Mon compte
    Le Vénérable W.
    Note moyenne
    3,8
    538 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Vénérable W. ?

    52 critiques spectateurs

    5
    3 critiques
    4
    24 critiques
    3
    18 critiques
    2
    6 critiques
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    leobis
    leobis

    59 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2017
    Très bon film traité à la façon d'un documentaire. Les propos tenus tout au long du film par le Vénérable W nous permettent de mieux comprendre le fondement des rivalités et luttes religieuses entre boudhistes et musulmans, qui périodiquement ensanglantent la Birmanie
    Philippe G.
    Philippe G.

    7 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2017
    Le film éclaire d'un jour particulièrement vif le chemin vers lequel une dictature ( le régime Birman ) appuyée sur une religion dévoyée et manipulée ( religion et race Bouddhique ) mêne les masses populaires pour régler un problème politique énergétique ou autre sur le dos d'une minorité qu'on ne peut " ni expulser , ni exterminer " mais avec laquelle " on ne peut pas vivre " . On voit jusqu'ou cette alliance peut aller s'il n'existe pas des contres pouvoirs puissants au sein de nos sociétés démocratiques . Sur ce plan le film, contemporain , met fort mal a l'aise par la complaisance dont ont pu bénéficier , en France , les théories de certains islamophobes en herbe ou confirmés.
    Le portrait du vénérable W lui même renvoie a l'analyse de Anna Harrendt sur la triste banalité du mal et illustre d'un jour nouveau d'autres documentaires édifiants sur les khmer rouges ou le Rwanda.
    Non , il n'y a pas de monstre , il y a une idéologie et son serviteur particulièrement doué et dont "la folie" et la mécanique est parfaitement décrite et son impact sur les masses. L'esprit de la religion Bouddhiste est subtilement rappelé en contrepoint , cela pourrait s'appliquer à d'autres Religions. Un documentaire a étudier dans toutes les écoles .
    On ne peut que penser pour la France sur ce plan au moins à l'heureux miracle des dernières élections.
    llafaye
    llafaye

    6 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2017
    Documentaire edifiant sur un moine boudhiste raciste et intolérant. Encore une fois, la religion engendre la haine, ici elle est dirigée contre les musulmans en Birmanie. Et ça se passe aujourd'hui. Surréaliste!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 juin 2017
    je decouvre le problème alors que je suis contemporain de ce genocide... Mais ue font les musulmans du monde pour sauver les leurs Birmans
    folyr
    folyr

    32 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2017
    Voilà un documentaire passionnant qui bouscule le mythe du moine bouddhiste pacifiste et bienveillant. Le paradoxe des moines en robe safran lynchant des musulmans est saisissant. On a à peine parlé de ces émeutes en France, raison de plus pour aller voir ce film instructif.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 juin 2017
    Reportage passionnant sur une secte se disant Bouddhiste, mais in fine véritable bras armé de la dictature Birmanie en place depuis 1962! Instructif, terrifiant par bien des aspects. Le film aurait mérité une petite analyse historique du pays, pour qui n'est pas au parfum des vicissitudes de ces lointaines contrées, ainsi qu'un resserage des informations. Mais au final on reste abasourdi devant tant de haines!
    jm B.
    jm B.

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juin 2017
    Excellent documentaire, très réussi d'un point de vue cinématographique. La photographie est très soignée, la bande son aussi. Les images issues de smartphone sont incorporées avec un certain génie et leur mauvaise qualité n'affecte en rien le film.
    Sur le fond, c'est encore un témoignage qui devrait nous rendre humble. Si même des moines bouddhistes sont capables du pire quand les circonstances y sont favorables ....
    FrancoisAix
    FrancoisAix

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2017
    Film d'autant plus dérangeant que:
    - Schroeder ne prend pas parti, sauf complètement à la fin, et nous laisse voir la pensée hideuse de W., les exactions contres les musulmans, et celles des musulmans eux-mêmes. On est donc forcé d'intégrer la réalité des choses avant de forger son jugement propre.
    - On n'arrête pas de se dire que si une telle chose est possible chez les boudhistes, dont on a une idée particulièrement bien ancrée, alors, ce sera nécessairement pire chez nous.
    Grand film.
    Nathalie R
    Nathalie R

    24 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2017
    Le réalisateur clôt ici sa "Trilogie du Mal" après Général Idi Amin Dada : autoprotrait (1974) et L'Avocat de la terreur (2007) sur Jacques Vergès. Il livre un documentaire aux images et témoignages insoutenables mais essentiels sur le génocide éthnico-religieux en Birmanie.
    A l'aide d'images d'archives, de recherches personnelles et d'intervenants bien informés dont des journalistes et des activistes pour les Droits de l'Homme, on a l'horreur de découvrir une guerre injuste en Birmanie. Barbet Schroeder offre un film intelligemment monté et bien équilibré. La seule difficulté est d'en supporter le message, on a hâte d'en finir, les images sont de plus en plus dures à ingérer mais pourtant nécessaires et on déteste incontestablement ce vénérable moine.
    Galactus
    Galactus

    8 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2017
    Obligatoirement à voir une fois, tant il prouve que la réincarnation d'Hitler est bien possible, ici tout en habit orange, l'air des plus innocents, sauf quand il lance ses beaux discours. Tout rappelle les pages sombres de notre histoire. Pour ce qui est du film lui-même, il y a tout de même beaucoup de longueurs, mais là n'est pas l'essentiel. Non l'habit ne fait vraiment pas le moine...
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2017
    Saisissant documentaire signé par un cinéaste à part, "Le vénérable W" souffre nonobstant d'un commentaire trop évident (pourtant dit par l'astrale Bulle Ogier). Le montage suffit pourtant à cerner l'extrémiste moine, dont les propos haineux n'ont d'égaux que la prétention de ses laïus.
    Là où Schroeder excelle, c'est dans sa façon de filmer et d'écouter, sans porter de jugement. C'est pourquoi on eût apprécié que de voix off, point il n'y eut.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    80 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2017
    Barbet-Schroeder adore les "monstres", mais plutôt que d'employer ce terme trop fourre tout, mieux vaut dire qu'il s'intéresse à ces individus qu'un ensemble de détachement et de cruauté coupe de l'humanité. Verges n'était sans doute pas un monstre (par contre, Idi Amin Dada en était un beau!) mais nous n'avions pas l'impression que cet homme opaque était complètement humain.... Plus opaque encore, le vénérable Wirathu, souriant comme un bon moine bouddhique, mais soyons net: le film qui lui est consacré est infiniment moins réussi que les précédents auxquels nous faisions allusion. Il est confus, encombré de vidéos anciennes et illisibles, il se mélange les pieds dans le tapis de la politique birmane, il se prend les pieds dans le tricot des ethnies birmanes et...... ne sait pas quoi faire d'Aung San Suu Kyi. Il faut dire que plus personne ne sait quoi faire de la Dame de Rangoon depuis qu'elle a échangé son statut de sainte et martyre pour celui de..... collabo!

              Et surtout, alors que Barbet-Schroeder nous avait habitués à regarder ses monstres d'un œil froid, distant, comme un entomologiste d'immondes araignées épinglées dans une boite, on dirait ici qu'il prend parti, et déplace les perspectives. Moyennant quoi, à la fin nous ne sommes pas plus avancés.....

              Ce qui est certain, c'est que la bigoterie rend méchant, pour dire les choses en termes choisis. Or, on a toujours l'impression que le bouddhisme, avec ses gentilles moniales qui disent Om! Om! Om! échappe complètement aux excès des religions monothéistes (et d'ailleurs, est ce vraiment une religion dans le sens qu'on attribue généralement à ce concept: quelque chose autour d'un dieu ?) ; on a l’impression qu'être bouddhiste et fanatique, ça ne va pas ensemble. Ben si. Ça peut aller.... Wirathu en est un exemple. Et il a nombre de disciples, moines fanatisés et populations qui écoutent ses prêches avec extase.

              Prêtre brillant à la parole facile, il est emprisonné deux ans pour s'être opposé à sa hiérarchie qui pactisait avec la dictature militaire, ce qui le rendrait plutôt sympathique. Mais voilà, il déteste les musulmans. Ce serait amusant -si ce n'était effrayant!- de voir que ses arguments recoupent ceux de « notre » antisémitisme européen d'avant-guerre: "ils ont de l'argent, ils font fortune, c'est parce qu'ils vous volent"

              Tout part du viol et de l'assassinat d'une adolescente bouddhiste par trois jeunes musulmans. Premiers affrontements, Wirathu attise le feu. Sporadiquement, des émeutes opposent les deux communautés, chaque fois, le mouvement 696 de Wirathu est derrière, avec ses bidons d'essence.... Et à chaque fois, des morts de chaque côté par dizaines ou par centaines, chaque communauté accusant l'autre d'avoir commencé....

              Ils s'en prennent majoritairement à la minorité Rohingyas de l'Arakan, à l'ouest du pays. Ils ont pourtant l'air bien pacifiques, ces misérables paysans Rohingyas! On tente de les chasser au Bangladesh, qui n'en veut pas : il a assez de miséreux chez lui. Et les pays musulmans voisins ? Ils n’en veulent pas non plus. Sont ils bengalis, en fait? Leur origine n’est pas claire, mais en fait, ces malheureux sont rejetés à la fois par fanatisme et par racisme. Il reste aux infortunés .à pourrir dans un camp de réfugies....... La façon dont Wirathu parle des Rohingyas, les décrivant comme des espèces d'animaux, est terrifiante.

              Alors, on dit aussi qu'il y aurait du pétrole en Arakan, d'où la nécessité de nettoyage ethnique pour le gouvernement -ce qui n'est plus du ressort de Wirathu. On voit bien que Barbet Schroeder n'a pas bossé son sujet à fond. Il y a aussi une volonté dans le film de faire apparaître les moines comme une minorité à la fois très importante en nombre (et je pense bien en effet qu'ils sont surreprésentés en Birmanie par rapport aux autres pays du SE asiatique..... d'autant plus qu'ils n'ont pas subi les purges communistes) et très privilégiée: on nous les montre se prélassant dans des lieux somptueux, si élégants dans leur drapés corail, prune ou safran, n'est ce pas un poil tendancieux? je m'interroge.... Ce sont toutes ces petites choses qui entachent le film.

              Une chose est certaine, c'est qu'il y a une instrumentation de la religion au service du nationalisme et du racisme. Les foules fanatisées répètent en boucle, protégeons notre race, protégeons notre religion. Tandis que la petite voix bouddhiste, merveilleusement dite par Bulle Ogier, susurre, doucement, que non, le vrai bouddhisme ce n'est pas cela du tout. Ce que disent aussi certains intervenants, religieux plus modérés.

              Mais en même temps, lorsque Wirathu dénonce un islam expansionniste "nous ne deviendrons pas l'Indonésie, nous ne deviendrons pas la Malaisie" faut il refuser de l'entendre? La question est là. Si le petit moine haineux est devenu un héraut (maintenant son association serait dissoute) il n'est pas inutile de chercher à comprendre pourquoi..... N’est ce pas, justement, parce que le bouddhisme est une idéologie sous laquelle il fait plutôt bon vivre que les foules ont une réaction aussi violente ?  Parce qu'elles ne veulent pas mener la vie des Malaisiens? Wirathu le monstre n'a t-il pas su exploiter une inquiétude qui n'était pas illégitime? Donc, je le redis: ce n'est pas une œuvre de journaliste, ce n'est pas une oeuvre de géopoliticien, juste un portrait effrayant, d'un homme que le fanatisme et la certitude qui l'accompagne rend effrayant, portrait à la manière d'un Soutine ou d'un Lucian Freud....
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2017
    Découverte totale de ce sinistre personnage au visage d'ange!
    Son visage tout en rondeur cache un effroyable manipulateur des foules, dans la ligne des génocidaires Nazi et fasciste... Glaçant.
    Barbet Schroder montre nettement la manière dont la junte militaire birmane l'utilise afin de mettre en situation délicate le gouvernement du prix Nobel de la la Paix. Et pour servir un idéal nationaliste nauséabond .
    Effroyable.
    D'autant plus troublant que W est un maître bouddhiste ! Les victimes sont musulmanes!
    Ce troisième volet dit du "mal" est glaçant
    La technique de BS pour obtenir les informations de la voix de W est particulièrement efficace...
    Les images sont crues, et terriblement explicitent et par moment insoutenables.
    byeny
    byeny

    5 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juin 2017
    Difficile documentaire sur un facho boudhiste. Cela aurait pu être fait sur des fachos polonais, des néo-nazis allemands, des skin-heads anglais, des fachos français, des communistes enragés. Sauf que dans le cas de la Birmanie, ni l'état, ni l'armée ne sont garants de la paix civile. Sauf aussi, que la religion s'y mêle pour manipuler les esprits des moines à force de distribution de DVD et de facebook de propagande. A gerber. La haine entraine la haine. Seul l'amour peut casser cette escalade mortifère.
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juin 2017
    Quand on critique un documentaire, il faut toujours être attentif à distinguer le sujet de la forme.

    Ici, le sujet est assez intéressant. Il présente la figure méconnue d'un moine boudhiste birman, Wirathu, qui prône la haine des Musulmans depuis plusieurs années et encourage les exactions à leur égard.

    Wirathu est le prototype du monstre froid et fascisant qui utilise pour parler des Musulmans les mêmes éléments de langage qu'Hitler utilisait à propos des Juifs : leur lubricité les amène à violer les femmes birmanes, ils ont une stratégie pour nous remplacer dans notre propre pays, ce sont à peine des êtres humains, seule notre race est pure, etc. Autant dire que le spectateur est à la fois surpris (le boudhisme a une bien autre image dans nos contrées) et abasourdi par la façon dont les foules suivent cet illuminé au charisme d'huitre.

    Sur la forme, Barbet Schroeder propose un exposé très didactique (carte explicative, sous-titre indiquant les lieux et dates, alternance de témoignages, traduction de documents officiels, présentation du contexte historique) qui au mieux évoquera un bon reportage de télévision, au pire pourra faire penser à un exposé de lycéen.

    On attend vainement un geste de cinéma qui rendrait le film formellement attrayant. On croit le tenir dès les premières minutes par la grâce opératique d'un traveling latéral au ralenti, mais malheureusement il nous faudra déchanter : Le vénérable W. est intéressant par son contenu, mais ce n'est pas réellement une oeuvre de cinéma.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top