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    La Douleur
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    2,8
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    197 critiques spectateurs

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    Philippe Delbos 83
    Philippe Delbos 83

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2018
    Juste extraordinaire... par où commencer ? L'histoire : contexte : Marguerite Duras voit son mari arrêté et déporté en 1944. Ce sont des résistants, au même titre que Dionys Mascolo, lecteur chez Gallimard, François Mitterrand, alias Morland, et d'autres. Tout ce petit monde se réunit régulièrement pour organiser des actions de résistance. Intrigue : c'est l'histoire de la douleur de Marguerite qui attend et espère le retour de son mari. Des thèmes peu abordés généralement sont ici très bien traités : 1) le fantasme, celui qui nous fait vivre un instant à venir possible avant de replonger dans la réalité dans les deux minutes qui suivent. Par exemple, vers la fin du film, la descente d'escalier de Marguerite. Ou encore le début du film (l'affiche). 2) La résistance qui ne supporte pas De Gaulle, celui-ci n'ayant cure des revenants des camps. C'est le créneau qu'occupera François Mitterrand pour se démarquer de De Gaulle. Cette critique est permanente dans le film. C'est un film Mitterrandien. Jusqu'à la critique des fonctionnaires parachutés de Londres (au sens figuré) qui sont dans la négation de cette douleur. 3) à Paris, les portraits de Pétain n'étaient pas si nombreux, il y avait aussi beaucoup de portraits d'Hitler... et les collabos ont mis du temps à partir. Très beau traitement de ce court moment où l'on ne savait plus qui était le maître, 'le flic'. 4) La relation amoureuse (je n'en dis pas plus...). La voix off est parfaite. La reconstitution est très impressionnante : exemple : Avoir trouvé ce document sonore de l'époque, document sur le Japon... etc... Les points forts de ce film : 1) la photographie : le cinéaste nous fait tout, et l'utilisation du flou est magnifique. Chaque plan, chaque manière de poser la caméra donne du sens. Beaucoup de plans rapprochés, caméra derrière les volets (d'un côté la fête, de l'autre l'angoisse ou le drame, celui que De Gaulle veut cacher), contre plongée -la descente d'escalier-). Egalement la manière de filmer la peau du visage de Marguerite, Mélanie Thierry, extraordinaire et très séduisante actrice qu'il me semblait bien avoir vu quelque-part... eh oui, dans le non moins formidable 'au revoir là-haut', précédent film où elle a joué... Où cela va-t-il s'arrêter ? Je m'en vais de ce pas regarder quel est son prochain tournage... car le second point fort, ce sont les acteurs 2) Avec Mélanie Thierry, avons-nous trouvé notre Hanna Schygulla ? Rôle consistant, où les expressions du visage tiennent parfaitement le film durant plus de 2h00. Quant à Benjamin Biolay, il peut tout de suite arrêter la chanson : Il révèle un personnage profond, solide, travaillé... 3) la bande son : n'attendez pas de voir ce film à la télé ou en DVD, vous raterez la bande son, et tout ces petits détails, comme le tic tac dans la chambre, sur la gauche; le genre de détail qui compte dans la perfection d'un film. 4) l'originalité dans le traitement d’événements si souvent traités au cinéma... 5) le traitement cinématographique d'une oeuvre littéraire : c'est très réussit, ça donne envie de lire Duras, ça fait presque peur de ne pas y retrouver toutes les dimensions du film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 2 février 2018
    Un film sans véritable intérêt, une histoire longue et monotone. Une séance interminable et soporifique qui ne vaut pas le coup d'être vu au cinéma. Dommage, le synopsis était prometteur...
    Stéphane C
    Stéphane C

    58 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2018
    Magistrale adaptation de l’œuvre éponyme et autobiographique de Duras. La structure narrative colle parfaitement au récit; Mélanie Thierry est très juste et exprime une douleur caractérisée par la peur, le dégoût et l’insoutenable absence de l’être cher ...
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 983 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Adapté d’un roman de Marguerite Duras, la douleur est un film un peu trop littéraire. Voulant rendre hommage à l’œuvre dont il est adapté il multiplie les passages cités du livre, trop à mon goût d’ailleurs et oublie par moment de faire du cinéma. Pourtant il y a de vrais moments de bons cinéma et de mise en scène comme le final très réussi, dommage que ces derniers soient un peu trop vampirisés par le texte. Mais surtout il y a la prestation éblouissante de Mélanie Thierry qui trouve ici peut être le rôle de sa carrière, elle est admirable, tout en justesse arrivant à faire passer l’émotion et avec suffisamment de retenue pour que cela donne juste et que l’on ne tombe pas dans le pathos. C’est un film aux qualités vraiment inégales dans ses réussites comme dans ses passages plus quelconques.
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2018
    Ce film réalisé d'après le roman éponyme de Marguerite Duras retrace l'attente d'un mari déporté les derniers mois de la 2 eme guerre mondiale puis son retour des camps . Au début la relation ambiguë entre Marguerite résistante (Mélanie Thierry excellente) et l'inspecteur collabo ( Magimel également très bien ) afin de sauver son mari est intéressante et en fin de compte on peut se demander qui manipule l'autre ....la 2eme partie montre plus intensément la vie intérieure de la romancière au moment de la libération ,la douleur ayant toute sa place :quelques longueurs cependant .
    Ti Nou
    Ti Nou

    491 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2019
    Ce n’est pas que "La douleur" soit un mauvais film, mais je déteste le cinéma lorsqu’il se veut littéraire. La voix off envahissante, citant le texte de Marguerite Duras, est froide, désincarnée et coupe toutes les émotions. Un film plombant et exaspérant.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2018
    S'il y a un auteur impossible à mettre en scène au cinéma, c'est bien Duras qui de surcroît était une réalisatrice tout aussi géniale que la romancière. "La Douleur" n'est pas non plus le livre le plus facile à transposer au cinéma, sans tomber dans la fiction romantico-historique. La grande réussite du film s'incarne dans la façon dont Mélanie Thierry s'est emparée du rôle. Le risque était de jouer à la Duras. Elle joue d'abord un personnage de guerre, qui pourrait être une parmi toutes ces femmes qui attendent le retour de l'enfant ou du conjoint disparus dans les camps, les joues sont déjà rosies par l'alcool, elle fume beaucoup, elle guette. On reconnaît la Duras aux phrases immenses de beauté que l'actrice déroule en contrechamps de l'image. On reconnaît aussi la grande Duras à la reconstitution de son fameux appartement de la rue Saint Benoît, à l'ambiance guerrière des cinquièmes et sixièmes arrondissements, à la façon dont la caméra distille les objets du quotidien, si importants dans l’œuvre de la romancière. On retrouve les tasses de café, le téléphone placé à côté du canapé où elle attend de recevoir des nouvelles de son mari. Le réalisatrice recompose totalement l'ouvrage, ne s'intéressant pas tant à la reconstitution de l'homme revenu des camps, que sa relation trouble avec Rabier ou l'attente désespérée du mari. Il joue avec la temporalité narrative, il joue avec les dédoublements si caractéristiques de l'auteure, tout aussi héroïne de ses livres que théoricienne de sa propre littérature. "La Douleur" était un pari fou. Emmanuel Finkiel parvient à l'impossible.
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 février 2018
    Juin 1944, l'écrivain Robert Antelme est arrêté par l'armée allemande et emprisonné. Marguerite son épouse tente d'en savoir plus sur ses conditions de détention en fréquentant Rabier, un agent de la gestapo. Elle entretient une liaison avec son camarade Dyonis, un résistant.
    La libération arrivé, les prisonniers rentrent de captivité, Robert ne revient toujours pas.

    Avec la douleur, Emmanuel Finkiel porte à l'écran le texte la douleur publié par Marguerite Duras dans le cadre d'un recueil autobiographique en 1985. Les personnes ayant lu le livre saluent la reconstitution et l'adaptation au cinéma tout en soulignant que Marguerite Duras avait créé un personnage fictif autour de ce qu'elle avait vécu.

    Personnellement, je n'ai pas aimé le film. Celui ci est beaucoup trop long (2h07) eu égard à ce qu'il raconte.
    Je ne me suis pas senti en empathie avec ce personnage de femme aux sentiments partagés.
    On comprend en effet assez mal cette "douleur" au vu de la double vie de Marguerite Duras qui attend le retour de son mari emprisonné et dont elle est sans nouvelles tout en entretenant une liaison qui n'est pas une passade avec Dyonis, pour lequel elle divorcera finalement de Robert après sa libération.
    J'aime la littérature mais le style de Duras tout en voix off sur un ton monocorde finit par lasser l'auditoire. Cet aspect littéraire du film et cette lecture affectée donne à l'intrigue un coté artificiel beaucoup trop narratif et ne met pas non plus en empathie avec le personnage principal. Les longs monologues monotones et plaintifs de Marguerite Duras deviennent vite irritants pour le spectateur.

    Si on y ajoute une bande originale tourmentée et crispante façon Boullez au piano durant tout le film, toutes les conditions étaient réunies pour irriter votre serviteur. Le film m'a donné l'impression que la salle UGC des Halles où avait lieu la projection était moins confortable que d'habitude.

    Au casting, Mélanie Thierry donne du relief au personnage principal, Marguerite. Benjamin Biolay est assez apathique dans le rôle de Dyonis et Grégoire Leprince Ringuet est égal à lui même.

    La douleur pourra séduire les amateurs du roman...
    circusstar
    circusstar

    135 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2018
    La voix off est d’une neutralité excessivement pesante. Quant à l’histoire : je n’ai vraiment pas accroché. Je n’ai pas aimé ce film, pesant, retenu, longuet et qui, à mon avis, souffre d’un réel manque de puissance.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2018
    Superbe adaptation de ces 2 ouvrages magnifiques de Duras. Les acteurs sont formidables et l’histoire de cette absence qui donne du sens à la vie par la douleur qu’elle procure est sublime ment mise en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 février 2018
    Lent et flou, on s'endort. Cette manière de filmer ne peut dire toute l'intériorité du personnage. C'est prétentieux, la voix off est agaçante, et on peine à entrer dans le film. Seul Benoit Magimel donne un support au jeu monotone de Mélanie Thierry. Je ne comprends pas cet encensement. Le parti pris du flou, donne l'impression d'un mauvais choix radical, qui dessert tout le propos. Très mauvais.
    Revo67
    Revo67

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2018
    Un peu trop littéraire pour moi, mais je comprends qu’on puisse aimer ce film. Trop lancinant,long ,sombre, je n’ai pas croché même si la prestation d’acteur est très bonne.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 janvier 2018
    Superbe film.
    Dur...
    Un rappel historique de cette période peu glorieuse de notre roman national qui se déroule de juin 1944 à mai 1945.
    A mettre en top liste�
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 février 2018
    L'adaptation du livre éponyme de M. Duras n'était pas aisée, Finkel s'en sort plutôt bien. Si la première partie est prenante, durant les derniers mois de l'occupation, la suite, l'attente à la libération font plus d'une heure, et plombent quelque peu l'intérêt que l'on peut porter au film. Scènes répétitives, gros plans généralisés donnent l'impression d'un temps infini entre les premiers retours des prisonniers et celui d'Anthelme, le mari, or il ne s'écoule que moins d'un mois! Détail, certes, mais qui instille l'ennui, dommage. A ces reserves près, la réalisation est aboutie et l'interprétation remarquable.
    Pascal l
    Pascal l

    18 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2018
    superbe interprétation de Mélanie Thierry (que je ne connaissais pas). beaucoup de voix off que j'ai oublié à la longue. très belle mise en scène, image, travail sur les prises de vue, ... c'est une parfaite mise en image du livre de M.Duras.
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