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    La Douleur
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    2,8
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    197 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    Emmanuel Finkiel, réalisateur du très réussi "Je ne suis pas un salaud", s'attaque ici à un monument de la littérature française en la personne de Marguerite Duras et de son roman "La Douleur" où l'écrivaine relate l'attente du retour de son mari Robert Antelme des camps de concentration en 1945. Divisé en deux parties distinctes, le film s'attache à d'abord à dépeindre la relation trouble liant Marguerite à l'agent de la Gestapo responsable de l'arrestation de son mari (Benoît Magimel, ambigu à souhait) tandis que la seconde moitié du récit s'attarde sur l'attente, l'inexorable attente du retour de Robert et la douleur qu'en éprouve Marguerite. Une douleur que Finkiel s'attache à nous faire partager en nous faisant ressentir profondément la longueur des jours passés en l'absence de Robert. D'où un film long, lent, très étiré et aux cadres suffocants, ne nous laissant guère de place pour respirer. A trop vouloir intellectualiser Duras, Finkiel finit par perdre son spectateur, préférant la sûreté des mots au risque de l'émotion. Dommage car le film avait un beau potentiel. Reste tout de même une proposition de cinéma forte qui a le mérite de nous prendre à la gorge, permettant au passage à Mélanie Thierry de trouver un rôle que l'actrice porte avec une force incandescente.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    Le thème : comment l'angoisse amoureuse use et détruit l'amour lui-même, plus douloureusement que l'objet de cet amour ; le mode de lecture en voix off fait l'effet d'une "prise de tête" permettant de penser que cette angoisse a été intellectualisée plus qu'elle n'a été ressentie. La réalisation représente bien le Paris de cette fin de guerre, tant au plan matériel qu'en ce qui concerne les limites atteintes par les choix antagonistes : collaboration ou résistance. Mélanie Thierry, est admirable dans l' expression physique de son angoisse due à l'ignorance du sort de son mari et aux mensonges du collabo (Magimel). Le film aurait été plus équilibré et d'un meilleur niveau intellectuel s'il n'avait pas éludé la réalité des relations de l'héroïne avec Dyonis. En bref : un sujet qui peut intéresser (mais qui est biaiséi), une grande performance d'actrice (mais trop prégnant), une réalisation qui tient la route du réalisme, mais pas un très grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 janvier 2018
    Film bouleversant, une mise en scène à la hauteur du récit et une musique glaçante
    La douleur, l’attente, la guerre dans ce qu’elle a été à l’arrière des combats
    Un film à vivre dans l’obscurité d’une salle de cinéma
    Des acteurs magnifiques qui jouent juste sans fioriture
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    En juin 1944, à Paris, Robert Antelme, membre de la Résistance, vient d'être arrêté. Il sera bientôt déporté en Allemagne. Sa femme Marguerite s'inquiète. Elle rencontre un policier français qui travaille pour les Allemands. Puis l'hiver passe. Le printemps arrive. Et l'armistice. Mais Antelme ne revient pas. Marguerite l'attend.

    Il existe autour de "La Douleur" , un "ouvrage" de Marguerite Duras - et non un "journal" ou un "roman" - publié en 1985, plusieurs malentendus. Le premier concerne son origine. Présenté par son auteur comme des carnets qu'elle aurait tardivement retrouvés, son texte est probablement apocryphe, rédigé ou, à tout le moins considérablement remanié, par Duras bien après la Libération, pour donner des faits une version qui lui serait plus favorable. Elle se serait érigée en Madone vertueuse, en veuve inconsolable alors qu'elle était déjà sur le point de quitter Antelme à son arrestation et qu'elle vivait avec Dionys Mascolo - dont elle aura plus tard un fils - pendant l'attente du retour de Robert.

    L'autre malentendu est plus déterminant pour juger de l'adaptation qu'en fait Emmanuel Finkiel. "La Douleur" est en fait constitué de plusieurs nouvelles. Parmi celle-ci, "Monsieur X dit ici Pierre Rabier" raconte en effet sa rencontre avec un agent de la Gestapo. En regardant la bande-annonce, on pourrait penser que c'est l'unique sujet du film. Un film qu'on imagine aisément : le désarroi de Marguerite qui vient de perdre son mari, sa quête désespérée d'informations, de réconfort, sa rencontre avec un policier français, la rouerie de celui-ci qui comprend qu'il pourrait abuser d'elle en répondant à ses questions voire en influençant le sort de son mari, la répulsion de Marguerite à se prêter à ce jeu malsain et peut-être, comme dans "L'Amant", le plaisir coupable qu'elle serait susceptible de prendre à entrer dans cette liaison dangereuse.

    La situation aurait pu faire un film d'une heure trente. Or, il n'en est rien. Il ne dure qu'une quarantaine de minutes. Benoît Maguimel y est excellent. Mais le réalisateur ne lui laisse pas le temps de prendre sa place et l'évince lors de la Libération de Paris. C'est alors que commence un second film - comme dans l'ouvrage de Duras commence une autre nouvelle. Ce n'est plus le même. Rabier n'y a plus sa place. Nous sommes en 1945. Les déportés, juifs et/ou résistants, rentrent au goutte-à-goutte. C'est l'histoire de leur attente que filme Finkiel - qui en avait déjà fait le thème de son premier film l'excellent "Voyages" (1999).

    Ce ne serait pas si grave si, par ailleurs, "La Douleur" ne souffrait à mes yeux d'un défaut rédhibitoire. Il trouve là encore son origine dans une fidélité excessive à l’œuvre de Duras. Il ne s'agit plus cette fois-ci d'un défaut de structure, mais d'un défaut d'écriture. La Douleur est un texte incandescent, un long monologue intérieur, une succession de phrases courtes et profondes, comme les ciselait l'auteur de "Moderato Cantabile" ou du "Ravissement de Lol V. Stein". Je n'aime pas cette écriture prétentieuse, incantatoire, ampoulée. Finkiel au contraire lui voue une admiration révérencieuse. Son film est lesté d'une voix off envahissante où Mélanie Thierry, d'une voix grave, psalmodie le texte de Duras. Pendant dix minutes, c'est majestueux. Au bout de deux heures, c'est insupportable.
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    le film est visuel et esthétique et t utilise un peu trop les voix off pour transmettre les émotions, Mélanie Thierry est excellente et émouvante
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2018
    Marguerite Duras a raconté dans un livre une année pendant laquelle elle a attendu son mari déporté.
    Il est revenu et dans ce livre elle raconte toute son attente, son angoisse terrible, sa vie quotidienne.
    Le livre vient d'être adapté en film.
    Le propos est très intéressant, terrible et émouvant.
    Les acteurs sont bien.
    Le souci c'est que le film est difficile à visionner, c'est douloureux pendant deux heures car on ressent l'attente, la douleur de l'héroïne.
    De plus, ce qui est franchement pénible, c'est la voix-off une grande partie du film et c'est agaçant..
    SaintPauly
    SaintPauly

    19 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2018
    La douleur est basé sur un livre du même nom de Marguerite Duras, et pendant ce film le personnage principal (la brillante Mélanie Thierry) ne fait que raconter l'histoire comme narratrice. Imagine un peu ta vieille tante, poète et bavarde, qui radote sur sa jeunesse pendant qu'elle joue mal un violon grinçant et t'as une idée de ce que ce passe dans La douleur.

    Il n'y a que de l'art pour rendre l'occupation et libération ennuyeuse.
    Christine C.
    Christine C.

    4 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 janvier 2018
    Si les journalistes ciraient moins les pompes des acteurs en trouvant tout "génial" "rare" "extraordinaire", je serais tombée moins haut de mon fauteuil de cinoche. Très très prétentieux, ultra ennuyant, ô combien ennuyeux. A fuir
    cinono1
    cinono1

    298 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2018
    Le film parvient à installer une ambiance et à nous y plonger. Celui de la psyché d'une femme dans l'attente du retour de son mari au lendemain de la libération. Du ressenti incarné par ces images flous autour de l'actrice incarné avec vibration par une étonnante Mélanie Thierry. Le mal existentiel, on le sent donc dans cette absence qui entoure paradoxalement l'héroinr Marguerite, ainsi que ces jours qui suivent la libération dans cette France qui veut guérir au prix de l'amnésie. La reconstitution est une vraie réussite, mais le film a aussi quelques écueils : une voix off redondante qui fige parfois le film et empèche parfois la sensualité de se libérer.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 531 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2018
    Oui, chef-d’œuvre. Presque aussi rare que Barbara. La mise en scène de Finkiel, la langue de Duras, le jeu de Mélanie Thierry. Immense. Quand on pleure, non pas pendant le film, mais une demi-heure après, c'est souvent le signe qu'on vient de voir quelque chose de précieux. C'est l'effet que peut produire ce film.
    Ufuk K
    Ufuk K

    515 abonnés 1 471 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2018
    " la douleur " film tiré d'une partie de la vie de Marguerite duras est un biopic honnête mais surcote. En effet j'ai trouvé le film trop classique, répétitif avec une musique et émotions trop force à mon goût cependant j'ai beaucoup aimé la photographie du film , le jeu de melanie Thierry/ benoit magimel et certains moments poétique et émouvant m'ont ému.
    Sylvie B
    Sylvie B

    2 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2018
    Film puissant et dur. extrêmement bien interprété (Mélanie Thierry magistrale ) on en sort au minimum égratigné. en même temps le livre était très fort. j'avais un doute sur comment en faire un film, c'est très réussi.
    Quelques longueurs mais pas d'ennui.
    Hâte d'arriver à la fin quand même parce que hein c'est quand même pas vraiment léger comme ambiance...
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2018
    Esthétiser cette époque me dérange. Peut-être est-ce nécessaire pour permettre aux jeunes générations de se représenter l'irreprésentable de cette époque. Mais, il y a trop d'élégance, trop de couleurs clinquantes, qui nuisent à la monstration de l'horreur de la guerre. Par contre, ce qui me semble plutôt réussi, c'est l'intonation de la voix prêtée à Marguerite Duras. Son débit me rappelait cette voix si particulière. L'usage excessif du flou me semble superflu. La bande son des dialogues n'est pas toujours audible. Bref, beaucoup de moyens mis au service d'un film, dont j'attendais plus. Le titre est une promesse, mais le résultat reste inabouti. Mélanie Thierry reste le personnage le plus convaincant. Benjamin Biolay s'incarne comme un dandy et cela me semble inadéquat. Tout ça dépassant deux heures, c'est dommage.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2018
    C'est la Libération et ces moments, si bien décrits dans ce vieux film à sketches Retour à la vie, ceux de l'attente de retrouver qui un mari, qui une femme, qui un frère, qui des enfants ... Une femme attend. Et c'est Marguerite Duras, comme elle l'a raconté dans La douleur. Ses mots sont l'inspiration du film et, pour une fois au cinéma, une voix off dit et ne se contente pas de commenter ou de faire redondance avec les images. Emmanuel Finkiel se sert de sa mise en scène pour aller plus loin, privilégiant le flou de ce qui entoure Marguerite ou tout du moins ce qu'elle en perçoit, et la dédoublant à l'occasion. Dans ses rapports avec un flic collaborateur et le meilleur ami de son mari absent, la romancière exprime sa douleur, ses doutes et sa colère. Le film, avec pudeur et dignité capte les instants de souffrance mais aussi la confusion de ses pensées contradictoires. Mieux, il élargit le champ et dresse un tableau d'un pays entier en lambeaux et qui veut oublier. Très vite. Et recommencer à vivre (La douleur n'est pas tendre avec cet ambiance amnésique et la politique alors menée par de Gaulle). C'est un film austère, évidemment, et très littéraire (mais aussi émouvant) d'où suinte une grande tristesse mais illuminé, si l'on ose dire, par la formidable interprétation de Mélanie Thierry qui a choisi intelligemment de ne pas imiter Duras mais de l'incarner dans ses tourments et ses questionnements. La meilleure adaptation de Duras ? Sans l'ombre d'une hésitation, oui !
    Koalahama
    Koalahama

    7 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mars 2018
    C'est looooooong. La voix-off fait passer ce film pour un bouquin, c'est insupportable, autant s'arrêter au livre.
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