais il n'en est rien. C'est un bon film qui nous raconte avec pudeur et délicatesse une histoire aussi simple qu'attendrissante. Mention spéciale pour la petite Laia Artigas qui est très convaincante et naturelle.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 30 août 2017
Été 93, une compilation de mémoires d'une été de l’enfance. Mais pas n'importe lequel, sinon le premier qu'une petite fille passera dans une nouvelle maison après la mort de sa mère. Une tragédie qui obligera, tant la gamine comme la nouvelle famille, à s'adapter aux nouvelles circonstances. Un oeuvre autobiographique, une débutante qui nous offre son enfance, nous montrant des fois l'innocence de la gamine du passée avec la femme adulte derrière la caméra qui sous-entend les situations de cette année là.

Carla Simón nous raconte la confluence des inconnus évitant pour ceci d'accélérer les événements. La réalisatrice préfère viser haut et elle filme un espace qui la rend capable de créer une atmosphère. L'été du titre n'est pas une coïncidence: la maison et le potager où le chant des oiseaux et le vent entre les branches des arbres résonnent marche comme un sorte de huis-clos à ciel ouvert. Un des points forts du film, qui rend très facile que le spectateur entre dans les souvenirs de la cinéaste. Ces situations qui passaient inaperçues pour une gamine, comme la blessure qu'elle s'est faite aux pistes de foot, ainsi que les moments banals qui pourtant sont restés gravés dans la mémoire, comme exemple, la chou que la fille confond avec une salade. Tout ceci, avec un fil de narration entropique et posé font d'Été 93 un artefact puissant créé par une débutante.

Cependant, deux inconvenants sont capables d’éclipser la splendeur d'un oeuvre si personnel. Le premier, le rythme qui s'en ressent trop vite. Une diapositive après l'autre, un souvenir après l'autre, font que la magie et l’intérêt se dissolvent. Une meilleure cohésion entre épisodes aurait été beaucoup plus effective.

spoiler: Le deuxième erreur c'était de rendre si évident le passé de la mère. Simón suggérait jusqu'à la fin d'une façon magistrale la tragédie qui avait secoué la famille déjà détruite: la panique des autres mères quand elle voient le sang, les analyses, la blessure qu'on soigne avec des gants, la voisine indiscrète et incapable de croire que quelqu'un soit mort d'une pneumonie, la grand-mère qui ne se parlait plus avec sa belle-fille... Des petits indices tout au long du film qui deviennent trop évidents à la fin, quand on nous explique ce qui c'était arrivé au cas où on n'avait pas compris.

Rien n’empêche que la réalisatrice soit devenue un nom à noter pour suivre sa carrière. C'est indéniable sa capacité pour transmettre des émotions, surtout grâce au charisme de la gamine protagoniste. Impossible de ne pas trembler avec ses pleures inconsolables qui font le point final du film, mais une continuation pour une famille qui essaye de se construire.

////Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr
Fokgihaillegedutaf
Fokgihaillegedutaf

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2,5
Publiée le 22 août 2017
Vous vous souvenez quand votre collègue Laurence vous a coincé à son retour de vacances pour vous montrer sur son iPhone les "adorables" vidéos de sa fille Lea jouant avec sa cousine Garance dans la maison de sa belle-soeur dans la Creuse? Ça n'en finissait plus, n'est-ce pas ? Et dix minutes des gamines qui jouent à cache-cache dans les bois. Et un quart d'heure de bataille de pelochons,. Et là, elles sont-y pas mignonnes, à se rouler sur le carrelage du bar de la piscine ? Ben, L'Été 93, c'est un peu ça. OK, tout le monde connaît le fond grave et noble de l'histoire (la petite orpheline, la mort "honteuse" des parents, la chape de plomb, le retour à la vie, tout ça) ; d'accord, les fillettes actrices sont remarquables de naturel et de non-cabotinage, ce qui est rare chez les enfants acteurs. Oui, les différentes phases du deuil et du choc sont dessinées tout en subtilité et en petites touches. Mais cette heure et demie paraît une éternité, on baille devant ces visions de grands arbres qui frémissent sous le vent (qui font curieusement penser à ceux de l'Inconnu du Lac ! - je vous rassure, les activités qui se déroulent sous les frondaisons sont nettement plus innocentes dans Été 93... ), ces scènes de dînette et de poupées entre les gamines filmées in extenso. Si le format était plus viable économiquement, on aurait dû réduire le film à un moyen métrage, en 45 mn on gardait l'émotion pudique et la subtile gradation du deuil, sans toutes ces nunucheries d'école maternelle, tout aussi gratuites qu'assommantes.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 19 août 2017
Un magnifique film plein d'humanité et de vie, tout en sensations parfois confuses. Les enfants jouent très bien et sont formidablement dirigées. Le film se déroule en une chronique sans grand relief, mais qui ne cesse d'avancer comme le cours d'une rivière, jusqu'à la coupe finale, superbement amenée, qui libère soudain notre émotion comme on ouvre la cage à l'oiseau. J'ai été particulièrement marqué par la scène où les petites filles jouent à la maman sur le transat.
La mise en scène est soignée et témoigne d'une vraie écriture cinématographique, dans la fine maîtrise du découpage et du cadre comme dans le subtil travail sonore. Une cinéaste que je serai heureux de suivre.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 17 août 2017
Tout au long du film on se demande quand elle va se mettre à pleurer, et quand elle pleure on pleure aussi... et l'émotion est grande, comme ce premier film de Carla Simon
isakkk
isakkk

16 abonnés 194 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 août 2017
Un film d'ambiance, qui restitue magiquement la période d'un été d'abandon. Une petite fille dont les parents sont décédés est recueillie par son oncle et sa tante, parents d'une petite fille plus jeune. On comprend les situations à demi mot (la fin du franquisme, les parents morts du Sida, la petite fille contaminée) et cela fait tout le charme de scènes où la cruauté de l'enfance le dispute à l'amour inconditionnel de la famille. Un très joli film, lent, comme une chronique d'un été...
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 7 août 2017
Film correct, peut être un chouïa décevant. Le scénario élude complètement ce qui est arrivé aux parents de la petite héroïne (hormis lorsque qu'elle questionne sa tante sur la mort de sa mère)... le tout est tout de même agréable à regarder.
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