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    Le Vénérable W.
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    Thibtub1
    Thibtub1

    3 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2017
    Ce que ce film documentaire montre très bien, c'est comment un homme malin et hypocrite s'est servi des faiblesses d'un système (vénération des moines, apprentissage scolaire/religieux consistant à répéter sans réflexion ce qui est dit...) et des bas instincts de la population (surréaction à un fait divers, peur de la différence et de l'avenir, violence...) pour faire basculer une minorité de la population dans sa perversion et sa haine meurtrière des rohingas. Ça n'a rien à voir avec le bouddhisme, mais le bouddhisme lui a fourni le cadre et la légitimité nécessaires pour y parvenir. Glaçant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 juin 2017
    Un documentaire intéressant car instructif, mais qui cependant n'arrive pas à éviter l'écueil de la bien-pensance victimaire.
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2017
    La grande force du documentaire de Barbet Schroeder sur ce moine bouddhiste qui prône l'éradication des musulmans en Birmanie réside dans le fait qu'il ne porte aucun jugement mais laisse le spectateur se faire seul et à petits pas une opinion sur ces exactions. Le résultat est effrayant et glaçant et nous interroge énormément sur notre propre positionnement en tant qu'occidental et surtout vis à vis d'une religion prônant avant tout le pacifisme. Cependant, filmer face caméra la logorrhée odieuse et faite de contre-vérités de ce moine au sourire sardonique suffit pour alerter et se révolter.
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2017
    Barbet Schroeder conclue sa "trilogie du mal" par un documentaire accablant. Il met en exergue le paradoxe du monde bouddhiste birman - dont la philosophie se revendique en principe du pacifisme - mené par un homme habité par la haine et dont l'idéologie nationaliste, sans nuance, est exclusivement faite de propagande, de peur(s) et de contre-vérités, le tout cautionné par le pouvoir et le "silence assourdissant" de certains de ses dirigeants ... la remarquable démonstration faite quant au défaut (ou déni) de réflexion de ce genre d'individu doit interpeler sur le fait de l'absence totale d'interrogation relative aux liens de cause à effet suscités par ces violences, et ce quelles qu'en soient leurs origines ... ce film est un avertissement ... (je n'avais pas reconnu en voix off Nadine de "Venus Beauté" !)
    Maxence!
    Maxence!

    15 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2017
    Le reportage nous emmène dans le monde ténébreux de W où la phobie de l'envahissement de la Birmanie boudhiste par un islam qui serait conquérant l'emporte sur toute sagesse. La barbarie entend protéger de la charia. Et les hommes tombent… Cela finira-t-il un jour?
    this is my movies
    this is my movies

    702 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2017
    Le film aurait pu tomber dans un pamphlet pratiquant l'indignation facile propre à éveiller les consciences des bobos germano-prantins. Il aurait pu, aisément. Sauf qu'il n'en est rien. Le film de Schroeder, qui a tenu à faire court en dépit d'un sujet complexe, ne tombe pas dans le piège de l'angélisme, avec les méchants moines contre les pauvres petits immigrés musulmans tout gentils. Il contextualise, raconte, fait s'entrechoquer les points de vue, montre l'insoutenable, démonte les mécanismes de la rhétorique de l'horreur et surtout, garde son propos universel. Si des spectateurs verront aisément dans ce documentaire une aide à la lutte contre l'islamophobie (ces gens se trompent de combat à mon sens), le film garde un propos universel car ce qui se passe là-bas s'est déjà passé en Europe, en Afrique, en Amérique, en Asie, avec divers leaders, à diverses époques, avec les mêmes méthodes. Ces choses-là se déroulent partout dans le monde, chaque religion/ethnie/civilisation maltraitant une autre, à différentes échelles, et le film nous ouvre les yeux sur le fait que l'Histoire est un éternel recommencement et que la Haine gagne toujours car elle se nourrit, in fine, de la haine qu'elle enclenche. Les racines du Mal sont profondes (on ne sait pas qui a écrit le petit livret servant de base à la propagande anti-Rohingyas), en Birmanie ou ailleurs, mais avec les mêmes schémas, les mêmes ressorts, les mêmes peurs, toujours. Le film sera sans doute dur à regarder pour certains, parfois à entendre, mais il reste un film important, très bien documenté, brillant dans son montage et sa narration. « Le vénérable W. » égratigne aussi un peu le mythe de la Lady Aung Sang Suu Kyi, devenue une politicienne coincée entre ses alliances, nécessaires, avec le junte militaire, et ses obligations de symbole de la Paix. Reste une question : que faire pour aider ses malheureux, menacés d'extinction pure et simple à cause d'un génocide violent et implacable ? Le film n'a pas de réponse, mais si on pouvait déjà s'aimer les uns, les autres, ça serait déjà un bon début pour vaincre cette foutue Haine qui mérite notre plus profond mépris. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Domnique T
    Domnique T

    65 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2017
    Difficile de juger un film-documentaire. Les ressorts émotionnels ne sont pas les mêmes, mais quand il s’agit de la Birmanie, mes émotions sont à fleur de peau. Surtout après la daube navrante de Besson, on ne peut qu’espérer mieux !
    Le propos de Barbet Schroeder, à travers la description de la trajectoire de « W » est de nous montrer les désastres causés par le communautarisme. C’est toute la grandeur de ce document qui ne se cantonne pas au problème un peu médiatisé des Rohingas. Schroeder nous décrit avec pertinence le fondement du discours de ce leader religieux haineux, arrogant, mythomane. Hélas, pour conforter l’ostracisme religieux, le film évite soigneusement d’évoquer l’hégémonie tribale des Bamars sur la nation. Problème identifié par le général Aung San (pourtant Bamar) qui devait faire signer aux accords de Panglong, une autonomie administrative pour les ethnies minoritaires (135 ethnies, environ une centaine de langues) dans les fondements de la nation naissante en 1947 ! C’est dire que le problème ne date pas d’hier ! Dommage que cette base historique ne soit pas évoquée. Car c’est sans doute elle qui conduit Aung San Su Kyi à une certaine compromission sur ce sujet ! Mais le documentaire ne peut pas tout expliquer en moins de 2 heures et se cantonne – c’est peut-être mieux – a la personnalité de W auprès de qui nos « Le P… » passent pour des sœurs de la miséricorde !
    Reste que l’on aimerait aussi savoir quelle est l’audience exacte de W auprès des birmans bouddhistes. On en sort assommé par ce déferlement de haine véhiculé par un religieux. Cela conforte gravement mon avis négatif sur les manipulations des peuples par les religions.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2017
    On considère généralement que le Bouddhisme est une religion fondée sur la tolérance, la non violence et la méditation….à cent lieux de la doctrine professée par Ashin Wirathu, auquel le documentaire de Barbet Schroeder, Le Vénérable W est consacré…ce moine bouddhiste birman, au visage poupin, né en 1968 dans la région de Mandalay était à la tête d’un mouvement 969, puis à la dissolution de ce mouvement, est devenu membre influent de l’association Ma Ba Tha. Ces mouvements se sont attaqués aux Rohingyas, minorité musulmane venue du Bangladesh et de confession sunnite, soit de manière violente en de véritables pogroms, soit en prônant le boycott des commerces musulmans, ou l’interdiction des mariages interreligieux.….présenté par le Time en 2013 comme le « visage de la terreur bouddhiste », il professe que les musulmans sont comme les poissons chats, ils se reproduisent rapidement, sont très violents et se mangent entre eux…son discours s’apparente à la théorie du Grand Remplacement développée par Renaud Camus , polémiste d’extrême droite, et partagée par les identitaires, selon laquelle, à la faveur de l'immigration et des différentiels de fécondité, « des immigrés ou des Français administratifs issus de l’immigration », ou des peuples venus de l’Afrique et notamment du Maghreb, tendent à devenir majoritaires sur des portions en expansion constante du territoire métropolitain , et que ce processus doit conduire à une substitution de population au terme de laquelle la France cessera d'être une nation essentiellement européenne…Barbet Schroeder a apprivoisé Wirathu en lui présentant que Marine Le Pen partageait beaucoup de ses idées, et que si elle arrivait au pouvoir, elle mettrait probablement certaines de celles-ci en œuvre…le documentaire est composé de fragments d’interviews de Wirathu, d’extraits de réseaux sociaux, d’images d’archives sur les émeutes entre bouddhistes et musulmans, les images sont ponctuées de paroles de paix et de tolérance extraites du Metta Sutta, Sutta de la Bonté Bienveillante, lues par Bulle Ogier, compagne de Barbet Schroeder…les images sont parfois insoutenables, ratonnades, rohingyas brûlés vifs devant des moines haineux , et des forces de l’ordre qui n’interviennent pas…les militaires au pouvoir et les moines extrémistes passant des alliances de circonstance…quant à l’emblématique Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix 1991, qui partage le pouvoir avec les militaires depuis 2016, elle fait l’objet de critiques à travers le monde pour sa passivité et son déni des exactions de l’armée birmane qui participe elle aussi au nettoyage ethnique des rohingyas….Barbet Schroeder a du sortir in extremis de Birmanie, et a du terminer son film depuis la Thaïlande… avec le Vénérable W, Barbet Schroeder clôt sa Trilogie du mal, commencée en 1974 avec Général Amin Dada, prolongée en 2007 par L’avocat de la terreur…en présentant un témoignage glaçant et implacable de l’intolérance…et une situation qui perdure dans une quasi indifférence…
    HZ
    HZ

    6 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2017
    Le premier documentair sur un sujet apparemment oublie par le monde. Les imaes sont crues et cruelles et montrent la realite brute. Esperons qu'il sensibilise l'opinion public et oblige la communote internationale de trouver une solution passifique.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2017
    Ce n’est pas la première fois que le réalisateur suisse Barbet Schroeder décide d’explorer les multiples visages que peut prendre la haine. Le Vénérable W vient après le portrait ubuesque du Général Idi Amin Dada : autoportrait en 1974 et celui, troublant, de Jacques Vergès, l’Avocat de la terreur en 2007.
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2017
    La première séquence, après avoir contemplé les paysages bucoliques de la Birmanie, montre un homme épais, dense, en habit de moine bouddhiste, qui compare les musulmans à des poisson-chats, envahissants et monstrueux. La messe est dite. Tout le récit raconte ce que personne ne peut imaginer de la religion bouddhiste : une machinerie destructrice et manipulatrice, loin des préceptes pacifiques et philosophiques que nous connaissons bien. "Le vénérable W." est un plus qu'un film sur le racisme. C'est un coup de poing salvateur sur le risque islamophobe qui pèse sur nos sociétés modernes. On découvre avec effroi l'impuissance de l'ONU et de la communauté internationale pour contrer un discours rampant et nauséeux qui asphyxie les consciences. Après ce film de B. Schroeder, qui s'essaye une nouvelle fois au documentaire après le récent "L'Avocat de la Terreur" aime les personnages complexes et polémiques, au risque d'ailleurs du simplisme manipulatoire. Son épouse, Bulle Ogier, accompagne avec sensualité et poésie, ce récit machiavélique, grâce à une voix presque enchanteresse. "Le Vénérable W." est un film froid et noir, qui donne envie de crier. En cela, c'est hélas une œuvre tristement nécessaire à l'heure des racismes en tout genre et des réductions idéologiques.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 juin 2017
    Ce film est partit pris et limite pro musulmans, les Bouddhistes qui sont pacifique doivent être non violent, mais ce n'est pas pour ça qu'i ne doivent rien faire quand les musulmans violent et tuent des Bouddhistes, c'est juste légitime.
    En plus dans le film on voit plus d'exactions commis par les musulmans que par les Bouddhistes, le pire c'est que le réalisateur fait aussi passer Aung San Suu Kyi pour une nazi. Quand on à vu "the lady" de Luc Beson, on ne peux que s'interroger sur les motivations du réalisateur.
    rogerwaters
    rogerwaters

    142 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2017
    Attiré, voire même fasciné par les figures du mal absolu depuis fort longtemps (en témoignent ses documentaires sur Idi Amin Dada ou encore Jacques Vergès), Barbet Schroeder s’intéresse cette fois à une histoire qui a été fort peu relayée dans les médias français, à savoir le développement d’un intégrisme bouddhiste qui touche notamment la Birmanie depuis une petite dizaine d’années. La figure centrale de la persécution de la minorité musulmane est donc ce moine Wirathu dont les arguments racistes font froid dans le dos tant ils ressemblent à ceux défendus par un certain Hitler. L’homme, toujours très calme, professe des paroles de haine et déclenche à chacune de ses apparitions des émeutes visant les musulmans. Le documentaire ne nous cache rien des agissements du bonhomme, ni de son influence néfaste, en totale contradiction avec sa philosophie d’origine. Voilà un documentaire indispensable.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    54 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2017
    Vu et avis le 20170609

    Sujet très intéressant, la forme est moins convaincante.

    Je n avais qu une vague idée dû synopsis. Je suis allé voir ce film un peu à reculons me disant qu un moine bouddhiste raciste, ça ne m intéresse pas. Au début du film, j ai cru qu il allait prêcher contre le racisme et du coup ça m a intéressé, puis j ai compris que non, w était bien raciste. A ce moment là j ai trouvé le film peu digeste car si j étais intéressé par comprendre comment w concilie bouddhisme et racisme, je n étais pas du tout enclin à voir un documentaire retraçant des événements racistes et cherchant à en comprendre les origines.

    Le film commence mal, séries de travelling horizontaux, avec des personnes plus ou moins floues qui passent entre le point net et la caméra. Cela m a semblé une mauvaise idée mais ne dure pas. La construction du film est assez bizarre. Il suit globalement le fil historique du passé le plus ancien au plus récent. Mais dans le détail, il y a trop d entorses pour que je pense que ce soit le fil principal du film. S il y en a un autre (argumentation par exemple, je ne l ai pas vu. A moins que ce ne soit : 1 l histoire de w, 2 l histoire des événements et peut être 3 regard international sur les événements ou conséquence). En tout cas la narration n est pas clairement structurée. Le film fait quasiment l impasse sur la question de la compatibilité entre le bouddhisme et le racisme. On le voit un peu en filigrane mais ce n est pas directement abordé.

    Le film nous confirme comment reconnaître les prémisses au racismes, quels en sont les manifestations indiscutables, qu il peut se cacher partout, que personne n avoue l être et qu ils sont probablement de bonne fois en le niant, ...

    Film assez âpre mais qui fait globalement confiance à ses spectateurs pour comprendre son message.
    Cineseba
    Cineseba

    43 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2017
    " Yeux equarquillés et à bouchée bée devant le film "Le vénérable W" qui montre la face cachée du bouddhisme en Birmanie et qui remet en cause sa philosophie de religion qui se veut le plus tolérant et le plus pacifique du monde, qui nous encourage à vivre dans la paix, sans haine ... Eh bien, le film "Le vénérable W " est pour moi une claque qui effondre ma vision sur le bouddhisme ! Wouah ! On a en effet, souvent entendu les conflits et les tensions liés à la religion dans l'Histoire, par exemple, les nazis ont éradiqué les juifs, les juifs et les arabes n'arrivent pas à s'entendre, les djihadistes exterminent les chrétiens ... Et, le bouddhisme ? On voit les hommes au crâne rasé avec des costumes rouges, faire de la méditation... Donc, c'est la religion la plus pacifique du monde ? Justement, le réalisateur Barbet Schroeder dresse le constat terrifiant sur la politique du bouddhisme qui est en réalité, très raciste envers les musulmans qui ne représentent que 4 % de la population birmane. Wirathu, un bouddhiste très influent crée un mouvement 969, poussant la foule au chaos, fait un discours islamophobe, encourageant à bruler les maisons des musulmans et à attaquer les musulmans. Très stratégique tant qu'il fait aussi de la propagande pour montrer un fait dramatique : le viol d'une jeune femme birmane par les trois musulmans. Il voue clairement à la haine envers eux ! Ce qui est choquant, c'est la fascination et l'adoration du public birman envers ce leader raciste ! Il m'a fait penser à Hitler ... Il a même réussi à faire mettre en place les lois interdisant le mariage entre le birman et le musulman, limitant à la naissance d'un enfant musulman tous les 3 ans et encourageant au boycott des boutiques musulmans ... On s'interroge beaucoup sur la philosophie du bouddhisme : Est-elle non violente ? Tolérante? Ouverte à tous ? Ca m'a fait froid dans le dos ! Wouah ! "
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