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    La Douleur
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    197 critiques spectateurs

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    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2018
    Emmanuel Finkiel a décidé, et c’est une certaine forme de courage, d’adapter le roman de Marguerite Duras. Mais au vu du résultat, cela confirme que tous les romans ne passent pas forcément aisément de la page à l’écran. D’ailleurs on ressent énormément la base littéraire de cette œuvre dans cette transcription cinématographique. La voix off, fort présente, traduit le ressenti de l’écrivaine dans de longs monologues très écrits pour pallier à ce que les images ne peuvent pas forcément exprimer. Par la même nous vient une question : était-il nécessaire et judicieux d’en réaliser l’adaptation ? On serait tenté de répondre par la négative bien que Finkiel parvienne par bribes à retranscrire magnifiquement certains passages du livre et s’affranchisse de cette barrière littéraire.

    Le principal atout de « La Douleur » version cinéma est sans conteste le choix de Mélanie Thiery pour incarner cette grande dame de la littérature française. Sans essayer de singer à tout prix le modèle, elle interpréte cette femme avec une ferveur indubitable et une force dramatique impressionnante. Grâce à elle, on ressent parfaitement ce qu’ont du endurer bon nombre de femmes durant l’après-guerre. Elle est bouleversante, notamment dans une scène finale qui déchire le cœur et prouve qu’il y a tout de même du bon dans cette œuvre. De la même manière, une séquence au restaurant avec Benôît Magimel est tout à fait exemplaire, dès lors que la polarité de leur relation s’inverse et que le personnage Thiéry reprend le dessus. Finkiel a su diriger parfaitement ses acteurs et sur ce versant c’est un sans faute. Mais durant les deux heures de ce long-métrage, qui semblent avouons-le parfois interminables, on a envie de dire qu’il aurait pu s’appeler « L’attente » voire « L’ennui ».

    En effet, c’est beaucoup trop long, redondant et monotone. Mais peut-être que ces sentiments éprouvés par le spectateur étaient le but du metteur en scène pour nous faire comprendre et intégrer cette douleur et cette horrible attente vécues par les proches des déportés. L’emballement critique dont le film fait l’objet est cependant à prendre avec des pincette . Comme si pour le gotha de la presse cinéma parisienne, tous les films intégrant ces sujets hautement abrasifs et sacrés que sont les camps de concentration, la Shoah et la déportation ne pouvaient qu’être bons et salués. Ceci mis de côté, on assiste donc à de nombreuses scènes d’attentes - donc de langueur - plutôt répétitives et parfois coupées par une sonnerie de téléphone ou quelqu’un frappant à la porte de l’appartement de Duras. Tout cela enrobé dans une musique de film d’auteur caricaturale, constituée de flûtes et de violents stridents, profondément agaçante. Il est donc clair qu’hormis quelques effets de mise en scène réussis, comme lorsque le personnage se dédouble et se voit attendre, cette adaptation au visuel sombre et terne est davantage soporifique que passionnante.

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    cinono1
    cinono1

    298 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2018
    Le film parvient à installer une ambiance et à nous y plonger. Celui de la psyché d'une femme dans l'attente du retour de son mari au lendemain de la libération. Du ressenti incarné par ces images flous autour de l'actrice incarné avec vibration par une étonnante Mélanie Thierry. Le mal existentiel, on le sent donc dans cette absence qui entoure paradoxalement l'héroinr Marguerite, ainsi que ces jours qui suivent la libération dans cette France qui veut guérir au prix de l'amnésie. La reconstitution est une vraie réussite, mais le film a aussi quelques écueils : une voix off redondante qui fige parfois le film et empèche parfois la sensualité de se libérer.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    Très curieux film que « La douleur » de Emmanuel Finkiel dont le succès me semble lié au fait qu’il soit basé sur le livre éponyme de Marguerite Duras … et donc forcément un chef-d’œuvre pour les critiques professionnels !
    L’histoire est clairement annoncée dans la bande annonce et ensuite on nous impose un peu plus de 2 h de ce que je qualifierai de « masturbation intellectuelle ». Marguerite (Mélanie Thierry) souffre que son mari Robert (forcément grand résistant) ait été pris dans une rafle, souffre de savoir s’il est ou non déporté, souffre de savoir si elle doit ou non se rapprocher de Pierre Rabier (Benoît Magimel) le flic collabo forcément ambigu, souffre - puisque nous sommes en juin 1944 - de savoir si son mari va rentrer ou non des camps de concentration puis souffre de le voir car elle n’est plus amoureuse de lui et désire un enfant de son amant Dionys ! Tout cela se déroule dans un Paris très « intello » qui ne semble pas trop souffrir de la guerre … à en juger ne serait-ce que par le nombre de cigarettes consommées durant tout le film … sans oublier également le nombre de fois où le téléphone sonne pour bien souligner l’angoisse de l’attente ! Pour faire plus vrai, on affiche les portraits de Hitler, de Pétain puis de de Gaulle (qui au passage est quand même égratigné) d’une part, et on y insère d’autre part la présence d’une voisine qui repasse en chantant en Yiddish alors que sa fille a été déportée et gazée dès son arrivée dans les camps puisque Juive et invalide à la suite d’une tuberculose osseuse. De façon très surprenante Marguerite et ses comparses sont en effet parfaitement au courant en temps réel de tout ce qui se passe sur le front et dans les camps alors que toute l’horreur de l’histoire nazie n’a été révélée que bien après la fin de la guerre.
    Certes Mélanie Thierry a un joli minois … mais que ce film est long et truffé de longs passages du livre en voix off monotone à souhait, pour in fine ne rien dire ! Pour ma part, ce film n’est que partiellement « sauvé » par la qualité de la photo et de la lumière ainsi que celle de ses décors et costumes … sinon bonjour l’ennui !
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 avril 2018
    L'intention de montrer l'insoutenable douleur de l'attente de la libération de son mari à travers Marguerite Duras était totalement louable de la part du réalisateur Emmanuel Finkiel. Cependant, le film est d'un ennui profond avec un rythme d'une lenteur rarement vue. Mélanie Thierry est toujours dans l'apitoiement et Benoît Magimel n'apporte pas grand chose à cette oeuvre. Quant à Benjamin Biolay, je trouve son jeu d'acteur terne et navrant. Je suis totalement passé à côté de ce film encensé par la critique. Je ne vais retenir que les effets de lumière et la reconstitution des décors du Paris occupé.
    cinéman
    cinéman

    40 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2019
    Morne, ennuyeux, dépressogène… Ce film inspiré de l'œuvre de Marguerite Duras manque de relief et accuse une certaine platitude du début à la fin malgré une époque de l'Histoire particulièrement mouvementée (la seconde guerre mondiale et les déportations). Mélanie Thierry est tiède dans son rôle comme l'est tout ce film qui ne marquera pas les annales. Rien ne relève le tout qui paraît bien fade.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 31 janvier 2018
    Un film long,très long, trop long ...
    Faut-il nécessairement aller au cinéma pour subir au final une narration.
    A force de voir beaucoup de flou et d'ombres, on finit par décrocher, un exemple: Antelme est un personnage central de l'histoire, Finkiel le montre mais on ne le voit quasiment jamais. Par contre, Marguerite Duras ( tres bien jouée ici par Mélanie Thierry), en parle beaucoup en voix off.
    Autre aspect, le film subit une grosse rupture de rythme quand Benoit Magimel disparait de l'écran.
    Accumulation de scènes d'appartement et de restaurant.
    Au final, l'oeuvre de MD est mal rendue par un film qui ne fonctionne pas.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2018
    Marguerite Duras se défendait d’avoir travaillé son texte de La Douleur et affirmait l’avoir écrit dans un état et à un moment dont elle ne se souvenait pas…Après l’arrestation de son mari Robert Antelme, elle avait tenu régulièrement son journal qui relatait sa douleur de l’attente…le texte ne sera publié qu’en 1985, Marguerite Duras a entre temps pu réécrire son texte à partir de ses cahiers de guerre et d’évènements vécus ou inventés, et fut même accusée de mentir pour appuyer sa douleur et enfoncer son mari dont elle s’était séparé entre temps…Emmanuel Finkiel a adapté ce texte, conscient du subtil équilibre entre la fiction créée par Marguerite Duras et sa réalité biographique…Nous sommes en juin 1944 à Paris, aux derniers jours de l’occupation allemande, l’écrivain Robert Antelme, mari de Marguerite Duras et figure majeure de la résistance est arrêté et déporté…sa jeune épouse est tiraillée par l’angoisse de ne pas avoir de ses nouvelles, elle rencontre un agent français de la Gestapo, Rabier, et prête à tout pour retrouver son mari se met à l’épreuve d’une relation ambiguë avec cet homme trouble, qui se dit le seul à pouvoir l’aider. Il est formidablement interprété par un Benoît Maginel , salaud au charme reptilien qui, comme dans cette scène, se faufile au milieu de la foule pour susurrer quelques mots à l’oreille de Marguerite …La fin de la guerre et les premiers retours des camps sont pour Marguerite, le début d’une insoutenable attente, une lente et silencieuse agonie au milieu des réjouissances de la libération de Paris…
    Pourquoi alors ce film donne-t-il l’impression d’une telle langueur ? Pourquoi cette voix off, trop présente qui reproduit le phrasé durassien très caractéristique, traduisant le ressenti de Duras dans de longs monologues très travaillés pour corriger ce que les images ne peuvent exprimer. .. Pourquoi ce flou, systématisé en choix d’écriture, ce flou qui entoure Marguerite qui se dédouble entre la Marguerite qui observe et celle qui agit, ce flou qui restreint la profondeur du champ pour ne garder que la clarté du récit…J’ai trouvé cela profondément ennuyeux sinon agaçant…
    Certes il y a la performance de Mélanie Thierry, qui est de tous les plans et parfois même se dédoublant sur le même plan, d’une justesse parfaite dans ce rôle…Il a fallu que je me replonge dans la biographie de Marguerite Duras pour apprendre que Dionys Mascolo était son amant et son futur mari après son divorce d’avec Robert Antelme…Dans le film le personnage reste en demi teinte, campé par un Benjamin Biolay au regard sombre et parfois suffisant…Il y aussi le personnage éminemment touchant de madame Katz, la vieille femme qui attend le retour impossible de sa fille. Est-elle dans le récit durassien ? Malgré le coté pathétique du personnage, il n’apporte rien au récit biographique…
    Une fois encore, devant une adaptation d’une œuvre littéraire, je m’interroge sur l’intérêt de me plonger dans l’ouvrage original même si les deux heures du film, pendant lesquelles j’ai souvent regardé ma montre, ne m’en donnent guère le courage…
    Min S
    Min S

    57 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2018
    Le fond est bon mais la forme est trop ennuyeuse, en plus le film dure 2h06, la narration est lente et plate la musique lourde, ce film manque énormément de rythme à mon goût. Dommage !
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 janvier 2018
    On a déjà vu beaucoup de films sur la 2ème guerre mondiale et on sait combien devait être angoissante pour une femme l'attente, toujours retardé, de l'être aimé retenu en déportation par les allemands. On devrait donc être ému par ce que vit Mélanie Thierry, qui interprète le rôle de Marguerite Duras, on devrait être en empathie avec elle et ce n'est jamais le cas. En fait, le seul sentiment que l'on ressente, c'est un profond ennui car, tout au long du film, on est face à une situation qui n'évolue pas, le peu d'actions rencontrées se répétant sans arrêt. Le film semble être une adaptation fidèle du roman de Duras, mais cette absence d'action, si elle est acceptable en littérature, l'est beaucoup moins au cinéma. Il y a bien, de la part du réalisateur, quelques tentatives de mise en scène pour sortir le spectateur de sa torpeur : des effets de flou, le personnage de Marguerite Duras qui se dédouble, mais ces tentatives font long feu et n'empêchent pas de penser qu'il est sans doute préférable de lire le livre plutôt que de voir le film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 février 2018
    Encore un film extrêmement ennuyeux ,c'est vrai la douleur de marguerite est aussi la notre .c'est sinistre et glauque de revoir cette période qu'on connait par cœur grâce aux documents historiques vus à la télé qui nous émeuvent beaucoup ça pour ça ,on sort choqué par la contradiction entre l'acharnement pour retrouver son mari et son rejet quand il revient des camps,drôle de d'action ,Mélanie thierry pleurniche tout au long du film en quête de l'homme de sa vie pour demander le divorce à son retour???
    SaintPauly
    SaintPauly

    19 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2018
    La douleur est basé sur un livre du même nom de Marguerite Duras, et pendant ce film le personnage principal (la brillante Mélanie Thierry) ne fait que raconter l'histoire comme narratrice. Imagine un peu ta vieille tante, poète et bavarde, qui radote sur sa jeunesse pendant qu'elle joue mal un violon grinçant et t'as une idée de ce que ce passe dans La douleur.

    Il n'y a que de l'art pour rendre l'occupation et libération ennuyeuse.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 août 2017
    Ce film inaugure un concept novateur le vidéo-livre. Malheureusement les plans prétentieux et l'absence absolue de rythme rendent l'expérience on ne peut plus pénible. Le seul génie du réalisateur dans ce film ce sont les sonneries stridentes de la sonnette de la porte d'entrée ou du téléphone censées accentuer l'angoissante attente de Marguerite, elles ont surtout pour effet de réveiller le spectateur à intervalle régulier.Un petit point positif : parfois les mots de Marguerite Duras sont en parfaite adéquation avec l'état d'esprit de la salle notamment lorsqu'elle proclame "courage c'est bientôt la fin".
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2018
    C'est la Libération et ces moments, si bien décrits dans ce vieux film à sketches Retour à la vie, ceux de l'attente de retrouver qui un mari, qui une femme, qui un frère, qui des enfants ... Une femme attend. Et c'est Marguerite Duras, comme elle l'a raconté dans La douleur. Ses mots sont l'inspiration du film et, pour une fois au cinéma, une voix off dit et ne se contente pas de commenter ou de faire redondance avec les images. Emmanuel Finkiel se sert de sa mise en scène pour aller plus loin, privilégiant le flou de ce qui entoure Marguerite ou tout du moins ce qu'elle en perçoit, et la dédoublant à l'occasion. Dans ses rapports avec un flic collaborateur et le meilleur ami de son mari absent, la romancière exprime sa douleur, ses doutes et sa colère. Le film, avec pudeur et dignité capte les instants de souffrance mais aussi la confusion de ses pensées contradictoires. Mieux, il élargit le champ et dresse un tableau d'un pays entier en lambeaux et qui veut oublier. Très vite. Et recommencer à vivre (La douleur n'est pas tendre avec cet ambiance amnésique et la politique alors menée par de Gaulle). C'est un film austère, évidemment, et très littéraire (mais aussi émouvant) d'où suinte une grande tristesse mais illuminé, si l'on ose dire, par la formidable interprétation de Mélanie Thierry qui a choisi intelligemment de ne pas imiter Duras mais de l'incarner dans ses tourments et ses questionnements. La meilleure adaptation de Duras ? Sans l'ombre d'une hésitation, oui !
    ogerardin
    ogerardin

    15 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2018
    Voilà bien le genre de film qu’il est difficile d'évaluer, c'est rare mais cela arrive. C'est au point de se demander si l'on a aimé ou pas. Lenteur, réalisme, jeux des acteurs, adaptation du roman, position de l’héroïne, tout est fait pour avoir une opinion mitigée.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 769 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2018
    J’adore cette période trouble de sortie de guerre, propice à toutes sortes de tragédies et de trahisons. Sur ce plan-là, Finkiel ne s’en sort pas trop mal. Mais je ne connais pas l’œuvre de Duras, ni les détails de sa vie tumultueuse, à part d’avoir vu L’amant de JJ Annaud. Cela a dû me faire défaut pour rejoindre le camp des critiques élogieuses, car attendre la toute fin du film pour clarifier la relation ancienne entre Marguerite Duras et Dyonis n’aide pas les néophytes. J’ai compris que l’usage des longues focales qui floutent une bonne partie des scènes servait à reproduire l’état d’incertitude mentale de l’héroïne, d’accord, en revanche j’ai attendu la fin et le retour du mari, en restant sur ma faim. Mélanie Thierry et Magimel s’en tirent plutôt bien dans leur duel à fleurets mouchetés. Ils m’ont empêché d’être dégouté à tout jamais de lire du Duras. GE - février 2018
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