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Un visiteur
5,0
Publiée le 24 août 2019
Un film à la thématique unique, qui donne à réfléchir car la plupart des gens ne savent/pensent pas à ce qui se cache derrière leurs écrans. La réalité fait froid dans le dos et l'incapacité de nos gouvernements à protéger ses populations (utilisateurs souvent jeunes, droits d'auteur des réalisateurs, acteurs...) est ridicule. Lentement mais sûrement, le comportements des gens jeunes changent au contact de ces tubes qui diffusent sans se préoccuper de la moralité. Un exemple parmi d'autres des effets néfastes de la mondialisation et surtout de la technologie qui évolue trop vite sans que l'on ai le temps de protéger les gens. La perversion de l'homme dans cette société trop capitaliste menée par l'argent additionnée aux inégalités sociales, environnementales, tensions commerciales (ex. USA-Chine), pollution de notre alimentation (ex. hausse des cancers) ne présages rien de bons.
Espérons que l'humanité se réveille et commence à penser comme Un Monde où nous sommes égaux, ou la différence est importante, où il faut protéger la nature et les hommes qui la compose.
Pornocratie détonne parce qu’il convertit sa facture ultra-classique en miroir esthétique inversé d’une industrie où l’effet prime sur tout. Effet choc de l’image toujours plus hard, effet médiatique qui génère des vues par millions, des dollars par milliards. Ici il n’en est rien. Les rues sont vides, les tramways errants, les bibliothèques figées sur place. L’absence de réponse heurte : se dresse face à nous un écran, vaste société-fantôme implantée partout dans le monde et pourtant introuvable ; ainsi errons-nous avec la réalisatrice dans des villes désertes aux tonalités grisâtres, comme sinistrées par un ouragan qui aurait affecté non les infrastructures mais les corps qui les remplissent, surtout leur âme. Parce qu’elle ne cultive aucun tabou sans pour autant tomber dans l’outrance, Ovidie oppose au milieu de la pornographie ses propres contradictions insérées dans des mutations affectant d’une même manière le contenu et les modalités de diffusion. Malgré quelques longueurs et une tendance à la répétition qui occulte la rencontre directe avec les usagers – le propos se focalise sur les administrateurs en oubliant quelque peu que celui qui regarde nourrit cette industrie malgré lui tel un administrateur à part entière –, ce qui fait défaut ici. Il n’empêche que le documentaire prend à la gorge par son réalisme jamais forcé et par sa capacité à épouser l’incertitude, à changer l’absence de réponse en vertige d’une pratique dont on ignore (ou ignorait) finalement tout.
Documentaire passionnant qui ne surprend malheureusement pas et qui, je le crains, va devenir de plus en plus une réalité face à l'explosion du net et de la consommation gratuite et rapide. Les victimes ? Les femmes comme d'habitude ! Les profiteurs ? Les hommes et leur conglomérat d'actionnaires qui versent en plus dans l'intimidation et le comportement mafieux. Scandaleux et nécessaire de le dénoncer. Bravo à Ovidie pour son enquête qu'on aurait voulu encore plus poussée et complète.
Un docu sur le monde de la pornographie. On y voit de plus en plus une déshumanisation vis à vis des actrices et acteurs. On les exploite on leur en demande toujours plus sans les valoriser et sans tenir compte que ce sont des êtres humains avant tout. Ces multinationales qui détiennent les rênes n'ont pas d'âmes et de sentiments et règne sur ce marché. La demande est toujours de plus en plus omniprésente et Internet ne fait qu'encourager ce phénomène.