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fabrice d.
26 abonnés
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3,0
Publiée le 6 mars 2021
Ce film basé sur un roman de M. Duras est plein de bonnes intentions et bien qu'ultra récompensé aux Césars il es assez particulier et c'est ce côté là qu'il faut souligner bien sur. Néanmoins adapter un tel roman (c'est l'idée que je m'en fais car je ne l'ai pas lu) n'est pas chose aisée et le recours à la voix off permet d'apporter plus d'informations mais retranscrire à l'image le côté descriptif du livre est difficile. Le film nous fait découvrir une partie de la vie de l'auteure et met en scène une Mélanie Thierry très très convaincante.
Un film pseudo intello prétentieux long lent et ennuyeux au possible. Seul benoit magimel sort du lot. Il se passait déjà pas grand chose mais Lorsqu’il sort de l’histoire ça devient inregardable. L’heroine passe 2 h à déprimer se lamenter et fumer parce que son mec est prisonnier de guerre et quand il rentre enfin de captivité elle le quitte pour un autre. Ridicule et consternant.
A sa sortie ce film fut encensé par la presse spécialisée. Pourtant on s'ennuie ferme car le rythme volontairement lent et fidèle à l'œuvre de Marguerite Duras n'est pas adapté au cinéma. Il n'était pas nécessaire d'emprunter au texte de l'écrivaine pour raconter cette histoire dont le sujet était fort intéressant au départ. A voir uniquement pour la reconstitution de l'époque très réussie.
Alors, ce film cherche à évoquer un sentiment de sympathie pour une femme qui a perdu son mari au allemands. Pour moi, ce film m'a obligé de faire exprès un compte de AllôCiné pour rédiger ce critique. La Douleur a bien exprimé son titre, ce sentiment que j'ai dû souffrir tout au long du film. J'ajoute un commentaire de la part de mon ami: "Grâce à ce film, nous pouvons aller au lit plus tôt que prévu, je le sens même après 2 heures de sommeil"
La douleur, voilà surement le mot qui illustre le mieux ce qu’a représenté la seconde guerre mondiale et c’est d’ailleurs le titre du film d'aujourd’hui : LA DOULEUR. Et pour la montrer, le réalisateur Emmanuel Finkiel a décidé d’adapté le roman du même nom de Marguerite Duras. Nous allons être plongé dans le Paris de 1944 avant que la capitale Française soit libérée par les Alliées. Une résistante, Marguerite (Mélanie Thierry), va tout faire pour découvrir ce qui est advenu de son mari arrêté par la Gestapo. Elle va rencontrer un de ses agent, Pierre Rabier (Benoît Magimel) qu’elle va essayer de manipuler pour avoir des informations. Benoît Magimel qui a l’habitude de jouer les rôles sombres comme dans Carbone, va ici passer un cap dans le machiavélisme. Pour ne pas faciliter la pression sur les épaules de Marguerite, elle va aussi être tiraillée avec son amant Dionys interprété par un Benjamin Biolay (Numéro Une) idéal dans ce rôle. La douleur va être séparée en deux parties, durant la guerre & l'après-guerre. La première est pour moi la plus intéressante. L’interaction avec Benoît Magimel est plutôt réussie avec un jeu psychologique assez fin pour savoir qui manipule l’autre. Cela se gâte dans la seconde partie… L’après-guerre et l’attente du retour de ce mari résistant. Elle est très longue et je me suis vraiment ennuyé. La relation entre Marguerite & Dionys qui se précise n’est pas au niveau de celle avec Pierre Rabier. Elle est même assez inintéressante. Il est cependant vrai que Mélanie Thierry joue à merveille le désespoir de cette femme. Au délà du destin de Marguerite, La Douleur ne va pas nous montrer la bravoure de cette résistance mais la lâcheté de la collaboration. Loin de l’idéologique qui veut que tous les français aient résisté, on y voit de nombreux collaborateur qui dénoncent les résistants. Ce film prend donc un point de vue assez rare et osé. Si vous voulez en profiter comme il se doit, je vous conseille de partir de la salle une fois que Paris est libéré. Votre expérience cinématographique sera pleine, si vous restez vous prendrez le risque de vous ennuyer…
Un film qui porte son nom à merveille! C'est la première fois que je ressent une douleur aussi intense juste en regardant un film, cela m'a poussé à faire ma première critique! 2h de film et j'ai vieilli de 10 ans....
Le gros problème, c'est qu'il ne fallait pas adapter ce texte d'une cinquantaine de pages de Duras. Il ne fallait surtout pas y toucher. Finkiel n'est pas très futé et passe son temps à colmater des trous pour faire tenir le film sur près de deux longues heures. Ce rafistolage, hélas, est visible sur l'écran et ne produit rien de bon. Les comédiens sont irréprochables : Mélanie Thierry est formidable, vibrante et Benoit Magimel est parfait dans le rôle difficile d'un collabo. La reconstitution historique est plutôt réussie mais la mayonnaise ne prend jamais. Il aurait fallu amputer le film de 50 minutes pour le rendre supportable. Il aurait fallu resserrer l'intrigue plutôt que de l'allonger inutilement. Lorsque Finkiel donne dans l'abstraction, le film touche le fond. Enfin, il aurait fallu être plus durassien que Duras elle même pour donner à voir cette douleur.
D'un sujet captivant, on a fait un film ennuyeux... le texte est récité par Mélanie Thierry, d'un ton complètement détaché. Benjamin Biolay fume avec un regard, comme toujours, totalement inexpressif... C'est long, sans émotion. Benoit Magimel s'en sort en salopard en partie honteux, en partie repenti, en partie amoureux. C'est le seul. Même la morale n'en sort pas indemne.
On aurait préféré une adaptation du roman de Marguerite Duras plus cinégénique. On a ici l'impression d'osciller constamment entre la peur de trahir le roman originel et l'essai timide d'en faire l'adaptation cinématographique. Et on finit par vraiment s'ennuyer malgré la très bonne qualité d'interprétation de Mélanie Thierry.
Une mise en valeur du texte de Marguerite Duras, servi par des acteurs crédibles (hormis Grégoire Leprince-Ringuet dont le charisme fait cruellement défaut...) et une attention donnée à la réalité psychologique historique. Cependant, la lenteur du récit nous y rend indifférent, d'autant que l'empathie semble impossible vis-à-vis d'un personnage qui est entouré d'un prétendant et d'un amant! Sans basculer vers une vaine moralisation, comment percevoir la sincérité de cette douleur?...
Morne, ennuyeux, dépressogène… Ce film inspiré de l'œuvre de Marguerite Duras manque de relief et accuse une certaine platitude du début à la fin malgré une époque de l'Histoire particulièrement mouvementée (la seconde guerre mondiale et les déportations). Mélanie Thierry est tiède dans son rôle comme l'est tout ce film qui ne marquera pas les annales. Rien ne relève le tout qui paraît bien fade.
Ce n’est pas que "La douleur" soit un mauvais film, mais je déteste le cinéma lorsqu’il se veut littéraire. La voix off envahissante, citant le texte de Marguerite Duras, est froide, désincarnée et coupe toutes les émotions. Un film plombant et exaspérant.
Une oeuvre narrative troublante , profonde , qui titille notre imagination. A la fois insaisissable , mystique et doté d ' une belle écriture. Mélanie Thierry nous fait voyager à travers son esprit et sa vision poétique des évènements.
Remarquable interprétation de Mélanie Thierry. Pour qui ne connaît pas - comme moi - l’histoire fe Marguerite Duras et Robert Antelme, on plonge dans une attente interminable et anxiogène dont on ressort en apnée.