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FaRem
Changement de cadre, de style, de registre et d'époque pour Dani de la Torre qui après le très bon "El desconocido" nous plonge dans les années 20 au cœur d'une Espagne en crise et sur le point d'être mis à feu et à sang à cause d'affrontements entre hommes armés, anarchistes et forces de l'ordre. On suit Aníbal Uriarte, un policier qui arrive en ville, à Barcelone donc, pour aider les policiers à arrêter une bande responsable d'avoir attaqué un convoi de marchandises et d'avoir volé les armes présentes à l'intérieur. "La sombra de la ley" est un film qui m'a vraiment laissé sur ma faim et dont je ne sais pas trop quoi penser. Sur la forme, c'est un film réussi. La réalisation est propre et la reproduction d'époque pour tout ce que ça comprend (costumes, décors, etc.) est soignée. Tout ça est peut-être un trop lisse, trop propre et trop sage, mais sur cet aspect, je n'ai pas grand-chose à reprocher au film. Si le film est agréable à l’œil, je ne peux pas dire que j'ai été autant emballé par l'histoire. Je l'ai trouvée brouillonne, mal ficelée et finalement pas si intéressante que ça. Il y a beaucoup de choses que ce soit les personnages, les relations ou rebondissements, mais pour au final pas grand-chose. Si dans son premier film avec déjà Luis Tosar dans le rôle-titre, le réalisateur évitait les longueurs dans une histoire qui pourtant se déroulait dans un huis clos à ciel ouvert, ce n'est pas le cas ici avec une histoire qui traîne en longueur, ce qui finit par desservir le film. Au bout d'un moment, ça traîne même beaucoup trop... S'il se laisse quand même regarder, ce film déçoit un peu, car il n'est pas à la hauteur de son potentiel.
Henrico
Un chef d’œuvre. Preuve vivante de la pétillante santé du cinéma espagnol. Performance exceptionnelle des acteurs, dialogues absolument sublimes en qualité et de variété. Madrilène, Catalan, et basque, un régal. Un film d’époque avec des scènes d’action à couper le souffle, et d’un extraordinaire intérêt historique . Et puis, cerise sur le gâteau, un scénario en béton captivant, avec plusieurs rebondissements inattendus. Un mystère absolu. A propos de ce film de Dani De La Torre : pourquoi le choix de ce titre ? Remarquons que le titre espagnol (= L’ombre de La Loi) n’a guère plus de pertinence par rapport à l’histoire.
"La Sombra de la Ley" (rebaptisé de manière très laide "Gun City" en France) est une très belle surprise qui nous vient de l'autre côté des Pyrénées.
Ce film narre les aventures d'un policier, ancien soldat durant la Guerre du Rif, chargé d'épauler la brigade du renseignement de Barcelone en 1921 pour retrouver des armes de guerre volées à bord d'un train. Le décor est posé : anarchisme, syndicalisme, grèves, combats féministes, pègre, ripoux ... Le moins que l'on puisse dire c'est que "La Sombra de la Ley" a un contexte original et peu vu au cinéma.
C'est donc l'occasion de se pencher sur l'Espagne durant ce qu'il a été appelé "les années bolchéviques" durant lesquels des républiques bolchéviques ont été proclamées dans certaines villes (!), l'état d'urgence a été déclaré à Barcelone et l'armée est intervenue violemment. Une période très troublée et passionnante dans laquelle situer un film policier avec des mafieux et des ripoux était particulièrement fin.
"La Sombra de la Ley" est donc très intéressant. Mais ce que je retiens de ce film en particulier, c'est son aspect visuel. Il a reçu à juste titre 3 Goyas techniques.
Ce film est truffé de plans sublimes. Le directeur de la photographie, Josu Inchaustegui, est ultra-talentueux. Les plans avec les jeux de lumière, la fumée, les ombres, les couleurs, etc ... Tout est sublime. C'est la très grande force de l'oeuvre.
Les costumes aussi sont très très beaux, notamment ceux des danseuses de cabaret où les personnages se rendent régulièrement.
D'ailleurs, les plus belles scènes s'y déroulent. C'est l'occasion de faux plans-séquences où le montage est fait de manière très subtile et qui sont particulièrement impressionnants.
Mais tant d"éloges et pourtant pas la note maximale, me direz-vous. Effectivement. Mais cela s'explique par 2 raisons :
- Le film est un peu long à mon goût par rapport au scénario. Je pense qu'une bonne demie-heure en moins aurait permis d'accélérer un peu le rythme. D'autant plus que l'on navigue entre le film noir, le film policier, le western, le film politique et le drame social donc on avait de quoi ne pas perdre le spectateur en route.
- Les personnages sont trop manichéens. On peut classer chaque personnage en "bon" ou "méchant". La zone grise n'existe pas dans ce film et c'est bien dommage car il est intelligemment construit et fait appel à la réflexion du spectateur pour tout le reste.
Pour autant, je sais que je retiendrai de "La Sombra de la Ley" cette maîtrise du visuel, qui me semble pouvoir être un exemple pour beaucoup d'oeuvres.
Ce film narre les aventures d'un policier, ancien soldat durant la Guerre du Rif, chargé d'épauler la brigade du renseignement de Barcelone en 1921 pour retrouver des armes de guerre volées à bord d'un train. Le décor est posé : anarchisme, syndicalisme, grèves, combats féministes, pègre, ripoux ... Le moins que l'on puisse dire c'est que "La Sombra de la Ley" a un contexte original et peu vu au cinéma.
C'est donc l'occasion de se pencher sur l'Espagne durant ce qu'il a été appelé "les années bolchéviques" durant lesquels des républiques bolchéviques ont été proclamées dans certaines villes (!), l'état d'urgence a été déclaré à Barcelone et l'armée est intervenue violemment. Une période très troublée et passionnante dans laquelle situer un film policier avec des mafieux et des ripoux était particulièrement fin.
"La Sombra de la Ley" est donc très intéressant. Mais ce que je retiens de ce film en particulier, c'est son aspect visuel. Il a reçu à juste titre 3 Goyas techniques.
Ce film est truffé de plans sublimes. Le directeur de la photographie, Josu Inchaustegui, est ultra-talentueux. Les plans avec les jeux de lumière, la fumée, les ombres, les couleurs, etc ... Tout est sublime. C'est la très grande force de l'oeuvre.
Les costumes aussi sont très très beaux, notamment ceux des danseuses de cabaret où les personnages se rendent régulièrement.
D'ailleurs, les plus belles scènes s'y déroulent. C'est l'occasion de faux plans-séquences où le montage est fait de manière très subtile et qui sont particulièrement impressionnants.
Mais tant d"éloges et pourtant pas la note maximale, me direz-vous. Effectivement. Mais cela s'explique par 2 raisons :
- Le film est un peu long à mon goût par rapport au scénario. Je pense qu'une bonne demie-heure en moins aurait permis d'accélérer un peu le rythme. D'autant plus que l'on navigue entre le film noir, le film policier, le western, le film politique et le drame social donc on avait de quoi ne pas perdre le spectateur en route.
- Les personnages sont trop manichéens. On peut classer chaque personnage en "bon" ou "méchant". La zone grise n'existe pas dans ce film et c'est bien dommage car il est intelligemment construit et fait appel à la réflexion du spectateur pour tout le reste.
Pour autant, je sais que je retiendrai de "La Sombra de la Ley" cette maîtrise du visuel, qui me semble pouvoir être un exemple pour beaucoup d'oeuvres.
Excellent polar espagnol sur les antecedents de la guerre civile qui, une dizaine d’années plus tard, verra le déclenchement de la guerre civile, l’insurrection de Franco et la chute de la République, avec l’aide des nazis, et la non-intervention de la France et de l’Angleterre. Superbe interprétation, intrigue bien construite, photographie au top. Le cinema espagnol contemporain est extrêmement riche. La succession d’Almodovar est assurée.
Très mauvais film
Un mélange entre Germinal et peaky blinders au rabais .
Aucun rythme , intrigue qui a du mal à décoller
1h30 aurais largement suffit
Passer votre chemin vous ne ratez rien .
Un mélange entre Germinal et peaky blinders au rabais .
Aucun rythme , intrigue qui a du mal à décoller
1h30 aurais largement suffit
Passer votre chemin vous ne ratez rien .
ferdinand75
Une formidable fresque historique sur cette période peu connue espagnole des années 20, qui amènera la dictature de Primo de Rivera. Barcelone est magnifiquement reconstituée, on voit la construction de la Sagrada Familia, le Barrio Chino , les grandes avenues . Une mise en scène de prestige, des décors somptueux et de très beaux costumes. Une réalisation brillante , quelques plans séquences d'anthologie , dont le premier dans le cabaret , avec la caméra qui fait des loopings incroyables pendant plusieurs minutes . Et aussi le travelling 5 x 360 °, autour d'un véhicule où Luis Tosar se débat avec un policier véreux , énorme. La politique est bien décrite aussi , la montée de l'anarcho-syndicalisme, mais la tentation de l'anarchisme d'action directe à la française , la bourgeoisie catalane , l'armée aux pouvoirs importants, prête pour la dictature. La dernière demi-heure souffre du rôle important Jaime Lorente ( le Denver de la Casa de Papel ) qui surjoue trop; il démolit une peu la crédibilité du film , en surexcité permanent, c'est dommage . Mais le film est majeur , rare , précieux, ambitieux, et l'on voudrait un film similaire sur la même période en France ( ce qui n'a jamais été fait) . Luis Tosar assure , toujours excellent, un des poids lourd du cinéma espagnol, ,et la jeune Michelel Jenner , une actrice qui compte en Espagne, est délicieuse,apportant tout son enthousiasme et sa spontanéité, à ce rôle de jeune révolutionnaire anarchiste et féministe.
Xavi_de_Paris
Un polar historique espagnol, avec comme contexte les années 20, voilà de quoi attiser la curiosité. Et en effet pas de quoi être déçu, "La sombra de la ley" se révèle une bonne surprise, mêlant film de gangsters, film social et polar noir à rebondissements. L'ensemble ne manque ni de souffle ni de caractère. Un film très sombre, violent, rythmé, de quoi passer un bon moment en somme.
un polar noir, les acteurs sont bons, l'intrigue quant à elle part un peu dans tous les sens, à voir pour l'aspect historique.
Gun City en plus d'avoir de grands acteurs et une intrigue intéressante est un régal pour les yeux. Magnifiquement tourné. Ce film est une ode au cinéma et à l'architecture de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Il témoigne avec amour et respect de la contribution inestimable d'Antonio Gaudi à la ville de Barcelone. Le film est écrit avec soin n'est jamais ennuyeux. Il ne dépeint pas respectueusement et intelligemment des personnages absolument bons ou mauvais en noirs ou blancs. Il conduit le spectateur à prendre soin ou à détester les dits personnages. Il a un grand casting de soutien. Ce film a tout pour plaire. Que demander de plus à un film ?...
Les séries espagnoles et les films c’est le cas ici ont le vent en poupe .Un polar sombre remarquablement interprété une Michelle Jenner (déjà vue dans la cuisinière de Castanar) magique j’adore cette actrice.Barcelone rongé par le vice la corruption les attentats anarchistes tout cela bien filmé en font un excellent film ( il date de 2018) un excellent moment à regarder ce film
Intéressante plongée dans les années 20 espagnoles, plus précisément dans le chaos barcelonais avec une histoire nous plongeant dans les luttes violentes entre les autorités et les mouvements anarchistes. L'intrigue crédible autour d armes volées avec cette enquête, le choix des acteurs et une réalisation convaincante nous donne un film prenant.
Fans des années 20, ce film vous plaira à coup sur. Excellente mise en scène d'époque sur un contexte historique d'avant la révolution espagnole. Cest du gâchis le fait que ce film ne soit pas visible en premier plan sur allocine. Le scénario est globalement bien travaillé, et le casting est au rendez-vous. Les personnages sont intéressants et d'une complexité bien maîtrisé. ça vaut définitivement le coup.
Film que j'ai pu voir sur canal+ciné, qui vaut beaucoup mieux que la critique "télé cablesat" Qui est plus indulgente avec des navets...
Ce bon film espagnol tient la route. le scenario imaginatif et l histoire politique des années 20 avec la corruption politique sur toile de fond en font un bon film..! Juste que le titre du film en français est nul, contrairement à l espagnol.
Ce bon film espagnol tient la route. le scenario imaginatif et l histoire politique des années 20 avec la corruption politique sur toile de fond en font un bon film..! Juste que le titre du film en français est nul, contrairement à l espagnol.
Pour un film à caractère historique, l'accessoiriste aurait pu se documenter un minimum au sujet de l'armement disponibles en 1921! Lors du braquage du train voir des armes inventées fin des années 30 début 40 et même plus tard lors du suicide d'un des acteurs, une réplique à blanc d'un Colt Python des années 80/90 !! Étant très attentif aux détails, c'est la première fois que je vois autant d'erreurs de reconstitution.. Dommage car pour moi dès le départ la magie avait déjà disparu.
Sur une époque peu traitée au cinéma, l’Espagne des années 20, un polar teinté de drame social et politique que l’on suit avec interêt malgré un script parfois alambiqué et complexe. Très bonne mise en scène, bref un bon moment.
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