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    Le Serpent aux mille coupures
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    55 critiques spectateurs

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    pfloyd1
    pfloyd1

    129 abonnés 2 109 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2017
    Ce film policier sent bon le polar français, avec de bons acteurs français (et belges), parti d'un règlement de compte nocturne entre voyous, un ancien para se réfugie dans une maison de campagne, prenant en otage la famille qui y vit, s'en suit alors une enquête policière. Le coup foiré attire aussi un type redouté, charismatique qui lui aussi est à la recherche du responsable. L'action prend peu à peu le dessus et la sauvagerie de l'homme de main donne à cette histoire un coté dramatique. Les acteurs sont à la hauteur, reste quelques moments plats qui retombent jusqu'au final intéressant. Un film qui se laisse regarder, sans plus.
    Pascal I
    Pascal I

    756 abonnés 4 121 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 novembre 2017
    Aurait pu faire le job avec de bons acteurs et sans clichés. Un film qui tombe dans les poussifs, les invraisemblances, les improbables scènes de canardage etc, etc...
    A quand des thrillers soignés en France (si rares !). Au final, passez votre chemin ! 1.5/5 !!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Bien prenant jusqu'à la fin ce polar avec un Tomer SISLEY qui assure comme d'habitude.A voir au moins une fois.
    benitoberlon
    benitoberlon

    56 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    Ce thriller assez noir et violent se laisse regarder. Le personnage et l’interprétation du Bad Guy par Terence Yin en est le principal intérêt.
    black B.
    black B.

    40 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Le film repose sur de bonnes bases, et arrive a nous captiver un certain temps en nous mettant en ligne plusieurs personnages qui se rejoignent petit a petit.
    Seulement voilà le film s'enfonce malencontreusement dans les clichées, et surtout, est porté en grande partie par des acteurs allant de passable a très mauvais, ce qui a tendance a annihiler le moindre espoir du réalisateur de réussir a nous tenir en haleine. Un petit film qui s'en sort pas trop mal mais qui souffre de gros défaut 3/5
    Manuel P
    Manuel P

    13 abonnés 172 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    Un polar made in rural plutôt sympa, non exempt de clichés, mais rondement mené. Avec un héros mystérieux dont on sait rien et dont on ne saura jamais rien du reste. Gros hic, la psychologie des personnages, absente des débats... Sinon, une ambiance des plus pesantes au coeur d'une ruralité sudiste gangrenée par le racisme. Je ne sais pas si la région concernée appréciera...
    Albert D.
    Albert D.

    7 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 avril 2018
    Je viens de découvrir cet auteur. Pas mal du tout, même si les livres gagneraient à être "édités" cad relus et corrigés, car c'est parfois fort elliptique ou trop touffu.
    En revanche, ce film est un ratage presque complet. Hormis les scènes de tortures il aurait pu faire un téléfilm passable. Les acteurs sont presque tous mauvais hormis le couple mixte de la ferme où début et fin se jouent.
    ça tire dans tous les sens, et mal, alors qu'on a affaire à des tueurs tireurs d'élite, mais ça permet d'allonger la durée du navet. Que ceux qui découvrent l'auteur DOA ne se basent pas sur ce ratage (même s'il a participé au scénario en adaptant son livre du même nom) ses thrillers valent mieux que ça.
    Ben oui, parfois on perd son temps et on perd quelques minutes de plus à écrire si ça peut permettre aux cinéphiles de passer ce "machin".
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 avril 2017
    Pour un film français l intrigue est rondement menée à la hauteur d un bon thriller américain. suspens garanti. A voir
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 avril 2017
    Un thriller très bien mené. Une scène de torture qui justifie peut-être l'interdiction aux moins de 16 ans (?). Tomer Sisley et Terence Yin font très bien le job.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2017
    Nouveau film du spécialiste (discret) du polar à la française (La proie, Une affaire d’état). Une fois de plus il nous concocte un thriller classique, tant sur la forme que sur le fond, mais parfaitement maitrisé. Une sorte de polar sud-coréen mâtiné de western. Quelque part entre le Canicule d’Yves Boisset et le Total Western d’Eric Rochant. C’est carré, c’est musclé, c’est violent, avec quelques scènes très gores (interdit aux moins de seize ans), c’est aussi sombre que prenant avec une atmosphère bien lourde. Et une bonne distribution qui ne gâche rien. Un nouveau thriller très efficace pour Eric Valette donc, dans la lignée de sa filmographie : sans surprise mais solide et haletant. Un bon divertissement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 avril 2017
    On a pu beaucoup lire que Le Serpent Aux Mille Coupures renouvelle le genre du polar français.
    Mais c'est aussi un film d'atmosphère, qui donne à penser la violence extrême du monde des narco-trafiquants tout en nous offrant des plans très réussis, notamment en ouverture du film et lors de la scène finale.
    La belle lumière du film plonge tout de suite le spectateur dans une histoire sombre, entre violence, racisme et fureur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 avril 2017
    Avec le Serpent aux mille coupures, Eric Valette nous délivre un film très ambitieux et surprenant, qui redynamise le cinéma de genre Made in France. Ici, la tranquille campagne du Sud-Ouest ne dort pas, et se retrouve au centre de nombreux trafics et conflits d'intérêts qui mènent à une violence qui explose tout sur son passage.

    L'intrigue est complexe de par ses nombreux personnages. Si au départ on a du mal à imaginer comment un mystérieux motard (Tomer Sisley), un tueur à gages chinois (Terence Yin), un commissaire de police désoeuvré (Pascal Greggory) et des mafias ont pu tous se retrouver à Moissac, le film va en crescendo, et la tension monte progressivement pour aboutir à un final détonnant.

    Les scènes d'action sont très convaincantes, et Tomer Sisley nous offre ici son jeu le plus abouti. La photographie du film est très soignée, et comme la famille Petit, on se sent comme pris en otage par ces hommes qui cherchent à s'éliminer à tout prix. Pour autant ce n'est pas qu'un film d'action, on arrive aussi à s'attacher à certains personnages (notamment le commissaire) qui partagent avec nous une certaine mélancolie.

    En bref, le Serpent aux mille coupures est une contribution originale, surprenante, sans concessions et explosif !
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    61 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2017
    Quel plaisir de voir un polar aussi sec, brutal, carabiné en France. Et quel malheur de constater qu'on met des bâtons dans les roues à ce genre de production "hard boiled", aucune communication, seulement 38 copies à travers le pays, et une interdiction aux moins de 16 ans discutable. Et toujours le même résultat : un nombre très faible d'entrées en sables, les distributeurs préférant plutôt capitaliser sur la sortie vidéo.

    Le Serpent aux Mille Coupures, c'est un peu le croisement entre Straw Dogs de Sam Peckinpah et No Country For Old Men des frères Coen, avec un soupçon d'Assault on Precinct 13 de John Carpenter. Et un tel croisement sur notre sol fait terriblement de bien... Ce polar suit un sentier très simple, radical : il est dense sur une courte échelle de temps (l'action se passe sur deux jours), relativement simple en terme de décors - un cheminement épuré qui offre une maîtrise implacable de la narration, un rythme dingue.

    Eric Valette et DOA (déjà auteur du matériel source) arrivent à installer un pur thriller avec peu de choses, nous faisant directement entrer dans l'action alors que l'intrigue se dévoile progressivement. Mais on ne sait jamais vraiment où elle va nous mener, conservant son lot de mystères jusqu'à la dernière minute, ne se privant pas de laisser des questions en suspens. Un tout qui donne un aura toute particulière à la menace qui plante sur tout le film : minute par minute, quelque chose de catastrophique s'annonce, entre l'enquête embourbée des flics et la quête ultra-violente du tueur à gages, fourmillements dont l'unique vecteur est ce mystérieux motard en cavale joué par Tomer Sisley.

    Le contexte du trafic de drogue demeure le seul élément largement expliqué, imposant quelques séquences de dialogue très écrites tout à fait dispensables. Mais le vrai pourquoi du comment restera trouble : ce qui compte pour Valette ici, c'est l'exposition crue d'un monde de violence, terriblement inhérente à l'être humain, universelle, touchant tous les personnages du film sans exception, du truand mal en point au père de famille qui veut protéger sa fille en passant par le villageois paranoïaque. Là se dévoile la comparaison à No Country..., cette violence insaisissable, infatigable. Et aussi cette figure du "vieux shérif", le gendarme joué par Pascal Gregory, flic vieillissant constatant cette ultra-violence sans frontières, épuisé par le monde contemporain.

    La séduction opérée par Le Serpent aux Mille Coupures vient aussi de son contraste, son univers plus très courant dans le cinéma français. Il enchaîne ses codes du polar, ses enquêtes, ses tortures, ses mises à mort, en faisant se côtoyer différentes classes sociales : on a le lonely gunman, des bandits sans pitié, un tueur spectral, mais aussi des gendarmes dépassés, des fermiers martyrisés, les bons gros rednecks français bien fachos... Certes un brin archétypale, voir toute cette caste mélangée dans un même thriller, tous touchés par la même violence, rend un objet atypique qui renvoi directement à Yves Boisset ou Alain Corneau.

    Le film est surtout porté par deux personnages très forts. D'une part le protagoniste principal interprété par un Tomer Sisley surprenant, un "man with no name" à l'histoire et aux enjeux inconnus, petit à petit humanisé, sympathique. Et de l'autre, surtout, son antagoniste principal joué par l'acteur chinois Terence Yin, tueur implacable et énigmatique aux méthodes aussi délicates que radicales, un Terminator dont on se surprend à attendre chacune des apparitions. On a rarement vu un némésis de cet acabit dans le cinéma de genre français, aérant l'idée qu'on bon méchant fait vraiment du bien à une histoire... On attend évidemment la confrontation de ces deux figures, qui pourra décevoir certains mais qui assume frontalement sa verve sans concessions.

    Valette livre aussi un pur objet de cinéma, très esthétique malgré un budget assez faible. Tourné en numérique, le chef opérateur Jean-François Hensgens a trafiqué les lumières et la caméra pour rendre un grain d'image très palpable, couplé au sens du cadre très fort du réalisateur (le découpage des plans du climax est implacable) et à une ambiance musicale aux nappes électroniques significatives : ce tout offre une vraie ambiance, où la violence empoisonne la chair de toute substance.

    Pour tout amateur de genre, Le Serpent aux Mille Coupures apparaît comme un grand vent d'air frais dans le cinéma français. Les trous dans l'histoire et le caractère expéditif de certains éléments troubleront certains, mais c'est tout le charme de ce thriller hardcore qui ne cherche pas à passer par quatre chemins, aussi crépusculaire que mélancolique, objet bouillonnant dans l'ombre gigantesque de la mondialisation.
    Richard C.
    Richard C.

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 avril 2017
    C'est encore la saison! Nous voilà avec un bon navet!
    Pas seulement à cause du jeu des acteurs passablement mauvais ou des l'intrigue inexistante, des scènes gore pour le fun et justifier le titre du film, ou des scènes de cascade dignes de Derrick...
    Mais tout ça dans un seul film....
    Franchement, les épisodes de Braquo sont nettement au dessus!!!
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2017
    Trois trafiquants de drogue rencontrent par hasard en pleine nuit un motard blessé qui les abat froidement avant de se réfugier dans une ferme dont il prend les occupants en otage. C’est le début d’une longue traque.

    Nous sommes tous les orphelins des polars noirs des années 70-80 qui ont accompagné notre adolescence : « Peur sur la ville » « Adieu poulet » « Le Professionnel »… Le genre, à force peut-être d’avoir été visité sous toutes les coutures, est passé de mode.

    On appréciera d’autant les réalisations de Éric Valette qui s’inscrit sans vergogne dans cette filiation. Déjà « Une affaire d’État » en 2009 et « La Proie » en 2011 révélait la patte d’un réalisateur racé. « Le Serpent aux mille coutures », adapté d’un roman de D.O.A. (un auteur français dont le nom de plume fait référence au célèbre polar américain sorti en 1950), est de la même farine.

    Les spectateurs un peu bégueules trouveront l’histoire tirée par les cheveux, le dénouement bâclé, la violence superflue voire complaisante (l’interdiction aux moins de seize ans me semble néanmoins bien sévère). Pour ma part, je me suis laissé prendre par cette histoire rondement menée qui se déroule dans les vignobles du Tarn, un lieu inhabituel pour un polar. J’ai été particulièrement impressionné par le jeu de Tomer Sisley (qui ne réussit pas à décoller depuis ses débuts prometteurs dans « Largo Winch »), de Terence Yin (« plus réussi est le méchant, plus réussi est le film ») et de Erika Sainte (dont j’ai déjà dit dans ma critique de "La Vie est belge" tout le bien dont je pensais). Tout en en reconnaissant volontiers les limites, j’ai aimé ce polar aux allures de western qui aurait mérité une diffusion en salles plus large que celle qui le condamne par avance à un injuste et trop rapide oubli.
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