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    Compañeros
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    56 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2019
    Petit à petit toutes les dictatures militaires d'Amérique du sud vont avoir leur film. Cette fois c'est au tour de l'Uruguay. Comme nous l'annonce l'affiche, voilà un film puissant. Tous les codes du genre sont présents. Une mise en scène très solide pour un scénario classique (parfois un peu répétitif). On vit au plus près des souffrances physiques et psychologiques des détenus (otages). Certaines scènes sont très fortes, mais pas aussi insoutenables que je l'attendais. Dans le genre, on a vu plus dérangeant. Techniquement, c'est parfait. La direction d'acteurs est tout aussi convaincante. Le talent et le charisme d'Antonio de la Torre n'est plus à prouver, il est une fois de plus impeccable. On retrouve aussi Chino Darín, découvert dans le récent L'ange, toujours aussi prometteur. Alfonso Tort complète tout aussi avantageusement le trio. Le film est fort et prenant, avec une fin forcément bouleversante. Mais je trouve qu'il manque un petit quelque chose pour en faire un grand film inoubliable. Compañeros reste pour autant édifiant et le récit de ces vies aux destins et à la résilience incroyables impressionnant.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    313 abonnés 2 968 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2019
    à travers la détention de ces trois opposants politique, c'est tout un pan de l'Histoire de l'Uruguay qui est ici retracée. ces héros enfermés sont alors les victimes de la dictature qui sévit et l'on est au plus près de ce qu'ils vivent (subissent!), pensent… bien qu'un peu long et avec des scènes parfois répétitives, le final est d'une grande émotion et la réalisation est une vraie réussite, comme la toute 1ère scène en mouvements circulaires de caméra.
    ned123
    ned123

    156 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2020
    J'ai vu un film... qui m'a bouleversé sur la détention pendant 12 ans de 3 contestataires ("Révolutionnaires") qui faisaient face à la junte militaire. On est à la fois admiratif des hommes qui résistent et des comédiens qui habitent leur rôle. Jusqu'où faut-il aller pour résister ? Et là encore, ils survivent face à la terreur implacable. C'est assurément un film puissant qui incite à la réflexion, et qui montre également que même dans un univers quasi-concentrationnaire, il y a des interactions entre les personnes, qu'elles soient en prison ou de l'autre côté des barreaux. L'ambiance du film est sombre, mais de temps en temps, survient une lueur, qu'on appelle "lueur d'espoir". D'autant que leur sacrifice n'a pas été vain, en tout cas, pour eux, car ils accéderont plus tard aux plus hautes fonctions de l'Etat. L'environnement carcéral est oppressant, et parfois kafkaïen... où l'objectif est de couper le prisonnier de son cadre, jusqu'à le rendre fou... La réalisation est vraiment impressionnante car la caméra prend le partie de la folie et pose les errements psychologiques des protagonistes... On ressent l'espoir, le désespoir, et la peur à chaque instant... Un très grand film...
    cameradine
    cameradine

    21 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2019
    Après le coup d’état de 1973 en Uruguay, trois hommes, José « Pepe » Mujica, Eleuterio « Ñato » Fernández Huidobro et Mauricio « Ruso » Rosencof, trois Tupamaros (pour faire court, des militants d’extrême-gauche) sont, comme de nombreux autres prisonniers politiques, gardés comme otages par la junte militaire au pouvoir, et leur calvaire va durer douze longues années. Ce film évoque leur histoire. Ce n’est pas un documentaire sur la dictature (moins connue au demeurant que celles du Chili ou de l’Argentine), car on reste vraiment au plus près des trois personnages principaux, qui sont coupés du monde pendant plus d’une décennie. Plutôt que de filmer des scènes spectaculaires, le réalisateur s’attache à montrer la torture psychologique qu’ils ont subi, privés de tout ce qui fait la dignité humaine : isolés 24 heures sur 24 dans des cachots minuscules et sordides où la lumière du jour n’entre jamais, mal nourris, dans des conditions hygiéniques déplorables, avec l’interdiction de lire, écrire, ou communiquer avec qui que ce soit… les mots sont insuffisants face à la réalité. Mais si ce résumé vous donne envie de fuir, rassurez-vous : le film ne se résume pas à un huis clos glauque pour spectateurs masochistes. L’horreur ne parvient jamais à effacer complètement l’humain, qui se manifeste au travers de différentes scènes : les brèves rencontres avec les familles, très émouvantes, les parties d’échecs en morse entre Ruso et Ñato, et plus surprenant encore, le lien qui se créée presque malgré lui entre Ruso et l’un de ses geôliers… Et comme l’humour est tout ce qui reste dans les situations les plus désespérées, il y a même quelques scènes drôles (peu, mais il y en a) ! Si le scénario suit la chronologie de l’histoire, il n’est jamais linéaire, ménageant des flash-back mais aussi des scènes étranges relevant du délire psychotique de Pepe, qui sombre dans la paranoïa. En deux heures il n’y a aucun temps mort ! Les trois acteurs principaux (Antonio de la Torre, Chino Darín et Alfonso Tort) sont excellents, dévoués corps et âmes à leur rôle. Enfin, la réalisation est d’une maîtrise remarquable : le plan d’ouverture, littéralement étourdissant, vous fait entrer d’emblée dans le film, et le montage parallèle entre Pepe, Ñato et Ruso est très efficace. En un mot comme en cent : magistral ! Probablement un des films les plus forts de l’année !
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2019
    On se rappelle les films politiques de Costa Gavras...Le film est généreux, vigilant et très réaliste …On est enfermé avec les prisonniers politiques...Les scènes ont âpres, dures, les cachots sont étroits et sombres, les rats courent sur vous ,dans votre couverture ( il n'y a pas de draps)..Bref c'est un film dur, filmé à la Steve Mc Queen (autre réalisateur qui ne fait pas de concession)...Le film est à la limite du documentaire, et il est basé de façon chronologique (de 1972 à 1985), avec peu de visions sur le monde extérieurs, même si en gros , il y a deux chapitres, (l'enfermement et les procès)...c'est intense, c'est déchirant, et l'on ne lâche pas le film pendant deux heures...Au moins on sait de quel côté des barreaux se trouvent les lâches dans les pays d'Amérique latine...Je conseille ce film humain et politique….
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juillet 2020
    Un drame très dur, renforcé par le fait qu'il soit tiré d'une histoire vraie, dans la dictature uruguayenne des années 70. On y suit le calvaire vécu par des opposants au régime. Édifiant.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2019
    Un joli film politique qui me rappelle l’esprit militant de Costa Gavras.
    Même si on se souvient hélas des drames du Chili (Pinochet) et de l’Argentine (après Peron), les Tupamaros et l’Uruguay étaient flous dans ma mémoire.
    Au delà de « l’Histoire » , la torture, l’esprit de résistance,
    le film est parfois lyrique, poétique, dur et éprouvant.
    Un film fort, plein d'Elan !
    Le sujet est si puissant qu'on oublierait de parler de la forme! Des geôles qui effraient, des comédiens convaincants...et Soledad Villamil, qu'on a tant aimé "Dans ses yeux" avec Ricardo Darin....
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2019
    Un hommage poignant à la résistance face aux exactions et au libre arbitre des juntes militaires (sud-américaines) ayant participé aux guerres sales dans les années 70...
    🎬🎬🎬🎬
    sebou36
    sebou36

    69 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2020
    Un film sobre et digne qui dénonce les méthodes nazies des juntes militaires. Et qui donne envie de se battre pour un monde plus juste. Indispensable.
    leobis
    leobis

    58 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2019
    Encore un film sur une histoire vécue, remarquablement mis en scène. Les trois acteurs sont excellents et nous laissent pantois devant les scènes de torture morales que les vrais personnages ont du endurer durant la dictature militaire
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2020
    Rien ne sera jamais fatalité devant les grands artistes. Le sujet de Brechner, ce sont ici les otages politiques durant la dictature urugayenne, des martyres qui n’ont jamais été vaincus parce qu’ils n’ont pas baissé les bras – du moins, c’est le filon hyperdramatique que l’œuvre exploite, mais son réalisateur non plus n’a pas renoncé devant l’aspect biopic, convaincu qu’il pouvait y immiscer sa griffe en se dégageant de toutes les influences qui font pression sur l’histoire vraie sociopolitique – en tout cas en apparences, mais qu’est-ce qu’un film sinon cela ? Il a assumé de ne cinématographier que le superficiel, & le reste a suivi.

    C’est en prenant ainsi son art à bras le corps que Brechner arrive à la pureté, n’essayant pas de maquiller le fait que son scénario condense douze ans en deux heures ; au contraire, cela lui permet de proposer au spectateur un concentré dramatique tout à fait à propos, où les douleurs physiques & mentales confondues deviennent les yeux par lesquels on voit se dérouler non pas la monotonie, mais la répétition du monde carcéral.

    Le thème du cercle, évoqué par le plan d’introduction & les boucles psychotiques qui hantent les prisonniers, est une pirouette élégante qui sert d’évitement à la redite pure & simple. Son décor planté, Brechner peut se permettre de laisser s’exprimer un enthousiasme qui semble l’avoir suivi tout au long du processus créatif & qui l’a conduit à faire s’imbriquer les scènes les unes derrière les autres de la plus belle manière qui soit, presque comme s’il avait visualisé tout son film dès la première seconde & que tout le monde s’était soumis à ses idées.

    Un rendu fluide, un sound design épatant qui alterne acouphènes & tendresse feutrée, tout y est pour mener le spectateur à une porte de sortie simple, mais que justement, on n’a pas cherché à sophistiquer.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2019
    Si l'histoire est édifiante, sa mise en scène reste boursouflée du début à la fin. L'interprétation permet de suivre ce (trop) long récit sans ennui mais le surlignage continuel des horribles conditions de détention des trois prisonniers et l'absence de variation dans la réalisation finissent par lasser quelque peu. Nonobstant, le destin hors norme de Pepe Mujica, homme d'exception à bien des titres, mérite que l'on fasse le déplacement.
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 823 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2019
    Companeros (Camarades) raconte la détention de trois prisonniers politiques sous la dictature en Uruguay. Le film est très dur, relatant à merveille les tortures physiques et mentales subies par ces trois hommes, souvent au bord de la rupture. Les acteurs sont formidables, tant ils sont crédibles dans cet enfermement inhumain où ils trouvent quand même la force de résister et parfois de tisser un lien avec leurs geôliers. Un très bel exemple de courage et des moments de grâce dans cette œuvre instructive sur une période sombre du pays. 12 années de résilience salvatrice pour ceux qui vont devenir des figures importantes du pays.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2019
    A la lecture du synopsis de Compañeros, nous imaginons volontiers positionner le dernier film d’Alvaro Brechner entre L’aveu (1970) de Costa-Gavras et Midnight express (1978) d’Alan Parker. Telle est pleinement la place de ce film mémoriel si on fait abstraction des quelques touches humoristiques constatées. Le cinéaste uruguayen relate des faits réels cauchemardesques jusqu’à atteindre un quasi point de non-retour dans la psychologie de ses personnages. Brechner filme l’indicible abandon à l’arbitraire et à l’obscurantisme de trois Compañeros. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2020
    Le film débute en juin 1973 en Uruguay où le pays bascule dans la dictature militaire et s’accompagne de l’arrestation de 3 dirigeants (parmi 9) du groupe Tupamaros, mouvement d’opposition de gauche (créé dans les années 1960’) et qui doit son nom à Túpac Amaru, chef amérindien qui se révolta contre les Espagnols au XVIe s. Il s’agit de José Mujica (Antonio de LA TORRE) dit Pepe, Eleuterio Fernandez Huidibro, dit El Ñato et Mauricio Rosencof (Chino DARÍN, fils de l’acteur argentin Ricardo Darín). En 122 mn, le réalisateur réussit à résumer et synthétiser 12 ans d’emprisonnement [ spoiler: les années civiles sont égrenées avec le nombre de jours de détention et illustrées par quelques informations d’actualité apportées par la radio : obtention en 1976 de 5 Oscar pour « Vol au-dessus d’un nid de coucou » (1975) de Miloŝ Forman, présidence de Jimmy Carter aux Etats-Unis de 1977 à 1981
    ] des 3 hommes dont les conditions de détention étaient inhumaines : spoiler: transferts fréquents avec menottes et sac sur la tête, interdiction de parler, cellules sans accès à la lumière solaire, sans lit, ni W-C, coups, simulacres d’exécution par étouffement, électrochocs, douches épisodiques, etc.
    ; le but ultime des militaires étaient de les détruire physiquement et moralement, de les rendre fous. Le réalisateur a su représenter leur état d’esprit ( spoiler: basculement vers une psychose délirante pour Pepe, écriture de lettres pour des geôliers par Maurizio) et cite, en préambule, un extrait de la nouvelle de Franz Kafka (1883-1924), « La colonie pénitentiaire » (1914)
    . La première scène est particulièrement démonstrative : spoiler: des militaires viennent extraire des prisonniers, après les avoir roués de coups, pour les transférer en camions, la scène étant filmée par une caméra qui effectue une rotation de 360° à partir d’un point central de la prison et au son d’un air de tango. Les 3 hommes réussissent à communiquer entre eux en tapant sur les cloisons de leurs cellules, se considérant avant tout comme des camarades (« Compañeros ») et même à jouer aux échecs sur un damier virtuel.
    L’insertion de flash-backs racontant leurs arrestations permet de sortir de l’univers carcéral déshumanisé. Sans oublier la bande son avec la chanson « The sound of silence » (1964) de Paul Simon et Art Garfunkel, interprétée par la chanteuse catalane, Sílvia Pérez Cruz. spoiler: Suite à un référendum en 1980 où le refus d’entériner la dictature est majoritaire, les prisonniers politiques sont libérés en 1985, au bout de 4 323 jours pour 3 hommes et dont les retrouvailles avec leurs familles (femmes et enfants pour Maurizio et Eleuterio, mère pour José) sont émouvantes. A la fin du film, on apprend qu’Euleterio est devenu sénateur jusqu’à sa mort en 2016 à 74 ans, Maurizio a continué d’écrire (le film est d’ailleurs adapté de son récit de captivité) et Pepe, après avoir été sénateur, ministre de l’agriculture (2005-2008), est devenu président de la République d’Uruguay à 75 ans, entre 2010 et 2015.
    Une réussite, tant d’un point de vue cinématographique [le film est dans la lignée de ceux de Costa-Gavras, tels « L’aveu » (1970) ou « Etat de siège » (1973) qui raconte l’enlèvement d’un agent de la C.I.A. par les Tupamaros] qu’historique car la dictature uruguayenne est beaucoup moins connue en Europe que celles, à la même époque, du Chili (1973-1988), d’Argentine (1976-1983) et du Brésil (1964-1985) qui avaient, eux aussi, leurs « escadrons de la mort » pour éliminer les opposants politiques, dans le cadre du plan Condor, avec le soutien tacite des Etats-Unis.
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