Derniers Avis : Code 7500 : Un avion en détresse - Page 3

Les films se déroulant tout ou en partie dans des avions seraient presque un sous-genre en soi à force de voir des thrillers, des films d’action ou autres obscures séries B dans ces monstres des airs. On pourrait même décliner ce constat à la plupart des moyens de transport en commun. De « Flight Plan » à « Non-stop » en passant par « Air Force One » ou même « Des serpents dans l’avion », il y en une ribambelle. « 7500 » pousse le curseur encore plus loin faisant se dérouler son histoire essentiellement dans le cockpit d’un avion pour finalement se rallier à un autre sous-genre du cinéma : les huis-clos à lieu unique, comme « Phone Game », « Buried » ou le récent et excellent « Fall », d’ailleurs tout aussi aérien. Et quoi de mieux qu’une attaque terroriste destinée à détourner l’avion pour venir méchamment pimenter le script dans ce lieu toujours vu assez brièvement au cinéma. On est alors ici face à un huis-clos aérien sous forme de suspense intense et étouffant, certes fauché mais malin et qui tient la plupart de ses promesses.

Les images de caméra de surveillance d’un aéroport, silencieuses et anonymes, débutent le long-métrage. On comprendra plus tard leur utilité mais elles mettent étrangement dans le bain avant de nous enfermer durant quatre-vingt-dix minutes non-stop dans le cockpit avec un co-pilote qui va devoir gérer cette situation de crise. Joseph Gordon-Levitt qu’on n’avait pas vu depuis un bail tient admirablement bien le challenge d’être à l’écran tout le temps et souvent seul. Rien à dire, on croit en sa composition. La tension avant l’attentat est palpable, on a lu le résumé, et on sait que quelque chose se trame et la seule interaction avec l’extérieur est cet écran de contrôle qui donne sur la cabine. Ce sera le lien (mais aussi l’outil de terreur et de torture psychologique pour le personnage principal) avec le reste de l’avion et la meilleure trouvaille et astuce du scénario pour nous mettre les nerfs à rude épreuve. De dire que « 7500 » est immersif est stressant est un pléonasme ici. Les péripéties s’enchaînent à bon train durant une heure et demie et le côté malin et réaliste du propos masquent la petitesse du budget.

Cependant, si on est pris par l’intrigue et qu’on veut tout autant que le co-pilote mettre fin à cette prise d’otages dans les airs, le dernier quart fait un peu retomber la tension. Le face-à-face entre l’un des terroristes et le héros traîne en longueur et il y a certaines incohérences de comportement qui nous font un peu sourciller. Et que dire de la fin... Elle est très abrupte et même si cela suit la logique du concept mis en place par « 7500 », elle s’avère quelque peu frustrante. Le film n’en demeure pas moins un très honnête et réussi petit thriller aérien qui nous permet de plus de plonger plus techniquement dans le métier de pilote et de comprendre les règles et le fonctionnement en cas d’attaque de ce genre. De plus, on apprécie que ce soit sans concession et que la folie des pirates de l’air soit bien représentée. Peu commun et captivant, c’est une bonne petite surprise dans le genre.

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Un film qui nous tient en haleine mais avec tellement d'hypocrisie dans l'histoire... spoiler: Ou lorsque le méchant change de camp jusqu'à tuer l'un de ses frères. La on est au max de l'hypocrisie et c'est tellement décevant !

"7500" est un film que j'ai bien apprécié. Un scénario très intéressant qui est de plus un huis clos qui se passe dans une cabine d'un avion. Je trouve que la façon de filmé est bien utilisé pour un tel film. Les acteurs jouent plutôt bien et une durée du film qui n'est pas mal.

Très bon film sur le monde aérienne, de bons cadrages, une bonne transmission des émotions par les acteurs de qualité. Mais il est un peu trop long à mon goût, c'est dommage.

Les bruits du terroriste qui tape tout au long du film sur la porte du cockpits insupportables…ça m’a même pas donner envie de continuer

Un petit huis clos intéressant, avec de bons acteurs. Rien de vraiment original mais le suspens est là, les scènes sont plus ou moins marquantes et le déroulement de l'histoire est assez crédible.

Je trouve dérangeant d'inventer une histoire sur le terrorisme. Il y a déjà bien assez de faits réels.
Sur le plan cinématographique, ca se suit mais c'est très simple. Les personnages sont trop basiques, la psychologie du pilote est rudimentaire !
Au final, pas intéressant sinon de voir le cockpit au décollage qui est sympa.
2,4/5

Un thriller haletant avec un réalisme troublant. Les acteurs sont plus vrais que nature. Mais la fin laisse un goût d'inachevé. Sans doute que le réalisateur laisse au spectateur le soin de l'imaginer...

Ayant pas mal pratiqué l'avion comme pilote privé je suis passionné par tous les films touchant à l'aviation. J'ai bien aimé celui-ci dans on ensemble mais je trouve que la fin n'est pas très crédible. En effet, à la fin, ils ne sont plus que deux dans l'avion le co-pilote et le jeune terroriste. Il eut été plus vraisemblable que le co-pilote - censé être un type intelligent - écourte cette fin interminable en expliquant simplement ceci au terroriste :

- " Je suis ton seul moyen de pression pour obtenir le plein de kérosène. Donc tu n'as que deux solutions :

La première : Tu me tue et tu perds ton moyen de pression. Par ailleurs, même avec le plein d'essence, qui fera re-décoller l'avion si je suis mort ?... donc, lorsque tôt ou tard on te récupèrera vivant, le tribunal te collera la peine maximale :

La seconde : Tu te rends bien gentiment et c'est là que j'interviens en témoignant que tu as tué ton collègue qui dirigeait l'avion droit sur la ville. Tu m'as détaché en me permettant in-extrémis de reprendre les commandes et éviter le crash. Tu as donc sauvé les passagers de l'avion et les inévitables victimes au sol. Le tribunal t'accordera donc des circonstances atténuantes et ta peine sera atténuée.

Je pense que le choix est évident !...".

Code 7500 a l'apparence d'un film simple mais il est très efficace, se déroulant à 95 % dans le cockpit d'un avion de ligne ce film nous tient en haleine jusqu'au bout.
Court mais intense voire tendu par moment, c'est un thriller aérien relatant une prise d'otages par des pirates de l'air.
Sans rechercher le spectaculaire à tout prix, Patrick Vollrath montre une belle maîtrise du cadrage et raconte avec justesse une histoire à priori peu développée mais bénéficiant d'une ambiance anxiogène (tiens j'ai enfin réussi à placer ce mot dans l'une des mes critiques).
Code 7500 ne perd pas de temps inutile, la prise d'otages se fait dès les premières minutes, le héros joué avec brio par Joseph Gordon-Lewitt n'est pas un personnage de film d'action et il reste humain.Omid Memar est bon aussi dans la peau du plus jeune terroriste et qui doute le plus sur l'action dans laquelle il s'est lancé.
D'un aspect simple voire même limité mais nullement austère; Code 7500 parvient sans souci à captiver notre attention jusqu'à la fin.

Joseph Gordon-Levitt est impeccable dans ce film où il incarne un pilote d'avion qui est confronté à une attaque terroriste. De plus, la mise en scène nous propose une bonne dose d'émotion, de suspense et l'histoire nous tient particulièrement en haleine du début jusqu'à une fin qui est par contre assez prévisible. On passe donc un très bon moment devant ce huis-clos qui possède en plus pas mal de tensions.

Impressionnant huis clos réunissant sans les opposer frontalement terroristes otages. Joseph Gordon-Levitt est remarquable.

J'ai trouvé ce film nul et agaçant devant l'incompétence du pilote... son incapacité à faire des choix...
son humanisme de puérile. Bref j'aimerais pas avoir un tel pilote quand je prends l'avion.

Bien sûr, le terrorisme dans le monde aéronautique a déjà été abordé au cinéma, sous des angles extrêmement différents, que ce soit du côté des passagers, du personnel navigant ou même des forces d’intervention, mais rares sont ceux à avoir été aussi réalistes que celui-ci...
Parce que ce qui fonctionne aussi bien, ce qui rend l’expérience si immersive, c’est ce choix d’en avoir fait un huis clos exclusivement du point de vue du cockpit et ce, tout au long du film; nous ne bougerons jamais de cet espace exigu.
Hormis les toutes premières minutes nous montrant les images de vidéosurveillance de l’aéroport, mettant en scène les protagonistes de cette future attaque et prise d’otages terrible, nous plongent avec d’autant plus de véracité dans l’action , en dehors de ça, jamais nous ne sortirons de ce lieu...
Devenant claustrophobes par la force des choses, ne subsiste qu’un écran vidéo dans le poste de pilotage pour communiquer avec le sas où travaillent les hôtesses de l’air et stewart. C’est par ce biais que se jouera toute la négociation entre les terroristes et le pilote, par lui uniquement, et que nous verrons tout l’environnement à bord, devinant plus qu’autre chose ce qui peut se passer parmi les passagers.
Une ignorance qui participera en grande partie à l’installation de cette atmosphère si oppressante, nous entendrons les bruits, la lutte qui se joue entre ces criminels prêts à tout et les passagers qui tentent d’intervenir ou de sauver leur vie. Alors, la réalisation de Patrick Vollrath est à mon sens parfaite; il a eu l’une des meilleures idées qu’il soit pour aborder un tel sujet, une vision par ce prisme si intense qui nous immergera avec une force destructrice. Pas d’effets spéciaux évidemment ; très peu de budget mais des scènes percutantes, à travers la lorgnette de cette petite caméra, nous serons témoins du pire, des menaces les plus violentes et les plus choquantes. Il est évident que ce sont des instants extrêmement difficiles à supporter, il ne faut pas le nier, l’aspect psychologique y a une place essentielle, il nous implique totalement dans le processus, sans aucune concession !
Il nous est impossible de se mettre à la place de ces pilotes, qui ont interdiction d’ouvrir aux terroristes, sous n’importe quel prétexte, même si la vie d’un otage est en jeu, y compris quelqu’un qui vous est proche. C’est une situation insupportable, qui vous plonge dans l’impuissance et la colère la plus totale, c’est l’une des pires situations imaginable et nous n’en sortirons clairement pas indemnes. En ce qui concerne le scénario, assez simple dans les faits, c’est son déroulement qui fait toute la différence : ce stress constant, qui va même crescendo et qui ne nous laisse pas une seconde de répit, dans ce drame qui se joue devant nous. Quant au casting, Joseph Gordon-Levitt tient admirablement le film sur ses épaules mais Omid Memar n’est pas en reste.
En bref : Un film au contexte extrêmement difficile, un réalisme saisissant, un huis clos oppressant, psychologiquement intense qui vous livrera une histoire prenante et terriblement haletante de par son rythme !

Un gros gros navet ! Fuyez !
(bon sujet, mais traité avec un niveau de "film série C", dommage.)
Les pirates de l'air seulement armés de morceaux de verre en guise de couteaux ... je pense que le réalisateur est totalement déconnecté de la réalité. Le budget pour réaliser ce fil devait tenir dans le fond d'une poche.