Long, long, beaucoup trop long. Un film extrêmement léché sur le plan de l'image et surtout du son, irréprochable. Mais qui malheureusement, après un première demi-heure savamment construite, s'enlise, s’éternise... On parle bien de l'attente et de la douleur d'une femme,certes, mais fallait-il faire attendre le téléspectateur jusqu’à l’ennui? Pour reprendre une critique de l'Express dans laquelle je me retrouve totalement: au début, c'est beau. Singulièrement beau. Et puis ça devient répétitif. Lourdement.
Est ce du cinéma d’auteur ? Ou un biopic ? On ne sait pas. C’est ennuyeux au possible ! On pense assister à un film retraçant une partie de la femme résistante engagée ? Non notre romancière est obsédée par le retour d’un homme ( son mari) qu’elle avait décidé de quitter avant son arrestation ... A éviter absolument
Le scénario tient sur un ticket de métro : Robert reviendra-t-il ou pas ? La musique se résume à quelques grincements aigres. Le jeu des acteurs se dissout dans la fumée des cartouches de cigarettes consommées. La voix off prétentieuse dilue un ennui narcotique. Une étoile pour le soin de la photographie et l’utilisation du flou et une demie pour les sonneries qui martèlent l’attente (et qui réveillent le spectateur ?)
Film visuellement superbe, surtout si vous aimez les "floutés" travaillés, parfois même nécessaires afin de remaquiller un Paris façon années 40. Mélanie Thierry est impeccable tout comme B. Magimel. Scénario difficile sur l'attente & le doute - l'accablement et ce dédoublement de l'esprit - ces désordres qui l'accompagnent. Page sombre de notre Histoire à bien garder imprimer dans nos crânes. A voir, mais avec un bon moral.
Je pense que le réalisateur n' a pas su tirer parti du roman de Duras, tâche difficile il faut l'admettre! Les acteurs sont bons, mais j'ai trouvé le film très ennuyeux et peu ressenti l'émotion qui aurait du être traitée de façon bien plus profonde. Dommage pour la narration d'un si poignant évènement qui méritait mieux.
La douleur, oui on la sent, c'est assez douloureux pour le spectateur après 2 heures en fait, ces gros plans avec flou arrière utilisé tout le long du film, cette lumière plus que déprimante et cette diction des acteurs et actrices entre le parlé sussuré, cette voix off qui va également à 2 a l'heure deviennent très vite insupportable, on ne voit et on n'entend plus que ça et on se met à penser à tous ces egos (réalisateur, chef op, comédiens...) qui ont voulu capter l'écran du coup on ne voit qu'eux, et c'est bien dommage dt d'un ennui à mourrir.
Sûr qu'il faut aimer Duras. Mais ce film rend hommage à son écriture en noir et blanc. Dommage que la promotion soit faite sur la première partie du film, dont en réalité, on aurait très bien pu se passer, de même que cette vraie-fausse intrigue amoureuse sans aucun apport.
La douleur est pour le spectateur, trop de lenteur, un texte en voix off monocorde, on attend comme l’héroïne le retour de son mari qui n'arrive pas, et ça c'est long mais long ..... en fait j'aurais du comme d'habitude me fier aux commentaires des spectateurs plutot que des journalistes parisiens qui devraient un peu moins jouer les Christine Angot.
La douleur ! Ce titre est particulièrement bien choisi car il résume celle que doivent supporter les spectateurs tout au long du film. Des dialogues rehaussés d'une musique insupportable, des gros plans saccadés et des flous agaçants. Un Benjamin Biolay plus vrai que nature et fidèle à ses chansons, c'est à dire transparent. Une Mélanie Thierry assez terne mais par contre un Benoît Magimel intéressant dans un rôle ambigu et que l'on arrive à trouver sympathique malgré son idéologie. Si la première partie du film qui comporte un peu d'action, est la moins pire bien que pas assez travaillée et creusée notamment concernant les rapports entre Marguerite et Dyonis, la seconde (celle où Marguerite espère...ou pas, le retour de son mari) nous oblige à lutter pour éviter l'endormissement. Ce n'est en fait qu'un long monologue et donc une simple lecture du roman. A ce moment c'est nous qui souhaitons vivement le retour du mari pour qu'enfin, le film se termine. Et quand le mot fin apparaît on se dit "tout çà pour çà". Ah! J'oubliais, pour passez le temps on peu s'amuser à compter le nombre de cigarettes fumées pendant le film (c'était probablement pour compenser les non-dits ou la faiblesse des dialogues).
Ennuyeux et long. je n’ai pas accroché avec l’ambiance sinistre ni les gros plan sur le teint cireux des personnages qui fument en pemenacence dans des apparts poussiéreux. Certainement une bonne représentation de l’ambiance lourde de l’occupation allemande mais ce film ne nous a pas plu.
un film très lent et difficile à supporter. Encore un film sur la dernière guerre mondiale qui n'offre aucun intéret.. C'est . l'attente d'une femme qui souffre de ne plus voir son mari et qui,i dès qu'elle apprend qu'il va revenir de Dachau, veut demander le divorce; c'estt tout à fait incohérent.