Un documentaire élitiste qui nous ferait presque oublier la faim dans le monde et le réchauffement climatique autour d’une dégustation de caviar, de la construction d’un énième restaurant ou encore de discussions à bord du jet privé d’Alain Ducasse. Avis aux amateurs nés avec une cuillère en argent dans la bouche et aimant le parfum des salons dorés, ce film devrait vous plaire. Pour les autres, comme moi, vous y verrait un film avec un fort intérêt sociologique.
C'est le Tripadvisor du cinéma ici ! J'ai du mal à croire que les pseudo-critiques ont réellement vu le film ! Ce film-documentaire, comme il est présenté, relate le quotidien d'Alain DUCASSE et sa quête de l'excellence et de l'authenticité. Ce maître, car au bout de 40 ans de carrière et 18 étoiles Michelin (Seul, à ce jour, Joêl ROBUCHON le dépasse dans ce décompte viril avec ses 30 unités sidérales) , il est normal de le nommer ainsi, n'a pas besoin de surfer sur la mode des émissions culinaires. Il est la vague sur laquelle surfent les jeunes chefs d'aujourd'hui ! Ducasse nous parle de naturalité, de producteurs indépendants et passionnés, de cuisine responsable et durable. En ce sens, le message est clair. Il faut lutter contre la mal-bouffe, l'uniformisation du goût et le gaspillage. L'homme est un mystère mais qu'importe ;Tout a déjà été écrit sur le personnage et ce n'est pas le sujet de ce film-documentaire. Il nous livre cependant son secret d'ubiquité : la délégation à outrance !!! Certes, le fil rouge d'ORE nous tient pas en haleine, certes la réalisation ne peut pas convenir à tout le monde, certes Alain DUCASSE fait de la Haute Gastronomie élitiste mais l'homme a su s'effacer pour nous présenter avec simplicité et sincérité sa quête : L'excellence du produit dans sa plus simple expression.
Alain Ducasse est à la tête d'un empire. Il dirige vingt-trois restaurants dans le monde : à Paris, à Monte-Carlo, à Tokyo, à Londres, à Hong Kong... Il accumule dix-huit étoiles Michelin au total. Un record. Gilles de Maistre l'a suivi pendant deux ans autour du monde : des États-Unis au Japon, de la Mongolie aux Philippines. Le fil rouge de son documentaire : l'ouverture au cœur même du château de Versailles du dernier restaurant d'Alain Ducasse
"La Quête d'Alain Ducasse" est un titre subtilement polysémique. Il s'agit d'une part de partir à la recherche d'Alain Ducasse. Il s'agit d'autre part de comprendre ce que lui recherche. La réponse à la seconde question est simple : il recherche l'excellence. Excellence des produits qu'on le voit soigneusement sélectionner. Excellence des hommes - les femmes sont peu nombreuses dans son entourage - dont il dit qu'il les encourage à s'autonomiser alors qu'on le voit surtout veiller au grain à chaque détail et distiller autour de lui une crainte révérencieuse. Excellence des procédés : le glocal, alpha et oméga du management gastronomique.
Le problème est que l'homme Alain Ducasse nous reste opaque. On ne nous dit rien de son parcours sinon qu'il a conquis ses premières étoiles au Louis XV de Monte-Carlo et qu'il a échappé de justesse à la mort dans un accident d'avion dont il fut le seul rescapé en 1984. On ne nous dit rien de sa famille - il a épousé en 2007 une architecte de dix-sept ans plus jeune que lui et il en a eu quatre enfants - de ses amis, de ses relations ou de la nationalité monégasque qu'il a acquise pour des motifs qu'on soupçonne volontiers. On n'apprendra guère plus sur l'organisation administrative et financière des établissements Ducasse : comment réussit-il à maintenir le même niveau d'excellence dans autant d'établissements ? Comment peut-il être partout sans courir le risque de n'être nul part ?
Le problème de ce documentaire est qu'il est tout entier à la gloire d'Alain Ducasse. Eût-il été financé par son service de communication qu'il n'aurait pas été moins louangeur. Les premières minutes, aux fausses allures de clip, rythmés par une musique entraînante, commentée par une voix off racoleuse, donnent le ton. Un ton qui hélas, reste toujours le même, confit en admiration, durant tout ce publireportage.
Rien à faire au cinéma, cet artisanat certes magnifique mais qu'on essaie d'ériger en art. Vous n'avez rien d'autre à produire de profond pour céder à la facilité de vous gaver sur la vague Top chef & Co qui ne parle aux gens que de plaisir, jamais de réflexion. C'est bon, la bouffe, mais on est des êtres de lumière, pas des êtres de cuillère, non ?!
Personnage fascinant, Alain Ducasse, ne mérite pas ce film qui est d'une platitude absolue. Enchaînant les séquences courtes superficielles, il ne présente aucun point de vue et aurait à peine sa place sur une chaine de télévision. Je ne parle même pas de l'absence presque totale de plans sur les produits cuisinés. Gilles de Maistre aurait du visionner ce qui se fait sur le sujet pour comprendre qu'on ne peut plus filmer la Cuisine des grands chefs comme dans les années 90.
L'homme - bien que clivant - autant que le sujet sont passionnants mais la forme est absolument indigeste. Une caméra à l'épaule en tremblements permanents, une succession de plans bruts sans éclairage ni travail (mention spéciale à une incapacité notoire à obtenir le point sur toute la durée d'un plan), qui ne rendent hommage ni à l'art culinaire sensé être mis en valeur ici, ni aux différentes étapes d'un tour du monde qu'on termine épuisé et nauséeux. A avoir profité pendant 2 ans du quotidien d'Alain Ducasse, le réalisateur semble avoir oublié entre deux aéroports la raison de sa présence: un film.
Tant mieux, De Maistre va enfin pouvoir payer les frais de sa série " JB à la recherche de l'Amour " ( FR 3 ) à moins qu'il ne dépose encore le bilan une fois la recette encaissée......
Un documentaire qui suit Alain Ducasse dans ses déplacements. Peut être est-ce à l’image du personnage mais on ne s’arrête vraiment nulle part. On assiste à de courts episodes sans vraiment aller au bout d’aucun des sujets abordés (la création d’écoles, celles de restaurants, des actions humanitaires). J’ai aimé l’accent mis sur la volonté d’Alain Ducasse d’enseigner aux autres, et a exiger de ses collaborateurs un surpassement constant et une éternelle remise en question : rien n’est pas jamais acquis pour ce grand nom de la gastronomie.
Gille De Maistre va surement et enfin pouvoir payer les frais de sa série " JB à la recherche de l'Amour " ( FR 3 ) à moins qu'il ne dépose à nouveau le bilan une fois la recette encaissée......
aucun intéret pour la gastronomie : de très rare images de ses produits la cuisine, toujours en passant moins d'une seconde, on est abreuvé par des images de ducasse dans les transports, dans les inauguration ;reste 4 plans en détails un peu lourd : ducasse vend du bon champagne, ducasse a ouvert une société de production en chine de caviar meilleur que le russe, ducasse s'intéresse au chocolat et ducasse goute ses légumes dans les champs l'apologie d'un succés financier, bien loin de l'intéret de la gastronomie