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    La Douleur
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    2,8
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    197 critiques spectateurs

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    Bernard M
    Bernard M

    26 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2018
    Ce film relate un épisode tragique de la vie de Marguerite Duras: son attente désespérée de son mari déporté en Allemagne vers la fin de la guerre. d'après " ses cahiers de la guerre" répertoriés sous le titre " la douleur" . Je crois fort que l'intéressée aurait aimé cette adaptation au cinéma: la rigueur de certains décors, les flous, flous des souvenirs mais aussi des personnes qui importent peu quand tout votre esprit est concentré ailleurs,des contre-jours volontaires, une voix off souvent présente, la résistance à pas feutrés....L'intéressée, oui, mais le spectateur? Après un début sans banc-titre, on plonge vite dans cette atmosphère, mais faire percevoir cette attente n'est pas facile et on risque de lasser et parfois le risque devient réalité.Pour nous faire oublier ces excès, Mélanie Thierry campe une Marguerite Duras très captivante.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 février 2018
    Trop long et cette longueur finir par être très endormante !!!!! Un film parfait pour dormir devant.
    Musique lancinante on dirait un son de ferraille rouillée. Et quel intérêt de filmer autant de fois et sur des plans si long des cigarettes qui se consument.
    Jonathan P
    Jonathan P

    69 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2018
    Le voile de cette douleur est ineffaçable. Le délai reste encré et vivace marquant une nation, même après la fin du calvaire. Il faudrait être fou ou dans le flou pour ne pas admettre que Mélanie Thierry, tiens ici sont plus grands rôles. Boulevardducinema.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 février 2018
    Un film impérial de justesse. Le parti-pris de base (une voix off récitant le texte de Duras) me faisait douter...mais le réalisateur arrive à donner toute sa force au texte, sans que jamais les images ne soient illustratives...
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2018
    En tête "Je ne suis pas un salaud" - le précédent film du cinéaste - une adaptation de Marguerite Duras peut surprendre. Changement de registre quasi total, mais finalement l'empreinte d'un style. Emmanuel Finkiel imprime une volonté d'un personnage principal fort, mais éminemment vulnérable. Sa caméra sublime le visage de Mélanie Thierry - comme il avait fait précédemment avec Nicolas Duvauchelle. Une mise en lumière qui rend le personnage attachant, intéressant. "La Douleur" est remplit de bonnes intentions, souhaite renouveler le genre de l'adaptation littéraire de façon moderne. Soigné, amoureux de Mélanie Thierry, c'est déjà très bien comme çà.
    herve p.
    herve p.

    2 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 février 2018
    La Douleur...C'est bien ce que j'ai ressenti tout au long de ce film. Douleur et ennui. Je ne comprends pas comment ce film a pu être porté au pinacle, tant il m'a semblé si difficile de s'identifier à qui que ce soit. Cela m'est d'autant plus difficile que le thème, si lourd, aurait du susciter réaction. Ici rien. On attend, quelque chose, et rien. Ce récit d'une femme en recherche d'information sur son mari prisonnier, via un collabo français (Benoir Magimel, le seul à surnager - à la Depardieu - dans ce naufrage) puis dans l'attente de son retour à la libération, ne convainc pas. Le récit en off est pesant, les plans s'étirent...La bande son est horripilante, les images pourtant soignées pas à la hauteur, la mise en scène, malgré quelques bonnes séquences, en retrait....Un fiasco. Une grosse déception.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2018
    On peut distinguer deux mouvements dans le film de Finkiel, qui se complètent tout en s'opposant. Il y a tout d'abord une composante un peu traditionnelle, pas inintéressante pour autant, celle de la chronique historique : malgré une indéniable économie de moyens, "la Douleur" nous plonge de manière crédible dans le Paris de la Libération, peignant un tableau quand même assez saisissant d'une époque charnière qui vit se succéder en quelques mois la déroute de la France collabo, le départ des occupants et la découverte des horreurs nazies (l'apparition des rescapés de l'Holocauste constituant, en toute logique, l'un des beaux moments d'émotion d'un film qui ne joue pas facilement cette carte pourtant évidente...). En dépit d'une interprétation pas trop convaincante du casting masculin en général (Magimel plus physique qu'autre chose, Biolay un peu perdu), il est difficile de ne pas se laisser prendre par cette histoire (vraie) ambiguë - à peine effleurée, mais c'est très bien - du réseau RNPG (la jeunesse de Mitterrand, quand même), et de la séduction d'un gestapiste désenchanté. La belle singularité de "la Douleur*" provient néanmoins bien plus de sa lecture fidèle du récit durassien de l'égarement de l'écrivaine dans le labyrinthe de la folie, au fil de journées d'attente de plus en plus insupportables. Là, Finkiel transcende les limites de "l'adaptation" cinématographique pour nous offrir - car c'est un cadeau, et splendide - une lecture inspirée du texte, magnifique, de Marguerite Duras : les trouvailles de mise en scène, de filmage, de musique, l'interprétation osmotique de Melanie Thierry, tout concourt à un véritable trip à la fois littéraire et viscéral. Jusqu'à une révélation finale (pour ceux qui n'ont pas lu le livre) qui jette une perspective différente, bien venue, sur le chemin de croix de Marguerite Antelme. "La Douleur" n'est certes pas un film très aimable, il constitue toutefois une belle expérience de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 février 2018
    J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film. Je me suis dit, ça va être long ! Et puis, je ne sais pas à quel moment je me suis trouvée entraînée. J'ai tout de même trouvé ce film difficile d'accès malgré des acteurs excellents et des images sublimes.
    DRI75
    DRI75

    12 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 février 2018
    Quel intérêt de faire un tel film… autant lire le livre.
    C’est ennuyeux et douloureux car dès les 5 premières minutes on a se ressenti… qui va durer 2h06… C’est mal filmé, la musique désagréable ce qui dégrade le reste qui demeure fadasse. Mélanie THIERRY joue très bien, mais dommage que la voix OFF soit si molle, sans résonnance…
    Encore un bobo à la recherche de son nombril. La prétention ne peut être un moteur à l’Art qui est exigent et sans concession.
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 980 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2018
    Un film signé Emmanuel Finkiel qui est bien dans la forme mais avec quelques longueurs !! La presse, dans ce que j'ai lu, était enthousiaste sur "La douleur" et quand il y a cette frénaisie , cela me donne envie de le voir. Je ne suis pas fan de Marguerite Duras, je n'ai pas lu un de ses livres mais par contre "Indochine" de Régis Wargnier avec Catherine Deneuve a été un des pires souvenirs de cinéphile On va commencer par du positif, c'est Mélanie Thierry qui est magistrale dans la peau de Marguerite avec des mouvements de caméra qi tournent autour d'elle, elle est très expressive dans le questionnement et la détresse de retrouver son compagnon Robert, prisonnier pendant la seconde guerre mondiale dont elle n'a a de nouvelle. On reconnaît autour eux excellents comédiens que sont Benoit Magimel et Benjamin Biolay. La reconstitution de l'époque est très bien retranscrit. Mon problème avec ce long métrage, c'est la lenteur du récit et la narration, certes avec les bons mots, qui m'ont un peu lassé voir fatigué à la longue, j'ai pas mal regarder ma montre durant la séance.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 février 2018
    Lorsque l'on va voir un film on a envie de voir un film .
    Même si celui ci est basé sur le roman éponyme de la grande Marguerite Duras .
    Deux heures durant , j'écoute une voix monocorde et pompeuse qui me lit un livre .
    Je me suis ennuyée et c'est peu dire !
    Deux heures de rien !
    Lorsque je commençais à m'endormir , j'étais réveillée par la sonnerie du téléphone ou celle de la porte de l'appartement de Marguerite .
    Ce sont les plus grands moments d'action !
    Et cette lumière pénible , et les effets de flou ,c'est usant pour les yeux .
    Je ne sais si Duras était une fumeuse invétérée mais tout le long du film , Mélanie Laurent a une clope au bec .
    Que dire de Benjamin Biolay ?
    Il joue mal ,très mal .
    Voilà quelle douleur effectivement que ce film .
    On attend Robert , à ça ,on l'attend ,et dans le même temps ,on attend la fin du film ,la délivrance !
    Un film prétentieux sans intérêt aucun.
    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    65 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 février 2018
    Le scénario tient sur un ticket de métro : Robert reviendra-t-il ou pas ? La musique se résume à quelques grincements aigres. Le jeu des acteurs se dissout dans la fumée des cartouches de cigarettes consommées. La voix off prétentieuse dilue un ennui narcotique. Une étoile pour le soin de la photographie et l’utilisation du flou et une demie pour les sonneries qui martèlent l’attente (et qui réveillent le spectateur ?)
    Newstrum
    Newstrum

    49 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2018
    Une adaptation fidèle et très réussie du recueil de récits de Marguerite Duras. Finkiel a le mérite assez rare dans le cinéma français contemporain de rechercher par l'image des équivalences visuelles aux impressions éprouvées par Duras attendant le retour de Robert Antelme déporté à Buchenwald pendant la seconde guerre mondiale : longues focales floutant l'arrière plan (il en abuse d'ailleurs un peu), immeuble qui tangue, dédoublement de Duras dans le plan pour souligner le dédoublement propre à l'écriture. L'interprétation est remarquable, notamment Mélanie Thierry en Duras. Bref, le film vaut mieux que ce que l'on pourrait imaginer et mérite les louanges critiques. A voir, y compris quand on n'aime guère Duras. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 février 2018
    Certainement la plus belle adaptation d'une oeuvre de Duras. Loin d'aplatir l'oeuvre, phénomène qui arrive souvent dans les adaptations, le réalisateur la transcende totalement, nous fait entrer au cœur de cette douleur qu'il magnifie avec de très belles images et une interprétation à la hauteur du challenge. On sort de la salle bouleversé avec l'envie très forte de se replonger dans l'oeuvre de Duras. Une réussite totale. Bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 février 2018
    La douleur ! Ce titre est particulièrement bien choisi car il résume celle que doivent supporter les spectateurs tout au long du film. Des dialogues rehaussés d'une musique insupportable, des gros plans saccadés et des flous agaçants. Un Benjamin Biolay plus vrai que nature et fidèle à ses chansons, c'est à dire transparent. Une Mélanie Thierry assez terne mais par contre un Benoît Magimel intéressant dans un rôle ambigu et que l'on arrive à trouver sympathique malgré son idéologie. Si la première partie du film qui comporte un peu d'action, est la moins pire bien que pas assez travaillée et creusée notamment concernant les rapports entre Marguerite et Dyonis, la seconde (celle où Marguerite espère...ou pas, le retour de son mari) nous oblige à lutter pour éviter l'endormissement. Ce n'est en fait qu'un long monologue et donc une simple lecture du roman. A ce moment c'est nous qui souhaitons vivement le retour du mari pour qu'enfin, le film se termine. Et quand le mot fin apparaît on se dit "tout çà pour çà". Ah! J'oubliais, pour passez le temps on peu s'amuser à compter le nombre de cigarettes fumées pendant le film (c'était probablement pour compenser les non-dits ou la faiblesse des dialogues).
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