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PaulGe G
112 abonnés
607 critiques
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2,5
Publiée le 2 février 2018
Un sujet très grave et très danse , un drame humain sur fond de fin de conflit , une bouleversante histoire sur le retour des prisonniers des camps, une Mélanie sublime, mais : les images en flou (non artistique) qui vous ulcèrent les yeux, les grincements qui servent de musique vous ulcèrent les oreilles et une mise en scène insupportable font de cette réalisation un gâchis total .Quel dommage de se servir d'un tel sujet pour en arriver là.
un film sublime !!! une mise en scène au cordeau avec des acteurs formidables; la reconstitution de Paris au moment de la Libération est très réussie. tout fonctionnne à merveille dans ce film beau et intelligent.
Le gros problème, c'est qu'il ne fallait pas adapter ce texte d'une cinquantaine de pages de Duras. Il ne fallait surtout pas y toucher. Finkiel n'est pas très futé et passe son temps à colmater des trous pour faire tenir le film sur près de deux longues heures. Ce rafistolage, hélas, est visible sur l'écran et ne produit rien de bon. Les comédiens sont irréprochables : Mélanie Thierry est formidable, vibrante et Benoit Magimel est parfait dans le rôle difficile d'un collabo. La reconstitution historique est plutôt réussie mais la mayonnaise ne prend jamais. Il aurait fallu amputer le film de 50 minutes pour le rendre supportable. Il aurait fallu resserrer l'intrigue plutôt que de l'allonger inutilement. Lorsque Finkiel donne dans l'abstraction, le film touche le fond. Enfin, il aurait fallu être plus durassien que Duras elle même pour donner à voir cette douleur.
C’est un film admirable. Un film presque éprouvant tant il suit la musique et le souffle de Marguerite Duras, nourris par l’omniprésence spectrale et magnifique de Mélanie Thierry et les autres interprètes sont tous justes et fascinants. Une focale longue pour des cadrages au cordeau. Un travail sur le son qui nous porte. Le premier grand, grand film de l’année. Edit du 1 février: Il m’a fallu retourner en salle hier pour regarder encore le film, je voulais cette fois savourer le prises de vue et le montage, observer le travail d’orfèvre du son. Je connaissais déjà les phrases et les répliques. Malgré cette volonté de distanciation j’en suis ressorti dans le même état que la semaine dernière!
D'un côté je me suis royalement embêté (j'y reviendrai plus tard), de l'autre il me faut reconnaître qu'il y a ici un véritable projet de cinéma qui rend le film, si ce n'est aimable, du moins respectable.
Dès le premier plan, la caméra s'égare, flotte, film vaguement le ciel de Paris et une tasse à café et la nuque de Mélanie Thierry, pendant que les phrases inimitables de Duras flottent dans l'air comme des bribes évanescentes. Pour le coup, la mise en scène est à l'unisson du texte durassien : vaguement quelconque, peu empathique, désespérément anti-narratif.
On voit bien le projet de Finkiel, qui est de donner une traduction visuelle du livre, sans s'illustrer littéralement, et c'est assez réussi de ce point de vue. Le souci, c'est que les états d'âme de Mélanie Thierry m'ont laissé complètement indifférent. Pire que cela, je n'ai pas compris ses évolutions : pourquoi s'entiche-t-elle du personnage joué par Benoît Magimel ? Pourquoi vouvoie-t-elle et tutoie-t-elle alternativement Dionys ? Quelle est la nature de sa douleur ? Tout ses auto-apitoiement verbeux et souvent abscons ("Mes pieds marchent" "Ma voix se tait") m'ont énervé : je me rends compte que le problème que j'éprouve vis à vis du film (en plus d'un certain formalisme corseté), c'est que je n'aime aucun de ses personnages.
La douleur confirme également un fait déjà constaté : Benjamin Biolay est bien le pire acteur sévissant aujourd'hui dans le cinéma français. Sa variété d'expression est d'une pauvreté sans nom, et se limite à l'expression bornée, dégingandée et lippue qui semble consubstantielle à sa façon d'être (et je ne parle même pas de sa mèche de cheveux toujours aussi artistement disposée). Il a le charisme d'une éponge en fin de vie.
A vous de voir en fonction de votre appétence pour Duras. Si vous aimez (et comprenez) des phrases, comme celle-ci, allez-y : "Ainsi seconde après seconde la vie nous quitte nous aussi, toutes les chances se perdent, et aussi bien la vie nous revient, toutes les chances se retrouvent."
On s'y ennuie dès les 5 premières minutes au bout desquelles on comprend toutes les ficelles qui ne cesseront d'être activées durant tout le film! Je n'en peux plus de ce cinema bobo qui se regarde le nombril. Oui on a compris que le réalisateur maîtrise le faux raccord, oui on a compris qu'il floute les contre champs pour afficher qu'il crache sur la convention, oui on a compris qu'il a passé des nuits à baver devant Resnais (et dont il a complètement travesti l'esprit!) et après ??? C'est fade, creux, anti-Duras, de la plaisanterie intime pour appartements parquetés du 16e et pour les critiques de Télérama ! Passez votre chemin... Ou lisez VRAIMENT "La douleur" de Duras !
La Douleur fait du bien! ça fait du bien de voir un film aussi soigné, pensé, intelligent, beau et très émouvant. Bravo à Emmanuel Finkiel Mélanie Thierry Benoit Magimel (qui est à tomber par terre!! et Benjamain Biolay (jamais vu aussi bon
Emmanuel Finkiel a eu l'indécence de choisir Benjamin Biolay pour interpréter le rôle d'un résistant et c'est quand même un véritable scandale. Pourquoi pas un des Rothschild pour jouer l'Abbé Pierre tant qu'on y est !!! C'est un film vraiment très ennuyeux, en bien des points, malgré la présence de la ravissante Mélanie Thierry. Il faut bien qu'elle fasse bouillir la marmite pauvrette...
je ne me suis jamais autant ennuyee en regardant un film!!apres des critiques dythyrambiques sur toutes les chaines !quelle pretention,quelle tromperie!!
Esthétiser cette époque me dérange. Peut-être est-ce nécessaire pour permettre aux jeunes générations de se représenter l'irreprésentable de cette époque. Mais, il y a trop d'élégance, trop de couleurs clinquantes, qui nuisent à la monstration de l'horreur de la guerre. Par contre, ce qui me semble plutôt réussi, c'est l'intonation de la voix prêtée à Marguerite Duras. Son débit me rappelait cette voix si particulière. L'usage excessif du flou me semble superflu. La bande son des dialogues n'est pas toujours audible. Bref, beaucoup de moyens mis au service d'un film, dont j'attendais plus. Le titre est une promesse, mais le résultat reste inabouti. Mélanie Thierry reste le personnage le plus convaincant. Benjamin Biolay s'incarne comme un dandy et cela me semble inadéquat. Tout ça dépassant deux heures, c'est dommage.
La douleur, le film porte magnifiquement bien son nom. 2 heures de douleur intense où je me suis royalement ennuyé en écoutant une voix off du début à la fin. Si vous souhaitez écoutez quelqu'un lire un livre, autant aller sur C8 avec "Voyage au bout de la nuit"...
Trop intellectuel.Resemble à un documentaire avec tout au long du film une voix off qui lit un ouvrage de Marguerite Duras.un tantinet prétentieux.Je n’ai guère aimé.
Un très beau film sur une période difficile de notre histoire pendant la guerre concernant les prisonniers envoyés dans les camps et au travers d'un réseau de résistants la longue attente à la fin de la guerre du retour des rescapés. Magnifique interprétation de Mélanie Thierry à voir