Un film étonnant avec une fois de plus Dubosc qui s'occupe des amours des autres.
Si l'on rit autant c'est sans doute parce qu'on s'y reconnait, dans ses personnages, caricaturaux mais criants de vérité et très humains, auxquels Fabien Oteniente nous a habitué depuis la trilogie des Camping.
Un homme perd sa femme parce qu'elle s'ennuie avec lui, un autre qui est célibataire va l'aider, sans demande de sa part, à la récupérer.
On pourrait s'attrister parce que, dans les seconds rôles, il y à pléthores de clichés: les jeunes filles qui ne vivent que pour une rencontre, le couple illégitime qui ne cesse de s'envoyer en l'air, l'homo refoulé directeur, l'animateur branché filles et sans aucune profondeur, la retraitée qui drague pour cacher un cœur blessé.
Mais il y a Dubosc, qui, une fois de plus, avec son style inimitable, sait amener de la tristesse, du vécu, du mensonge entaché de bienveillance, du vrai, sait nous mettre en face d'un miroir.
Oui on est dans une comédie mais lui est ailleurs, il vient faire son tour de piste, mais il annonce, avec la dernière scène, qu'il est là pour créer, pour aller faire son propre chemin et, on l'a vu avec son film, tout le monde debout, lui veut défendre la comédie sociale.