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Un visiteur
1,0
Publiée le 9 février 2018
Une punition... Et une punition qui dure (pour ceux qui auront le courage de boire la coupe jusqu'à la lie) plus de deux heures. Une musique acide qui vrille les tympans, une confusion permanente entre plusieurs époques, ûn mélange entre rêve et réalité... Bref une sacré douleur effectivement !
Du grand n'importe quoi! Le scénario ne montre à aucun moment l'ambiguïté des relations entretenues par Marguerite avec un résistant (Benjamin Biolay) et un guestapiste (Benoît Magimel). Pendant tout le film, on voit uniquement une femme transpirer la douleur après la déportation de son mari et quand ENFIN il revient du camp de Dachau, elle ne veut plus le voir et demande le divorce pour aller vivre avec Benjamin Biolay. L'amour a été gommé du scénario. Du coup, on n'y comprend rien et on reste sur sa faim..dommage, il y avait de quoi faire un film vibrant et poignant...
Un super film dramatique qui nous raconte une histoire douloureuse de la seconde guerre. Vraiment un film touchant, avec une bonne narration. Le jeu d’acteur des interprètes est excellent, surtout celle de Marguerite et de l’agent de la Gestapo. Allez voir ce film.
D'un sujet captivant, on a fait un film ennuyeux... le texte est récité par Mélanie Thierry, d'un ton complètement détaché. Benjamin Biolay fume avec un regard, comme toujours, totalement inexpressif... C'est long, sans émotion. Benoit Magimel s'en sort en salopard en partie honteux, en partie repenti, en partie amoureux. C'est le seul. Même la morale n'en sort pas indemne.
Quelle déception ! Nous ne attendions pas du tout à ça. Film long, monotone, ennuyeux à dormir avec de mauvais plans, des flous (pas artistiques) à n'en plus finir, des grincements de violon en guise de musique, pas d'action : tout est inerte. Les personnages qui fument sans arrêt. Plus de 2 h pour nous raconter les états d'âme d'une femme qui attend le retour de son mari ! Mon ami et moi avons "supporté" ce navet vaillamment pendant 1h30 mais, n'en pouvant plus, nous sommes partis avant la fin ! Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas assisté à une telle nullité... Les pseudo-intellectuels vont, par contre, peut être crier "au génie"... mais j'ai beau chercher, je ne le trouve pas ce génie !...
Il manque quelque chose pour qu'on soit réellement ému par le film, ce qui lui aurait ferait prendre une autre dimension. Néanmoins le film a de la qualité et certains passages font penser a du grand cinéma comme la dernière rencontre de Marguerite avec Benoit Magimel au restaurant ( tout sonne juste des collaborateurs jusqu'aux résistants qui attendent le bon moment ) jusqu'à leur sortie et le départ à vélo de Marguerite dans un Paris désert ou le personnage de Mme Katz qui pourrait valoir un césar a l' actrice dans un second rôle...l'année prochaine ! Un bon film aussi pour découvrir le style de Marguerite Duras..tres compréhensible ici !
La Douleur...C'est bien ce que j'ai ressenti tout au long de ce film. Douleur et ennui. Je ne comprends pas comment ce film a pu être porté au pinacle, tant il m'a semblé si difficile de s'identifier à qui que ce soit. Cela m'est d'autant plus difficile que le thème, si lourd, aurait du susciter réaction. Ici rien. On attend, quelque chose, et rien. Ce récit d'une femme en recherche d'information sur son mari prisonnier, via un collabo français (Benoir Magimel, le seul à surnager - à la Depardieu - dans ce naufrage) puis dans l'attente de son retour à la libération, ne convainc pas. Le récit en off est pesant, les plans s'étirent...La bande son est horripilante, les images pourtant soignées pas à la hauteur, la mise en scène, malgré quelques bonnes séquences, en retrait....Un fiasco. Une grosse déception.
Un film grandiose de part le jeu de ses acteurs et son histoire. L'un des meilleurs films de cette année, a voir absolument. On pleure beaucoup devant ce film et le jeu de Mélanie Thierry est tout simplement magistral.
Une oeuvre narrative troublante , profonde , qui titille notre imagination. A la fois insaisissable , mystique et doté d ' une belle écriture. Mélanie Thierry nous fait voyager à travers son esprit et sa vision poétique des évènements.
Un film rugueux et délicat qui évite avec brio les écueils de l’adaptation. Mélanie Thierry offre une performance rare, la mise en scène avec une caméra au plus près des corps et qui joue sur les floues nous fait ressentir à chaque plans le décalage par rapport à la réalité que vit Marguerite. Avec elle, nous tentons de ne pas sombrer face à l’attente.
Chronique de l’attente du retour de son mari déporté dans les camps nazis, tirée du récit autobiographique de Marguerite Duras, Mélanie Thierry incarne avec perfection l’auteur dans une première partie passionnante. Quel dommage que la deuxième partie soit si ennuyante.
Une mise en valeur du texte de Marguerite Duras, servi par des acteurs crédibles (hormis Grégoire Leprince-Ringuet dont le charisme fait cruellement défaut...) et une attention donnée à la réalité psychologique historique. Cependant, la lenteur du récit nous y rend indifférent, d'autant que l'empathie semble impossible vis-à-vis d'un personnage qui est entouré d'un prétendant et d'un amant! Sans basculer vers une vaine moralisation, comment percevoir la sincérité de cette douleur?...
« La douleur » est un film littéraire lu et porté magnifiquement par Mélanie Thierry. Malheureusement j’ai frisé l’ennui. Devrais-je en avoir honte ? C’est du Marguerite Duras quand même ! J’assume et je n’ai pas à me culpabiliser. Finkiel a sans doute joué sur une subtilité que je n’ai pas su percevoir, sur l’ambiguïté des situations, des rapports : Marguerite-Pierre Rabier (Benoît Magimel), Marguerite-Dionys (Benjamin Biolay). Mais tout ça m’a paru superficiel, survolé ce qui a eu pour résultat une indifférence qui m'a plongé dans l’ennui. En soi, j’ai trouvé Marguerite quelque peu ingrate. Je ne doute pas de sa douleur, mais je m’interrogeais sans cesse sur son comportement et ses emportements et pendant que je m’interrogeais je tentais de capter les propos de Dionys. Benjamin Biolay et sa diction approximative. Prononciation paresseuse qui s’amplifie avec l’éternelle cigarette au bec ! De ce film, je ne retiens que la prestation de Mélanie Thierry.