Black Adam - Quand Dwayne Johnson met le monde des super-héros à genoux
Paf ! Bam ! Pow! "Black Adam" ne fait pas dans la dentelle, et visuellement, c'est un vrai feu d'artifice. Les effets spéciaux sont tellement omniprésents qu'on se demande si les acteurs n'ont pas été transformés en CGI lors de la post-production. Les combats sont plus percutants que le marteau de Thor sur une enclume en titane. Mais attention, à un moment donné, on se croirait presque dans une rave-party pour les yeux. Et puis, on atteint le point culminant, l'ennemi final. Imaginez que vous ayez un album de famille, et que parmi toutes les photos magnifiques, il y a une d'un oncle un peu bizarre, floue et ratée. C'est à peu près ça, l'ennemi final en CGI. Mais bon, on lui pardonne, il ne doit pas avoir une bonne couverture réseau.
Le scénario, on dirait qu'ils l'ont trouvé dans une vieille malle poussiéreuse de clichés. Les twists sont aussi surprenants que de découvrir que Batman est riche ou que Hulk est de mauvaise humeur quand il est en colère. On a deviné tellement d'éléments de l'intrigue que si on était dans un jeu vidéo, on aurait déjà débloqué le succès "Devine l'intrigue en 5 minutes". Mais là où le film excelle, c'est qu'il parvient à rendre ce cliché captivant. On se laisse porter par l'histoire, comme un joueur de jeux de rôle qui ne peut pas s'empêcher d'explorer chaque recoin de la carte, même s'il sait que c'est juste un autre gobelin à tuer.
Le film met en avant un casting de super-héros que même Stan Lee aurait applaudi. Hawkman, le mec qui a des ailes et qui doit dépenser une fortune en déodorant, Dr. Fate, qui doit être super populaire aux fêtes costumées, Atom Smasher, qui doit être le roi du Beer Pong, et Cyclone, parce qui a besoin de super-pouvoirs pour changer le temps qu'il fait à la plage ? Le film les met en avant, mais on aurait aimé un peu plus de profondeur pour Atom Smasher et Cyclone. C'est comme si on était devant un buffet à volonté, mais on nous disait qu'on ne peut manger que du poulet. C'est bon, mais on aurait aimé un peu de variété.
Dwayne Johnson, alias The Rock, c'est le gars qui aurait pu résoudre l'équation de Schrödinger en claquant des doigts. Il incarne Black Adam avec une telle puissance qu'on se demande si les autres acteurs sont simplement des silhouettes floues en arrière-plan. C'est le genre de gars qui peut plier l'acier avec les mains, mais qui préfère plier les lois de la physique pour nous divertir. Il est tellement charismatique qu'on se demande si le film n'est pas une excuse pour qu'il puisse montrer ses muscles dans des collants moulants. Et bien, Dwayne, mission accomplie !
La musique du film est tellement orchestrale qu'on se demande si les super-héros vont se mettre à danser la valse en plein combat. C'est grandiose, mais parfois, on se dit que les compositeurs en font un peu trop. C'est comme si vous alliez au cinéma et que chaque fois que quelqu'un rentre dans une pièce, un orchestre complet joue sa musique thème. Mais bon, ça fonctionne avec l'aspect théâtral du film, comme si Shakespeare avait décidé d'écrire une pièce sur les super-héros.
En fin de compte, "Black Adam" peut ne pas être parfait, mais il est plus divertissant qu'un match de Quidditch. Il relève la barre du DCEU, et même s'il a quelques défauts, on ne peut s'empêcher de vouloir en savoir plus sur cet univers. Alors, foncez au cinéma, et préparez-vous à en prendre plein les yeux, à rire, à vous émerveiller, et à vous demander si Dwayne Johnson est vraiment humain.
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