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    Antiporno
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    4 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 novembre 2017
    On ne sait jamais à quoi s'attendre avec Sion Sono et on le remarque une fois de plus avec son nouveau film. Après une année 2015 chargée avec notamment le décevant "The Virgin Psychics" qui était une comédie sur le sexe assez ridicule, il a sorti l'an dernier un seul film qui est celui-ci. Un titre intrigant pour un film qui l'est tout autant et qui est complètement différent du dernier cité puisqu'il est moins facilement cernable et tout ce qui touche au sexe est moins gratuit ou du moins facile. Un huis clos dans un appartement spacieux aux couleurs vives dans lequel vit Kyôko, une star de la mode perturbée et exubérante qui en fait voir de toutes les couleurs à son assistance en l'humiliant et en la dominant. On assiste pendant trente minutes à des scènes particulières et de longs monologues avant que quelque chose vienne tout changer notamment les rôles et installer une frontière entre fiction et réalité. Le premier twist d'une longue série avec chaque fois cette perception qui est brouillée. Étrangement, c'est à ce moment-là que le propos devient clair et que l'on cerne davantage le personnage de Kyoto. "Antiporno" est un film très riche et l'on s'en aperçoit même si l'on ne comprend pas l'histoire immédiatement ou pas du tout. Chaque détail à son importance comme on le remarque au fur et à mesure que l'on découvre cette histoire racontée dans le désordre. Il y a des choses intéressantes, mais le film reste quand même inégal et par moment ennuyeux malgré sa courte durée. Pour moi, ce n'est ni bon ni mauvais, c'est un film correct qui se laisse voir, mais sans plus. Par contre, j'ai beaucoup aimé Ami Tomite qui est excellente.
    The Claw
    The Claw

    62 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 septembre 2019
    Les actrices sont belles.
    Les images, les couleurs sont belles.
    Les musiques sont belles.
    Et pourtant j'ai trouvé ce film complètement naze. En gros, on se retrouve donc en compagnie de très jolies hystériques qui se mettent à nous exposer de magnifiques réflexions philosophiques telles que : "Est ce que j'ai chié aujourd'hui ? Et même, ai-je seulement pissé ? Parce que c'est quand même important de pisser et de chier dans la vie."
    Je me demande même comment des actrices ont pu accepter de jouer dans ce film, parce qu'elles passent leur temps à se faire insulter et à se faire humilier (genre se mettre toute nue, faire le chien, être promenée en laisse, lécher les jambes d'une autre et aboyer, et j'en passe...)
    Au final, il y a peut-être 2 ou 3 scènes qui sauve le film du naufrage, mais vraiment trop peu.
    Un film d'1h15 qui semble durer 2h30...
    Starwealther
    Starwealther

    75 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 décembre 2022
    Sion Sono est dans le délire total pour ce "Antiporno" qui est vraiment une oeuvre purement artistique. Pas de scénario, juste des idées qui se suivent pour l'actrice principale Kyoko, une star de la mode. Vraiment très difficile à suivre, Antiporno est un moment cinématographique expérimental sorti du fruit de l'imagination du réalisateur japonais. J'ai trouvé la photographie vraiment belle avec la prédominance du jaune et parfois du rouge. Seulement, il faut vraiment débranché son cerveau pour apprécier cette débauche d'insanités, de dialogues sans queue ni tête. Sono s'est fait plaisir par la singularité de son oeuvre mais bon rien de plus. Pour nous spectateurs, ce film est incompréhensif. Je laisse une étoile pour l'esthétisme très soigné, le reste n'a par contre vraiment aucun intérêt.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 janvier 2021
    Dans les années 70, la Nikkatsu, alors en mauvaise santé économique, s’était refait une santé avec le “Roman Porno”, qui n’était pas de la pornographie à proprement parler mais tenait plutôt du Drama érotique, avec une liberté de ton et d’action assez importante accordée au réalisateur. Afin de célébrer cette époque révolue, le réseau a donc commandé plusieurs films-hommage à des réalisateurs confirmés d’aujourd’hui. Fidèle à ses habitudes, le lauréat Sion Sono a évidemment exigé une liberté absolue, et l’a visiblement obtenue, rien qu’avec la radicalité chromatique de ce loft qui sert d’écrin aux relations perverses et humiliantes d’une starlette superficielle et décadente et de son assistante, avant que ce point de vue ne se retrouve radicalement retourné suite au constat qu’il s’agit justement du tournage d’un film érotique. Tout à son obsession de pousser son jeu de miroirs jusqu’au bout, Sono continue à faire tourner les tables en révélant de nouveaux éléments au compte-goutte, jusqu’à ce que le spectateur ne sache absolument plus comment séparer réalité et fiction...et je ne suis pas convaincu que le réalisateur le sache davantage. Voilà donc un parfait exemple d’un concept recevable qui se retourne contre lui-même et de la tendance de Sono à brûler toutes ses cartouches et à s’en trouver fort dépourvu alors qu’arrive seulement la moitié d’un film pourtant très court. In fine, le réalisateur s’est attelé à ce Thriller expérimental érotique pour justement dénoncer l’industrie de l’érotisme japonaise, grande consommatrice de chair fraîche dont elle se débarrasse après quelques années et, plus largement, la misogynie et l’obsession de la société nippone pour le sexe. En acceptant ce film de commande, Sion Sono ne cherchait peut-être qu’à confirmer son statut de poil-à-gratter du cinéma national mais on peut douter que cet objet bizarre aux développements largement incompréhensibles puisse intéresser quelqu’un d’autre que les fans transis du réalisateur qui ne veulent rien rater de cet artiste contradictoire qui peine à rester dans l’underground tout en n’étant jamais pleinement accepté par un mainstream qui le révulse et le fascine à la fois
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