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RealPrime
88 abonnés
1 764 critiques
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1,5
Publiée le 18 mars 2022
Un récit personnel, un double récit imaginaire ou ayant réellement exister, cette romance ou notre duo star se raconte mutuellement leur histoire de famille ou passé personnel m'à, personnellement perdu. Si leur leur jeu est bon, c'est réellement ce scénario jonglant avec "flottaison" d'un côté comme de l'autre qui fut le problème. Plaisir naturel tout d'même de découvrir réellement Ursula Corbero dans un registre purement "auteur". Même si je n'en aurait vu qu'une heure, impossible m'aurait été d'en voir plus.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 12 août 2021
Je ne vais pas vous spoiler l'intrigue mais j'ai regardé quelques films de Julio Medem et celui-ci est le plus mauvais de tous. Encore une histoire pseudo-intellectuelle venue d'Espagne. Ce n'est pas complexe ou artistique c'est juste un méli-mélo de scènes qui essaient de créer une histoire qui n'existe même pas au départ. Aucune des scènes n'est cohérente et c'est juste une autre dinde de film...
Vraiment , 2h de perdu . Le début donne le ton , exagéré du n’importe quoi , genre les deux femmes ont un destin hors du commun alors que franchement j’ai trouvé ça d’un ridicule . Les deux enfants qui raconte leur histoire se la racontent genre notre destin est lié , pas de politique juste du romantisme et de la ferveur . Rien ne nous esti épargné dans la nullité de la narration . Je ne dirais même pas dommage car aucun corps d’histoire
Un beau film encore de Medem, Un film choral , comme un labyrinthe, où vont se croiser différentes familles sur plusieurs générations .Mais les pièces du puzzle se mettront bien en place. Les deux jeunes amoureux vont plonger dans les racines de leur famille respective: basques, éleveurs de taureaux de combats en Andalousie , ou exilés républicains de la guerre civile; mais le film ne veut pas rentrer dans une analyse politique de la situation. IL y a beaucoup de magie , aussi , avec des vaches et des taureaux venant de nulle part, du fantastique. et la campagne du pays Basque superbe. . Et puis la très belle Ursula Corbero ( la Tokyo de "la casa de Papel" ) est absolument superbe. On est peut être pas dans les sommets de Medem, " Lucia" ou " Vacas" , mais c'est un très bon cru quand même , typique du cinéma de Medem; un des meilleurs réalisateurs espagnol, plus proche de Bigas Luna que d' Almodovar , pas assez connut en France.
Film très bien maîtrisé entre présent et passé. L’histoire du destin de deux familles entremêlés est très bien mené et nous prend pendant tout le film. Un mélange entre sentiments et suspens. Très bon film.
Film onirique, dramatique, avec des images à couper le souffle. Les vaches ponctuent et accompagnent le film tout du long. Elles soulignent et représentent les forces à l’œuvre, vous choisirez selon votre sensibilité entre la fatalité ou les anges.... La façon d'opposer les vaches du nord à celles du sud est métaphorique avant d'être éminemment spectaculaire. Je ne connaissais pas ce réalisateur, je le découvre. Les acteurs sont fantastiques chacun dans leur rôle, et certains sont à tomber... En résumé c'est un très (long) beau film que vous pourrez apprécier si vous avez l'esprit ouvert. Pour ma part, je le reverrais avec plaisir.
une construction très particulière mélangeant le présent et la chronique de deux familles faite de drames, de secrets, ici retracée par le biais de l'écriture d'un roman. d'abord difficile d'entrer dans ce récit qui paraît nébuleux mais qui devient passionnant, au fur et à mesure que le puzzle se reconstitue. ajoutons une belle lumière et une mise en images élégante pour un film atypique.
Je suis très surprise des notes accordées à ce film. Si je devais faire clair et distinct, je dirais que...Vous connaissez les collections Harlequin ? Alors ce film, c'est ça, mais en image. C'est poussif, sans nuance, c'est long et pourtant ponctué de milles petits épisodes mais qui sont sans queue ni tête, par exemple, l'histoire du taureau, c'est hyper artificiel, les personnages que le réalisateur a très certainement voulu romantiques, sont en fait des caricatures (les homo, le type de l'Est, la mère punk avec le cerveau pété, le mec qui fait jouir 5 fois d'affilé mais qui n'est pas qu'un sexe, il est quand même mystérieux etc..), tout aussi artificielles. Dès le premier récit de Marc, tu sais que ça va être nul... Tout cela pour arriver à une fin qui est sympa, mais alors, ce film était-il nécessaire ? Et cette moustache, c'est pas possible...à l'image de ce film.
Wahou ! Terriblement long, ennuyeux, pour découvrir après un suspense à s'en perdre dans le récit, le dénouement final ! Et là, le titre prend tout son sens. Mais alors, courage à vous pour tenir jusqu'au bout ! Délivrance fut la fin !
Une histoire à deux voix. Les secrets de deux familles qui se rejoignent et s’entremelent. Un rythme qui prend son temps pour raconter le passé jusqu’au présent. Un très bon moment.
Julio Medem n'a jamais rencontré beaucoup d'écho en France, considéré au mieux comme un sous-Almodovar. Il avait pourtant commencé très fort avec Vacas, L'écureuil rouge et Tierra avant de signer Les amants du cercle polaire, sans doute son meilleur film, placé sous les auspices de l'amour fou. Après des oeuvres plutôt moins réussies que plus, dont le très mauvais Ma ma, le voici de retour (pas sur grand écran en France hélas) avec un long-métrage qui renoue avec son amour du pays Basque dont il est originaire et les histoires emberlificotées et dramatiques teintées de fantastique et d'onirisme qu'il affectionne plus que tout. Paradoxalement, alors que le film dépasse les 2 heures, tout semble aller presque toujours trop vite. Pas assez de temps pour s'arrêter sur la psychologie des personnages, L'arbre de sang caracole sans cesse et on n'est pas loin de se perdre dans plusieurs intrigues mêlées qui n'ont pas peur de forcer sur le romanesque, le mélodramatique et l'étrange (le côté roman-photos est revendiqué). Les vaches (oui, c'est une obsession du cinéaste) y jouent parfois le rôle du destin et quand elles ne traversent pas un pare-brise, il peut arriver que l'une d'entre elle tombe d'un arbre (sic). La trame du film, qui s'oriente peu à peu vers la tragédie en révélant des secrets enfouis, ne brille pas par sa crédibilité mais c'est une constante du cinéma de Medem, cet appel impérieux d'une fiction obligatoirement romantique et maudite où les forces telluriques (et bovines) se mêlent aux jeux et aux errements des humains. Il est facile de rejeter L'arbre de sang si l'on est adepte d'un cinéma cohérent et carré mais, avouons-le, même en cédant en général à la fantaisie de Medem, il est assez pénible d'avaler la dernière demi-heure du film qui nous sert les coups de théâtre et les actes violents sans interruption et jusqu'à l'indigestion.
Un film qui pourrait s'inspirer des films d'Amoldovar puisqu'on y parle bien de familles, de destins tortueux, d'une belle photographie, d'acteurs assez crédibles. Mais qu'est ce qui pêche donc ici ?
La longueur sans doute. Le film se décompose en deux parties. La première centrée sur l'histoire des parents du couple et sur un couple dont l'histoire est intrinsèquement liée à leur propre histoire. Dans cette partie, le récit est intelligemment mené. S'il n'est pas toujours évident de s'y retrouver avec les histoires de chacun, on se prend vite au jeu en tentant d'anticiper la suite. Il est parfois dommage de ne pas pouvoir creuser davantage la personnalité de chaque protagoniste introduit. Car en effet tout va parfois trop vite, l'on n'a du mal à s'attacher aux personnages. Ce manque d'émotion porte un coup à ce genre de films puisque l'on dépeint une saga familiale.
La seconde partie est plus intéressante car elle rompt le rythme du récit qui finissait par recourir aux mêmes ficelles. Tout d'un coup, ce gentil couple semblerait avoir une histoire plus intéressante à raconter, la leur. Fin des flash-back, nous intégrons le présent et pouvons assister à leurs difficultés. L'émotion prend le pas, j'arrive enfin à pouvoir m'attacher aux personnages. Tout s'accélère, les relations alambiquées sont explicitées. Notre point de vue change aussi sur l'horreur des faits. L'on regrettera la fin expédiée avec un trop rapide rapprochement du couple sans même creuser l'impact des révélations sur leur propre personne.
En résumé c'est un film à voir un jour de pluie, suffisamment intense pour capter votre attention mais pas assez pour rester dans votre mémoire.